Citations sur La Traversée des temps, tome 4 : La Lumière du bonheur (16)
-Je m'appelle Argos.
- Je m'appelle Hippocrate.
-À demain, Hippocrate ?
-J'en fais le serment.
« Un adulte, aux yeux d'un enfant, c'est toujours une somme de secrets. »
Les sources du rire sont souvent des puits de larmes.
Grâce au trépas au champ d'honneur, un homme normal devenait supérieur. « Si d'aventure tu t'illustres ainsi, on se souviendra éternellement de toi, on te célébrera, tu habiteras les mémoires à jamais. » L'immortalité s'obtenait par la mort.
En réalité, la démocratie est une tyrannie-celle du peuple imbécile. Je la rejette ! [...] Le peuple !... Un champ de girouettes agitées par le vent des paroles.
Les siècles s'écoulent, les humains ne changent pas : ils se laissent infecter par la jalousie. En son nom, ils se disputent, se déchirent, se séparent, se tuent. Quel leurre! Aucun sentiment n'avance plus masqué que la jalousie : elle se présente d'abord comme une composante de l'amour, puis comme une crainte de la trahison, alors qu'elle se réduit à un défaut de confiance en soi. La jalousie ment également d'une deuxième façon : celui qui la ressent attribue sa cause à l'autre tandis qu'elle réside en lui.
- L'ignorant ignore qu'il ignore, ajouta Alcibiade.
- Le savant sait qu'il sait, opposa Agathon.
- Le philosophe sait qu'il ne sait pas, conclut Socrate.
Les sources du rire sont souvent des puits de larmes.
Si le démocrate et le démagogue sont deux personnages créés par la démocratie, le démocrate la sert alors que le démagogue s'en sert - pis même, le démagogue la dessert à force de s'en servir, puisqu'il transforme les citoyens en clients, les groupes en communautés, et qu'il orchestre des prévalences plutöt que de l'égalité, se souciant de quelques-uns au lieu de s'occuper de tous.
Les siècles s'écoulent, les humains ne changent pas : ils se laissent infecter par la jalousie.