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Critique de collectifpolar


La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
Les héros que nous avons laissés à la fin de « la pieuvre » ont séparé leurs destinées, du moins le croient-ils quand une explosion emporte les passagers d'un train Irun-Paris, en plein retour de vacances d'hiver. Par hasard Daniel, nouvellement muté à Hendaye et sous le coup d'une mesure disciplinaire, se trouve mêlé à la traque de l'auteur de l'attentat … à moins qu'il ne s'agisse d'un accident fortuit ou encore d'un assassinat ou d'un meurtre. le voilà enlevé et Lisa traverse le pays pour lui venir en aide avec le fidèle Henri. Voilà pour les faits. le décor quant à lui se situe au pays Basque avec son passé de luttes, légitimes ou non là n'est pas le sujet mais le traitement de « l'histoire », en rappelant au lecteur les deux volets de Marin Ledun, éclaire sa lecture.

Marin Ledun, L'homme qui a vu l'homme et Au fer rouge.

Point de syndrome de Stockholm mais de la violence, de l'hémoglobine et une intrigue bien ficelée aux rebondissements multiples. Un vrai thriller comme on les aime, avec sa galerie de seconds rôles bien campés. Juré pour ma part, je ne prononce jamais leurs noms !
Je vous livre quelques extrait pour vous donner le ton du livre.
« Mais que fait cet enfoiré ? Ça fait des heures que je l'attends ! Je suis debout, tout tremblant, et j'ai l'intention de vendre chèrement ma peau. Ma main gauche me fait un mal de chien, mais elle a cessé de gonfler depuis que j'ai réussi à couper le lien avec le carreau brisé du soupirail. L'idée m'est venue d'un coup, tandis que j'essayais de le casser avec la seule force de mon regard.
L'envie de déféquer devenait insupportable. J'ai dû m'éloigner dans un coin de la pièce pour me soulager. C'est alors que j'ai senti la boucle de ma ceinture sous mes doigts. Et c'est là que j'ai compris que j'avais la solution à ce problème-là sur moi depuis le début. Elle, elle allait pouvoir passer entre les barreaux de fer ! »


« J'ai mis moins d'une heure à transporter le nitrate d'ammonium de la camionnette jusqu'à mon nouveau véhicule. Une fois que ça a été terminé, j'ai fait le tour de l'engin pour vérifier que rien n'était visible, que pas un bout de sac n'apparaissait à travers une vitre, ou dans une échancrure du métal à l'arrière. Et puis je me suis attaqué à la préparation de l'explosif primaire. Parce que c'est ça, l'emmerdement, avec le nitrate. Ça ne pète pas tout seul. Il faut le porter à plus de deux cents degrés pour provoquer la déflagration. J'ai gardé une quantité suffisante de Semtex, mon dernier morceau de pâte à modeler magique. Avec ça, je suis tranquille. Ça ne fera pas un pli.
J'ai travaillé lentement, en prenant tout mon temps, pour positionner le détonateur sans qu'on puisse l'apercevoir, même en jetant un oeil par la portière. Je me méfie des vigiles, ils sont au taquet depuis l'attentat à Charlie Hebdo. Je sais que je ne ferai jamais ça une deuxième fois, que je n'ai pas le droit d'être négligent. J'installe le boîtier juste à côté de moi, derrière le siège passager. Il est collé contre le dossier, d'une couleur identique à la partie de la ceinture de sécurité reliée à la cabine. »


Pour en savoir plus c'est ci-dessous
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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