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Citations sur Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris (77)

Le souffleur de trompette ne soufflait plus. Sans doute l'avait-on achevé.

-C'est quoi cette odeur si apétissante?

-Des beignets. Tu as envie d'en manger un?

-J'ai envie d'en manger deux.
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-(...) Toi, tu es un sorceleur anachronique, et moi un sorceleur modrene qui suit l'air du temps. Voilà pourquoi tu te retrouveras bientôt au chômage, tandis que moi j'irai en prospérant. Les sryges, les wyverns, les endriagues et les loups-garous disparaitront bientôt. Mias des salopards, il y en aura toujours.

-Pourtant, Codringher, c'est présicement avant tout des salopards que tu soulages de leurs soucis. Le pauvres qui ont des problèmes n'ont pas de quoi se payer tes services.

-Les tiens non plus. Les pauvres ne peuvent jamais rien se payer, c'est boien pour ça qu'ils sont pauvres.

-C'est d'une logique imparable. Et une telle découverte ! Ça vous en bouche un coin !

-La vérité a ceci pour elle qu'ele vous en bouche un coin. Et la vérité, jsutement, tient au fait que la base et le maintient de notre profession, c'est la saloperie. À cette différence près que ta manière de l'exercer est devenue presque un vestige, alors que la mienne est moderne et prend de l'ampleur.

-C'est bon, c'est bon, passons aux affaires.

-Il est largement temps, approuva d'un signe de la tête Codringher en cajolant son chat. (Celui-ci se raidit, planta ses griffes dans le fenoux de son maitre et sem it à miauler bruyamment.) Et réglons ces affaire en fonction de leur important hiérarchique. Primo : mes honoraires, collègue sorceleur, se montent à deux cent cinquante couronnes de Novigrad. Disposes-tu de cette somme ou peut-être fais-tu partie toi aussi de ces pauvres qui ont des soucis?

(...)

Geralt dénoua sa bourse de son ceinturon et la jeta avec fracas sur le bureau.
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Il était incapable de supporter son cauchemar. ''Réveille-toi !'' s'ordonna-t-il à lui même. ''Réveille-toi ! Réveille-toi sur-le-champ!''

Il se réveilla.
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-Alors, voilà, commenca rapidement le garçon qui allait au pas à coté de l'attelage, le sorceleur en question vient voir le commandant militaire. Y dit qu'y s'nomme Gerant. Sur ce, le commandant lui répond qu'y peut se nommer comme il veut, mais qu'y ferait mieux de s'mettre au boulot.
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-Ils ont détalé, acheva son compagnon.

-À peine ils ont vu c'te manticore qu'ils ont détalé. Y en a même un qui s'est lâché dans son calecon. Oh ! vise un peu, mon garçon, vise, c'est lui, là-bas!

-Qu'est-ce qui vous prend de vouloir me montrer un pisseur? dit Aplegatt en s'énervant un peu, ça ne m'intéresse pas.

-Mais non ! Le monstre ! Le monstre qu'on a tué !
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Quand elle s’éloigna, le sorceleur laissa tomber les convenances ; il déboutonna son justaucorps, vida les deux timbales de vin et entreprit sérieusement de se trouver à manger. P153
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Tu es son ami. Et lorsqu'on a des amis et que néanmoins on perd tout, il est évident que les amis sont coupables. De ce qu'ils ont fait ou au contraire de ce qu'ils n'ont pas fait. Coupables en tout cas de n'avoir pas su ce qu'il fallait faire.
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— Dis quelque chose.
— Je n'ai pas envie de te perdre, Yen.
— Mais je suis là.
— Cette nuit va prendre fin.
— Tout prend fin.
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J'ai soudainement compris que ce que je ressentais pour elle n'était pas du tout de l'amour, mais un sentiment infiniment plus complexe, plus puissant, mais difficile à définir : un mélange de frayeur, de regret, de rage, de remords et un besoin d'expiation, un sentiment de culpabilité, d'injustice et de perte, un besoin pervers de souffrance et de pénitence. Ce que je ressentais pour cette femme, c'était de la haine.
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Ils étaient les enfants du temps du Mépris. Et à ce titre ils méprisaient les autres. Seule la force comptait pour eux.
L'habileté dans le maniement des armes, qu'ils eurent tôt fait d'acquérir sur les routes. La détermination. Un cheval rapide et une épée tranchante.
Et des compagnons. Des camarades. Des amis. Parce que celui qui est seul doit mourir: par la faim, par la pointe d'une épée, d'une flèche, par la fourche d'un paysan, par la pendaison, dans un incendie...
Celui qui est seul disparaîtra : massacré, assommé, roué de coups, souillé comme un jouet que l'on se passe de main en main.
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