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4,01

sur 657 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Andrzej Sapkowski est décidément un auteur résolument à part, je ne serais pas surpris d'apprendre qu'il est un parfait autodidacte tant son style se révèle déroutant.
Il m'est impossible de vous parler de la trame narrative car en fait je la cherche encore !
On commence à Brocéliande (oui vous lisez bien !), pour se retrouver avec un récit parallèle dans le futur où une magicienne et une adepte spécialisée dans les rêves vont nous parler de la légende de Ciri expliquée par des rêves qui se révèlent être au final la véritable histoire, le tout sans réelle chronologie...
Si l'on fait abstraction de cette introduction troublante tout va pour le mieux car chacun des douze chapitres va se révéler intéressant voire captivant et surtout bien écrit, pour tout dire le dernier tiers du récit est même carrément génial.
Tout, vous saurez tout ! La destinée de chaque personnage de l'histoire sera évoquée sans oublier personne !
La résolution des différents conflits politiques et autres et surtout celle de la guerre avec Nilfgaard.
J'ai vraiment apprécié le côté exhaustif des informations qui ne laisse aucune zone d'ombre et concerne tous les aspects de l'histoire y compris les nombreux seconds rôles rencontrés.
Une intrigue qui aura tenu ses promesses, des personnages superbement dessinés et un univers particulièrement réussi, je n'ose même pas imaginer le succès qu'aurait eu cette saga avec une meilleure structure narrative...
Pour conclure j'ai beaucoup aimé et je vais continuer à explorer cet univers fantasy avec plaisir et intérêt.
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Un dernier tome qui m'aura plu et qui réserve quelques surprises (j'avais rien vu venir pour Emhyr par exemple) . Tout comme la fin, un peu ouverte mais concluante.Je suis donc contente de cette saga et triste de quitter les personnages ! On s'attache que voulez-vous !
Concernant la narration, c'est encore un peu spécial, entre les sauts dans l'espace et le temps de Ciri et les moments où l'on s'intéresse à des personnages jamais vu jusque là mais qui font partis de la grande histoire ...C'est parfois un peu frustrant de quitter Ciri ou Gerald pour des scènes de bataille avec des inconnus. Passé, présent, futur ( Ciri en Ecosse en 1906 ou au temps du roi Arthur ^^) se mêlent parfois mais on s'y retrouve toujours ! Et l'histoire avance, avec des pertes un peu douloureuses , des retrouvailles, de la violence, de la tension et de l'amour. Quelques questions demeurent, on se demande aussi à quoi servent certains personnages mais bon on sent qu'on est dans un univers complexe et travaillé aussi grâce à ces détails.
Je suivrai la série TV avec intérêt pour voir ce que ça donne.
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Nous y voilà ! Pour Geralt, Ciri, Yennefer et tous les autres est arrivée l'heure fatidique de la fin de la route. La Dame du lac marque en effet le dénouement de la saga du Sorceleur qui aura beaucoup gagnée en complexité au fil des romans.

Ce septième volume continue sur la lancée : la construction narrative est complexe et l'auteur s'amuse avec les récits enchâssés sans jamais perdre le fil. Cette fois-ci, il y a un élément supplémentaire à prendre en compte : les voyages temporels de Ciri qui offrent de nombreuses opportunités qui sont exploitées afin de tenter de dérouter le lecteur et de l'amener à voyager dans le temps et dans l'espace. le résultat est plutôt réussi.

Il ne s'agit d'ailleurs pas de la seule ficelle utilisée par l'auteur pour frustrer gentiment son public. Attendez-vous à pester plus d'une fois, mais toute cette frustration est bien habilement exploitée… pour notre plus grand plaisir !

Les pérégrinations de Ciri ne durent qu'un temps  puisqu'ensuite nous retrouvons enfin Geralt qui va devoir vivre dans une principauté de conte de fées à Toussaint. Suivront également des batailles, l'achèvement de la quête, plusieurs affrontements, un premier dénouement, puis une séquence post dénouement assez particulière aussi inédite qu'originale.

Même si le roman est long (près de 700 pages au format poche) et un nombre restreint de chapitres, l'ennui n'est jamais au rendez-vous. Outre la fluidité du style,le dynamisme de l'intrigue, la variété des points de vus, l'attachement aux personnages, il faudra également compter avec certains passages humoristiques plutôt bien vus, car franchement détonants.

Quelques déceptions doivent être notées : le devenir de nombreux personnages est laissé en suspens, ce qui est assez regrettable, tandis que pour d'autres, la fin est assez brutale. Bon certes, depuis, d'autres auteurs et réalisateurs nous ont habitués à pire, mais quand même... certains raccourcis ont également été pris ici et là, ce qui est toujours regrettable. Et, il faut bien le reconnaître, quitter tout ce beau monde reste un moment de tristesse…

Même si nous savons que nous n'allons pas forcément apprécier tourner la dernière page, voici un roman qui clôt une saga qui mérite d'être lue, même s'il faut lui laisser le temps pour révéler tout son potentiel…
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J'arrive à la fin du voyage avec ce septième tome. Un tome lourd émotionnellement car je ne vous le cache pas, les événements ressemblent à une épuration simple et nette d'une majeure partie des personnages secondaires.
L'intrigue s'accélère inexorablement, tout s'enchaîne rapidement. J'ai retrouvé avec plaisir Geralt, Ciri qui est dans une fâcheuse posture, Jaskier, Cahir...
Ici, les créatures ont laissé place à une guerre immense opposant l'alliance de Nilfgaard et des elfes contre les autres royaumes déterminés à ne pas se laisser piétiner pas l'ogre noir et argent. Les enjeux politiques et commerciaux sont intéressants, on découvre aussi qu'au-delà de ce conflit, d'autres crises arriveront et peut-être bien pire qu'une question de frontière.
Concernant les personnages, ils sont fidèles à eux-mêmes en particulier Jaskier qui malgré un futur prometteur, se retrouve dans le pétrin à cause de sa fichue manie. Ciri a vraiment mûri durant ces mois loin de Geralt et confronté aux dangers de son monde et de celui lié à son sang.
Concernant l'histoire en elle-même, l'ambiance, le style m'a encore une fois porté tout au long du récit sans que je ne m'ennuie.
Pour conclure, même si ma lecture a été très bonne. L'un des faits mentionné précédemment plus la note triste de la fin de cette série m'a fait un tout petit peu moins apprécié cette fin. Cela n'empêche pas que c'est l'une de mes séries préférées et que je suis ravie d'avoir enfin le fin mot de l'histoire.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Déroutant, troublant, exquis, envoutant... Voilà la liste non exhaustive des adjectifs que nous pouvons utiliser pour décrire ce volume et plus généralement la saga du Sorceleur.
Déroutant par son mode de narration qui passe d'un personnage à l'autre, d'une époque à l'autre, d'un monde à l'autre tout en ayant un sens, laissant des pistes pour la compréhension de l'ensemble.
Troublant par ses retournements de situation, l'évolution des personnages et de l'ambiance au fil des tomes de la série.
Exquis grâce au style d'écriture, le genre de narration qui varie d'un tome à l'autre.
Envoutant par ses personnages auxquels on s'attache et qui dévoilent bien des surprises.
Et enfin, une fin à la Besson (dans sa meilleure période), ouverte à l'imagination de chacun...
Un véritable régal en ce qui me concerne !
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Suite et fin des aventures du Sorceleur, dans un volume 7 qui tient ses promesses. En dehors d'une première partie durant laquelle l'auteur s'égare un peu (une suite d'escapades spatio-temporelles originales, mais peu utiles à mon sens), le reste est à la hauteur des attentes. On retiendra notamment la description mémorable d'une bataille militaire à grande échelle, depuis différents points de vue, ou encore des scènes d'action réjouissantes pour le grand final. Comme toujours, l'humour – toujours très fin - n'est jamais loin, et certaines thématiques très actuelles trouvent leur place avec le plus grand naturel dans le corps du récit.
En conclusion, que retenir de cette série de Fantasy ? Bah, que c'est du tout bon, à recommander chaudement et à lire les yeux fermés (enfin, bon, quoi…). L'univers fantastique est parfaitement retranscrit. Celui-ci n'invente rien, mais brasse avec bonheur toutes les grandes références du genre. le bestiaire est original, les aventures rythmées, la construction toujours très originale (alternance de flash-backs, digressions, changement de narrateur, etc.). Les personnages sont attachants, et le fin du fin : en matière de sale caractère, les Nains présents dans l'oeuvre de Sapkowski n'ont franchement rien à envier à ceux de Tolkien. Ah, et accessoirement, c'est très très bien écrit.
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Si une chose est bien certaine, c'est celle-ci: la saga du Sorceleur n'aura cessé de me surprendre.

Dans l'architecture pure de cette histoire, Sapkowski fait d'emblée des choix étonnants. Commençant sa saga par deux recueils de nouvelles (il est indiscutable qu'ils introduisent réellement notre histoire), on assiste déjà à un vaste bordel chronologique qui posera les bases d'un univers riche et qui fascine allègrement (on notera bien sûr les jeux vidéos, mais également tous les livres traitant du bestiaire du sorceleur, les sites de fans...). Les recueils étaient incroyables: on se demandait parfois pourquoi on lisait ça, où cela menait. Jusqu'à, bien sûr, l'apparition du premier roman et de l'intrigue qui reposait alors sur des bases solides. Puis viennent donc cinq romans, aussi inconstants dans leur longueur que dans leur fougue.

Dans sa structure narrative, le sorceleur excelle également. On n'a jamais lu de la fantasy comme ça. Récit-chorale, s'attardant parfois sur des narrateurs surprenants ou inconnus, cette histoire de Geralt, Yennefer et Ciri brille par la distanciation qu'elle met avec ses personnages (chose qu'on ne retrouvera pas, par exemple, dans la série). La grande majorité des lecteurs, sans se voiler la face, ne suivait cette histoire que pour la maestria littéraire qu'est le personnage de Geralt. Et pourtant, il y en a des centaines de pages où son nom n'est même pas prononcé, ou alors seulement allusionné. Et c'est là un moteur essentiel de Sapkowski: Geralt de RIv plane au-dessus de récit, en permanence, ne déviant pas une seule seconde de son unique objectif: retrouver Ciri. Et par l'apport des deux premiers tomes ainsi que l'écho du personnage chez d'autres narrateurs, le personnage de Geralt gagne alors une espèce de tendresse (un peu bourrue, bien sûr) et de courage qui laisse sans voix et lie le lecteur qui ne souhaite qu'une chose: retrouver son héros. "La Dame du Lac" en est un bel exemple: Geralt, on le verra un peu. Si le tome gravite autour de Ciri, véritablement, difficile de ne pas garder notre sorceleur en tête.

En délivrant des personnages plus vrais que nature par "petites touches", Sapkowski délivre des boules de feu lorsqu'ils les laissent exprimer leurs sentiments. Très rarement introspectif, ce dernier tome est un maelström d'émotion délivré par petits détails. En témoigne les retrouvailles sanglantes entre nos trois protagonistes. La construction du dialogue, alors qu'ils sont épuisés et continuent de se battre, pour la majestuosité de leur amour et ce malgré un horizon bien sombre, est juste un tour de force.

Bien sûr, "Le Sorceleur" n'est pas parfait. le tome 4 m'avait par exemple abattu, lassé des circonvolutions permanentes effectuées par l'auteur. Il va sans dire que ce dernier tome n'attirera pas que des critiques positives: il est parfois très, très long. Je rejoins par ailleurs les critiques décrivant le périple de Ciri à-travers temps et espace comme laborieux. Tout comme cette "entre-deux", que vous comprendrez en lisant, survenant avant la fin du tome. Sapkowski se fait plaisir: il prend son temps, disgresse, et s'en fout. Mais le jeu en vaut tellement la chandelle, à mes yeux.

Je clôturerai simplement en vous témoignant de mon émotion incroyable à la lecture de ce roman. Je peine à quitter cet univers où les monstres n'ont évidemment pas de grandes dents, où Geralt de Riv ne cessera (contre son gré, d'après lui) de défendre l'innocent contre la bêtise humaine, la xénophobie et la haine. Ce bouquin va probablement rendre fou de rage bon nombre de lecteurs, tant le destin semble s'acharner à barrer la route à notre trio.
C'est un monde aigre que celui de Geralt de Riv, un monde violent et pourtant féériques à bien des égards. La conclusion de cette histoire est donc à cette image.
En ce qui concerne la "fin ouverte", cela n'a finalement fait que peu de doute à sa lecture. Mais ceci étant du méchant spoiler, je m'abstiendrai bien de donner mon avis.
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Le dernier épisode, complexe, violent et doux-amer des aventures de Geralt de Riv.
Le rythme assez étrange du récit donné par les changements permanents de points de vue et les sauts spatio-temporels, en font une oeuvre vraiment à part, un peu étrange, jamais confuse. C'est là une grande part de ma fascination pour l'oeuvre de Sapkowski.
J'ai aimé la psychologie de son héros principal, oscillant entre désenchantement, rudesse et tendresse.
J'ai aimé l'humour toujours aussi caustique, voire carrément noir, des dialogues et quelquefois des situations et j'ai souri aux clins d'oeil aux contes de Grimm et leurs héroïnes (Blanche-Neige, La Belle au Bois Dormant, La Belle et la Bête…) et les rebondissements qui relient Ciri au cycle du Graal et sa Dame du Lac.
J'ai aimé les questions de moralité au coeur de l'ensemble des épreuves vécues par les héros principaux - un choix a priori « bon » peut mener à une issue bien cruelle -.
J'ai particulièrement apprécié la complexité de l'intrigue politique dévoilé dans cet ultime tome et carrément vibré à la lecture du morceau de choix : la grande bataille, d'une grandeur épique rarement atteinte.
L'écrivain nous place au plus vif de l'atrocité, de la laideur et de la saleté des combats et leurs lots d'éventrations, d'amputations et d'équarrissages. Pour saigner, ça saigne à flot, on s'y noierait presque… Coeurs sensibles s'abstenir (c'est vraiment de la fantasy adulte !).
L'auteur en profite pour nous délivrer par le biais de Rusty, touchant chirurgien de campagne, et de ses aides, un point de vue bien senti sur le non-sens des guerres.
Le livre se referme sur une conclusion douce amère mais ouverte… Si l'auteur le décide, Ciri et Geralt pourraient fort bien repartir vers d'autres aventures.
J'ai hâte de m'y plonger !
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Honnêtement, j'ai adoré tout le livre, SAUF ! La toute toute fin... oui je sais c'est très décevant comme conclusion, mais pas tant que ça ! 😖

L'entièreté du bouquin était juste extra. On a la conclusion finale de toutes les routes, il y a beaucoup de morts, des moments très dark (qui m'ont presque traumatisée tant c'était bien écrit), des rebondissements et des révélations à couper le souffle. 😱

Les personnages sont toujours aussi attachants. A chaque fois qu'on en voit un revenir, on a le sourire. Et quand l'un meurt, on ne peut s'empêcher de pleurer. Parce que oui, il y a beaucoup plus de morts dans ce tome que dans les autres. 😭

Ce que j'ai beaucoup aimé dans la fin du roman (pas la fin finale) c'est que malgré le fait que la guerre soit finie, on voit que ses conséquences et ses répercussions sont toujours là, et que la paix n'est pas encore totalement établie. Je trouve que ça donne un côté très réaliste au récit. 🙊

Et pour finir, la fin m'a laissée perplexe. Je ne sais pas si j'ai aimé ou non. J'ai trouvé ça peut être trop rapide ? Trop évasif ? Je ne sais pas 🤷‍♀️ -
Dans tous les cas, cette série s'achève en beauté et je n'ai pas été déçue du voyage à travers les Terres des humains, des elfes, des nains et des Sorceleurs...
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Comment dire que c'est littéralement le meilleur tome de la saga. On n'a même pas le temps de respirer, tout s'enchaîne, il se passe des tonnes de choses incroyables et importantes. Il y a juste la fin qui me laisse un peu perplexe car elle nous fait nous poser tout un tas de questions dont on n'aura jamais les réponses 😩. Mais bon, ce qu'elle laisse supposer me convient tout de même 🥰







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