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Dans Albatros, la croisière de la peur, l'américaine Deborah Scaling Kiley raconte une histoire vraie : le naufrage, au début des années 80, d'un voilier de plaisance sur lequel elle avait embarqué. Pendant plusieurs jours, les cinq membres de l'équipage, entassés sur un simple zodiac, attendent les secours, sans nourriture, sans eau, et cernés par les requins. Des conditions extrêmes dans lesquelles la vraie personnalité se révèle. Un récit haletant qui captive de la première à la dernière page.
Lien : http://mediatheque.tregueux...
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Fan des romans de naufrage, je n'ai pas été déçu par celui-là.

Partie pour ce qui devait être un voyage relativement paisible sur un beau voilier, l'autrice se retrouve pris dans un véritable cauchemar.
Tout au long du roman ses émotions se font bien resentir.
Même quand la situation dégénère et que les occupants se voient contraint de quitter le navire, ils ne semblent pas encore saisir complètement la situation dramatique dans laquelle ils se trouvent.
Les requins rodant constamment autour de leur petit zodiac rajoutent un côté terrifiant et une angoisse de l'autrice similaire à celle d'Alain Bombard dans son roman "Naufragé Volontaire", où celui-ci craignait que les espadons crèvent son embarcation.
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Un roman boulversant (témoignage en fait puisque l'histoire est réelle) à faire froid dans le dos, à glacer le sang.

Deborah Scaling Kiley raconte l'horreur, le naufrage qu'elle a vécu dix ans plus tôt, la lutte pour survivre, la soif, la faim, la folie qui vous guette quand vous êtes au bout de l'épuisement, au bord de la fin, la mort qui vous regarde en face.
Un tel traumatisme qu'elle aura mis 10 ans à pouvoir en parler, à raconter son histoire.

A ne pas lire lors d'une croisière au risque de ne plus vouloir embarquer ou d'avoir le mal de mer.
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J'ai commencé à m'intéresser à ce livre à force de le relire pour les corrections en version numérique. On fait de belles découvertes en travaillant.

Ce roman est une histoire vraie, l'auteur Deborah Scaling Kiley est une grande navigatrice, l'eau, c'est son élément, jusqu'à ce jour du 28 octobre 1982 où tout bascule. Ils étaient partis à cinq en mer, Deborah, John, le skipper, sa copine Meg, Brad, un ami de Deborah et Mark, ami de Brad. Deborah est engagée par John qui cherche du personnel, ils écument quelques ports et trouvent Brad et Mark. Quant à Meg, elle n'aurait jamais du être là.

J'ai été happée par l'histoire, l'auteur nous raconte son histoire pour se débarrasser de ses vieux démons et elle finit par nous entrainer dans sa chute. On sent la tension à chaque page, les émotions qui traversent les personnages. Albatros est un livre court, mais les trois jours qu'ils passent perdu en mer sont les plus long que j'ai pu lire. On est dans l'attente des sauveteurs, on a peur de ce qu'il y a sous l'eau, on a froid, faim et soif… La folie nous emporte dans cette attente.

Deborah Scaling Kiley a tout quitté pour la mer, elle a quelque peu détruit les espérances de sa mère, mais on sent cet amour qu'elle a pour l'océan et la navigation. Tout du long, elle montre un sens des responsabilités et un courage à toute épreuve. C'est aussi grâce au soutien de Brad qu'elle arrive à tenir le coup. Il sait ce qu'il fait, il reste muet quand tout le monde craque, je pense que c'est le personnage qui arrive à garder la tête hors de l'eau et maintenir les autres à flot. Mark, c'est le personnage qu'on n'aime pas, il en fallait un, en plus ce n'est pas fait exprès. Il est arrogant et au bout du compte il n'a rien à faire sur ce bateau. Comme pour Meg, normalement, elle et John n'étaient plus autorisés à être sur le même bateau, leurs disputes ont apporté trop de problèmes lors des précédentes missions de John. Elle est un peu le chien dans un jeu de quilles, la pauvre.

Que dire du style ? Je ne sais pas si le traducteur a respecté celui de l'auteur réellement, comme elle n'est pas écrivain à la base, il y a peut-être eu quelques correction. En tout cas l'écriture nous transmet bien les évènements, on s'y croirait presque sur ce bateau. Les événements défilent nous noyant presque et l'attente des secours se profile à chaque page. J'ai été parfois déstabilisée par les thermes de navigation qui ne sont pas expliqués, mais cela n'empêche pas de suivre l'histoire.

Première lecture d'un roman aux éditions Phébus, j'en suis plutôt satisfaite. C'était une bonne découverte et cela change de mes lectures habituelles. En plus, moi qui aime la mer, j'ai été servie.
Lien : http://www.blog-de-puce.com/..
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Terrible histoire que ce récit vécu.... Ayant navigué de nombreuses années (je reste plaisancier amateur) et ayant eu la chance de ne pas subir de grandes difficultés ce texte m'a réellement ému....
Quant on connait un peu la mer on ne peut rester indifférent face à ce texte qui explique les éventements de manière factuelle.
La force d'écrire les mémoires de cette catastrophe est admirable.
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Ce livre est une thérapie personnelle de l'auteur suite à son naufrage en mer . .

Elle raconte dans une première partie les préparatifs du bateau et le recrutement de l'équipage, avec tout ce qui aurait dû attirer son attention quant à la précarité de l'expédition. On est assez vite lassé par la multiplication des termes de voile. Dans la deuxième partie, c'est 5 hommes dans un canot de sauvetage, avec les antipathies qui s'exacerbent, les petites et grandes mesquineries, la solidarité par moment. Les vagues, les requins, la faim la soif, l'épuisement, l'angoisse…
C'est un récit linéaire, sans vrai recul, où aucun détail n'est omis, dans un style qui n'est pas époustouflant. Ca se lit, mais sans passion, presque sans intérêt, même.
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Si vous souhaiter faire reprendre le gout de la lecture à quelqu'un, proposez ce récit, la personne sera scotchée jusque la fin.
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Tiens en haleine, du début à la fin.
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