Faute de preuves, Jonathan sort de prison où il a passé un an, par une chaleur caniculaire. Il retourne chez sa mère, alcoolique et asthmatique, dans son ancien quartier en cours de démolition, où ils sont pratiquement les derniers habitants...
Le psy qui l'a pris en charge en prison, lui a donné des exercices qu'il doit absolument faire car il le sait, on lui a dit à maintes reprises, il doit maitriser ses pulsions, calmer ses penchants par une rigueur absolue, un programme lui permettant de s'auto réguler et ne pas se laisser déborder... En effet, le psy a parlé de 80% de risques de récidive dans son cas...
Le lecteur rentre ainsi dans le monde misérable et glauque de cet homme en proie à toutes sortes de tiraillements internes face à sa situation et à sa mignonne petite voisine...
Ce récit étouffant comme la chaleur qui y est décrite, est un roman noir dont la tension ne se relâche pas. On suit cette petite fille livrée à elle même durant toute la journée car sa mère travaille , avec l'appréhension grandissante de ce qui peut lui arriver...
Un très beau récit, sans pathos, sans apriori, sur le sujet difficile de la pédophilie.
Belle découverte.
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Sujet délicat abordé avec subtilité qui nous emmène aux frontière de la maladie et de la criminalité.
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