Citations sur Finsterau (30)
Juste avant de te rencontrer, on s'est arrêté dans une maison dans le coin de Finsterau, et c'est là que le drame s'est produit.
Plus tard, lorsqu'ils lui demandèrent : "Pourquoi le gamin ?", il leur répondit :
- Quand une chatte meurt, on tue ses petits.
Il ne savait pas combien de temps il avait déjà passé dans cette pièce. Ils l'avaient arrêté et emmené ici. Lorsque la voiture avait démarré devant la maison, il s'était retourné et avait regardé par le pare-brise arrière. Le linge, toujours sur les cordes, était comme un mur blanc infranchissable. Le vent était tombé...
J’ai appris qu’il y a des raisons très différentes d’avouer un crime, et qu’on peut même avouer de manière très convaincante un crime qu’on n’a jamais commis. Il est parfois difficile de reconnaître la vérité, et il arrive que des policiers pourtant consciencieux n’entendent que ce qu’ils ont envie d’entendre, ils ne sont pas différents des autres gens.
Chez nous, on ne meurt pas assassiné, ni par un inconnu, ni encore moins par son propre père. Quand on meurt, on meurt dans son lit, que ce soit de maladie – de phtisie par exemple – ou en couches, ou simplement de vieillesse, parce qu’il est temps de s’en aller. Il peut arriver, même si c’est rare, que quelqu’un ait un accident sur son lieu de travail.
- Tu sais, Afra, je finirai par t'avoir. T'auras pas le choix. Des pauvres diables comme vous, des crève-la-faim, et ton père qui commence à travailler du chapeau. Tu peux bien me jeter dehors aujourd'hui, je vais te dire une chose, je reviendrai. je te montrerai ce que c'est un homme, un vrai. Et tu sera contente que je revienne...
Faut pas perdre de vue son intérêt personnel, n’oublie jamais ça. Le Français me sera plus utile qu’une bonne femme. J’ai besoin de bras, à la ferme comme à la maison. De gens à qui le travail ne fait pas peur. Je me fous complètement d’où ils viennent, les gens, et le Français, il ne me coûte presque rien.
Quand une chatte meurt, on tue ses petits.
Même quand un meurtre était commis de sang-froid, on finissait par découvrir un mobile qui permettait d’éclaircir les faits.
J’ai appris qu’il y a des raisons très différentes d’avouer un crime, et qu’on peut même avouer de manière très convaincante un crime qu’on n’a jamais commis. Il est parfois difficile de reconnaître la vérité, et il arrive que des policiers pourtant consciencieux n’entendent que ce qu’ils ont envie d’entendre, ils ne sont pas différents des autres gens.