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Citations sur Firmin (117)

Dos de couverture:"Le rat que Walt Disney aurait inventé s"il avait été Borges. Si lire est ton plaisir et ton destin, ce livre a été écrit pour toi"
Alessandro Baricco
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J'avais toujours imaginé que si, d'aventure, j'écrivais un jour l'histoire de ma vie, la première phrase en serait saisissante : quelque chose de lyrique à la Nabokov, "Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins" ou de radical à la Tolstoï au cas où le lyrisme me ferait défaut, "Les familles heureuses se ressemblent toutes, les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon".
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Je crois toujours que tout est éternel, mais rien ne dure jamais. En fait, rien n'existe jamais plus qu'un court instant, sauf ce que nous gardons en mémoire.
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"Amène-toi, Ernie", m'a t-il alors lancé.
Il s'est penché et m'a mis sur son épaule. Je me suis accroché à une boucle de cheveux et, peu après, nous débouchions sur le trottoir.
J'avais déjà fait le tour de la chambre installé sur son épaule et j'avais adoré.
J'aimais faire semblant d'être Lawrence d'Arabie juché sur son chameau.
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La vie est courte, mais il est toujours possible d'apprendre deux ou trois petites choses avant de passer l'arme à gauche.
J'ai notamment remarqué que les extrêmes s'attirent.
Les grandes amours engendrent de grandes haines, les paix tranquilles deviennent des guerres bruyantes, un grand ennui produit une grande exaltation.
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En plus d'être laid, j'étais vaniteux - ajoutant le ridicule au reste.
Je me tenais là, me dandinant légèrement, visible jusqu'au moindre détail irréfutable - petit, poilu, large de hanches et rétro-prognathe, Firmin : fur-man, prononcé à l'anglaise, l'homme à peau de bête. Ridicule.
C'est le menton, ou plutôt son absence, qui m'a causé la douleur la plus vive.
Il semblait pointer - non que cette non-entité fût capable d'un geste aussi audacieux - un manque grossier de fibre morale.
Et puis je trouvais que ces yeux noirs globuleux me donnaient un air grenouillesque tout à fait repoussant.
En bref, c'était un visage sournois, malhonnête, dont il fallait se méfier, celui d'un pauvre type.
Firmin le vaurien.
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J'ai également permis à des gens de se rencontrer.
J'ai invité Baudelaire sur le radeau de Jim et Huckleberry Finn.
ça lui a fait le plus grand bien.
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Dans un premier temps, mon appétit était primitif, orgiaque, imprécis, goinfre - une bouchée de Faulkner ou une bouchée de Flaubert, je ne faisais pas la différence -, mais il ne m'a pas fallu longtemps pour discerner quelques nuances.
J'ai tout d'abord remarqué que chaque livre avait un goût propre - sucré, aigre, amer, aigre-doux, rance, salé, acide.
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De plus, il n'est pas nécessaire de croire aux histoires pour les aimer. J'aime toutes les histoires. J'aime l'idée de progression, de début, de milieu et de fin. J'aime la lente accumulation d'éléments de compréhension, les paysages brumeux de l'imaginaire, les promenades labyrinthiques, les pentes boisées, les étangs réfléchissants, les revirements tragiques et les quiproquos comiques.
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Le simple fait de mastiquer, d'avaler quelque chose, sans nourrir forcément le corps, nourrit les rêves. Et les rêves de nourriture valent bien les autres - vous pouvez en vivre jusqu'à la mort.
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