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4

sur 4165 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme beaucoup d'entre vous, le titre m'a fait ouvrir ce livre, la couverture aussi, puis l'histoire : Diane, une jeune femme la trentaine perd sa fille et son mari dans un accident, une reconstruction loin des soucis parisiens, du réconfort, de la mélancolie : un joli mélange.

Je suis mitigée, je crois que jamais je ne l'ai été autant par rapport à un livre.
L'histoire tient debout, les personnages sont attachants, vivants, ils pourraient vivre autour de nous. Mais trop d'incohérences, quelques personnages sortis de nulle part, des passages dignes d'un film dramatique de Brodway, ça sort de nulle part, on parle de deuil et de reconstruction avec légèreté et facilité, pour un romancier ça craint un peu, mais on laisse passer, on pardonne parce qu'un livre comme ça, ça fait vraiment du bien. Malgré les nombreuses critiques que l'on peut faire, ce livre est réconfortant, il m'a donnée mal aux tripes, des grosses larmes voulaient parfois couler, l'espoir qu'une vie n'est pas perdue.
Et la fin ; enfin non il n'y en a pas. C'est quoi ce truc ? Non, non, non et non, quand on écrit un livre on doit faire un fin.
Mitigée, mais de beaux moments de tendresse et d'amour donc un petit coup de coeur...
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Moïse est un jeune juif délaissé par son père, habitant une rue juive dans laquelle se trouve un épicier, tenue par « l'Arabe du coin », Mr. Ibrahim. L'un n'est pas vraiment juif, l'autre pas tout à fait Arabe ; l'un est gris, l'autre rayonnant. Tous les deux vont apprendre à se connaitre et à s'aimer comme un père et un fils, et Moïse apprendra la vie au travers des sages paroles d'Ibrahim, retrouvant la sensation de bien-être qu'il avait perdue.

C'est un récit philosophique léger et fort agréable à lire, très doux (comme souvent avec Eric-Emmanuel Schmitt), abordant plusieurs thématiques avec des passages bien pensés. le texte est plein de vie et dynamique ; le fait d'avoir le point de vue de Moïse, alias Momo, alias Mohammed aide à cet effet.

J'ai beaucoup aimé ce petit livre que je conseille à tout le monde. Il est petit par la taille, mais profond par le contenu. Une petite perle à ne pas manquer.

Hiroyuko.
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Pour celles et ceux qui me suivent, vous savez qu'Éric–Emmanuel Schmitt est l'un de mes auteurs préférés. Ayant besoin d'une grosse dose de positivité en ce moment, je me suis tournée vers ce livre.

Il y a beaucoup de choses à dire (et à écrire) sur ce petit livre qui en dit long. A dire vrai, ce billet m'a même donné du fil à retordre ! J'avais envie de donner tellement d'infirmations en même temps que mon premier jet était complètement fouillis. Comme quoi, ce n'est pas la taille (du livre) qui compte. J'ai donc choisi de ne me concentrer que sur un nombre limité de thèmes pour plus de clarté.

« Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » est un conte philosophique qui n'en n'a pas l'air. Monsieur Ibrahim est l'épicier arabe de la rue bleue ; c'est un vieux Monsieur discret et solitaire. Momo est un jeune garçon juif de quatorze ans qui vit dans la rue bleue ; délaissé par un père taciturne et trop occupé par son travail, Momo est un garçon espiègle qui ne demande qu'à découvrir la vie.

Ces deux personnages n'auraient jamais dû interagir entre eux et encore moins se prendre d'affection l'un pour l'autre. Et pourtant…

Sous prétexte d'une histoire entre un épicier musulman et un jeune garçon juif, Eric-Emmanuel Schmitt jongle avec brio entre plusieurs thèmes et met comme à son habitude la philosophie à la portée de tous.

L'un des thèmes abordés par le livre, ce sont les apparences. Les apparences peuvent parfois être trompeuses, surtout dans la rue bleue : un « arabe » n'est pas forcément un Arabe, un géniteur n'est pas forcément un père et la vie ordinaire ne l'est peut-être pas tant que ça. Et lorsque l'on se donne la peine d'aller au-delà, ça en vaut vraiment la peine..
Le livre aborde également le passage de l'adolescence à l'âge adulte pour Momo, alias Moïse (ou Mohammed). Et celui qui va l'y aider et lui transmettre son savoir n'est pas son père mais Monsieur Ibrahim, l'arable du coin qui n'est pas Arabe. Et non seulement Monsieur Ibrahim va guider Momo, mais il va aussi lui enseigner le sens de la vie.

A mon sens, le thème majeur du bouquin est évidemment la tolérance et le regard de l'autre.
Monsieur Ibrahim et Momo n'ont pas la même confession ; ils sont même de deux confessions qu'un conflit international oppose : l'un est juif, l'autre est musulman. Et pourtant, leurs religions respectives ne seront à aucun moment un obstacle à leur profond attachement l'un à l'autre. A aucun moment, Monsieur Ibrahim ne tente de convertir Momo à l'Islam, même s'il lui prête un Coran. Bien au contraire, il l'incite à s'interroger sur ce qui l'entoure, les choses de la vie, mais il n'essaye à aucun moment de lui imposer des idées et des clichés sur l'une ou l'autre religion.
Eric-Emmanuel Schmitt nous invite à nous demander ce que représente la religion pour nous. Est-elle importante au point de d'entrer en conflit avec son voisin ?

Les personnages sont beaucoup plus qu'attachants, ils sont vivants. Monsieur Ibrahim est un personnage qui parle par énigmes, surtout pour Momo qui ne connait pas grand-chose à la vie. Il fait preuve d'une grande sagesse et de bienveillance à l'égard de Momo, qu'il va prendre sous son aile et aimer comme un fils. Il m'est avis que nous rêvons tous secrètement de rencontrer une personnalité aussi inspirante que Monsieur Ibrahim au cours de notre existence.
J'ai éprouvé de l'empathie pour Momo à de nombreuses reprises, abandonné par sa mère puis son père, cet enfant est livré à lui-même et est obligé de grandir plus vite que les autres. Si Momo, avait existé aujourd'hui, on lui aurait sûrement fait suivre une thérapie. le remède choisi par l'auteur est beaucoup mieux.

L'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt est très douce et bienveillante (c'est d'ailleurs l'impression qu'il me donne quand je le vois à la TV). Il sait véritablement donner vie à un décor digne d'un film des années 60. On imagine très bien la rue bleue comme une rue populaire (et non bourgeoise), très passante, avec ses petits commerces, où les enfants jouent au ballon et où tout le monde se connait et s'entraide.
Ce fut un véritable plaisir que de lire « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » : ce fut une lecture résolument optimiste pour un public d'optimiste.

Qui Aime le lise !

Lien : http://mademoisellechristell..
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Ce court roman nous raconte l'histoire de Momo, un jeune garçon abandonné par sa mère puis par son père, qui va trouver du réconfort et de l'amour auprès de Monsieur Ibrahim, l'épicier arabe de la rue bleue.
Monsieur Ibrahim va lui apprendre à sourire et lui donner de belles leçons de vie au cours notamment d'un voyage initiatique à travers l'Europe en direction du Croissant d'or.

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est une lecture pleine de sensibilité qui fait du bien, à la fois récit initiatique et conte philosophique.

J'ai particulièrement aimé la jolie trouvaille d'Eric-Emmanuel Schmitt, qui joue sur le fait que Momo est à la fois le diminutif de Moïse et de Mohammed.
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Si Moïse, dit Momo, habite dans la rue bleue, sa vie est plutôt morose. Sa mère est partie depuis des lustres et son père, dépressif, ne lui montre aucune affection. À treize ans, son rêve est d'aller enfin à la rencontre d'une des prostituées qu'il voit du matin au soir et du soir au matin défiler sous sa fenêtre, un souhait qu'il exaucera en cassant sa tirelire... Et si à deux pas de là, Monsieur Ibrahim, épicier arabe, passe ses journées assis, figé sur son tabouret, il semble pourtant voyager très loin dans sa tête et la rue bleue prend ainsi tout son sens.
Le jeune juif et le vieil arabe se voient souvent car chez lui, c'est Momo qui prépare les repas et fait le ménage. Avec les quelques sous donnés par son père, il va et vient à l'épicerie, achète un peu, vole beaucoup, des boîtes de conserve. Mutique, Monsieur Ibrahim observe avec indulgence le manège du jeune homme jusqu'au jour où le début d'un dialogue s'instaure entre eux. Une conversation que seule la mort viendra rompre.
Avec sa sagesse – de musulman Soufi – et sa bienveillance, Monsieur Ibrahim va réussir à dessiner des sourires sur le visage de Momo. Lui enlever du coeur le poids lourd qui lui pesait tant, l'étouffait. Et lui insuffler de la légèreté, de la douceur, de la beauté, de l'amour. Lui apprendre à regarder, observer, contempler, imaginer, réfléchir. Avec sa fougue et son audace, Moïse parviendra à faire descendre l'épicier de son tabouret, à quitter la rue bleue, à voir Paris en sa compagnie, puis à prendre la route vers le Moyen-Orient, là où tout a commencé pour Monsieur Ibrahim. L'endroit qu'il a choisi pour s'éteindre dans la sérénité et transmettre à Momo la lumière de son pays.
De la bonté, de la tolérance, de l'humanité. de l'humilité, de la tendresse, des sourires.

Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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j'ai connu E. SCHMITT en regardant le film Odette Toutlemonde, ça m'a tellement plu que j'ai lu le livre et d'autres comme celui-ci
On se retrouve dans un monde onirique avec une note religieuse
J'ai su que les livres que j'avais lu de cet auteur font partis d'une série sur la religion, il faudrait que j'en lise d'autres notamment la part de l'autre
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Momo et Ibrahim sont deux êtres auxquels personne ne prête attention. Momo, enfant solitaire, n'a plus qu'un père qui mérite à peine ce nom tant son état dépressif l'empêche de prendre soin de son fils, de l'éduquer, de l'instruire, de lui transmettre l'envie de vivre et ses principes. Quant à Monsieur Ibrahim, on lui demande juste de rendre la monnaie correctement. Ces deux êtres vont modifier leurs vies en se regardant. Cette rencontre va les enrichir comme jamais.
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L'histoire de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est contée par un petit garçon de 11 ans : Momo. Il est seul, il est triste mais il fait une belle rencontre avec l'épicier de la rue Bleue.

Monsieur Ibrahim lui ouvre son coeur et lui apprend à sourire et en prime quelques secrets du bonheur. Et si bonheur rimait avec lenteur… À travers les mots crus et naïfs de l'enfant, les vérités éclatent, elles ne sont pas voilées par les apparences.

Momo mûrit, en voyageant et en écoutant les leçons de vie du sage monsieur Ibrahim. La vie n'est pas simple, mais on peut tout de même avancer, en laissant derrière soi une enfance difficile à traîner. Monsieur Ibrahim lui transmet sa philosophie de vie ; écouter, observer, prendre son temps, sentir les choses, comprendre d'où l'on vient.

On ne trouve pas toutes les réponses dans les livres. Les textes, les rituels, l'histoire encombrante des hommes sont parfois un lourd fardeau. Les fleurs, la beauté, les beaux souvenirs d'amitié, combleront davantage le coeur d'un homme.

Un conte philosophique, un récit initiatique, un roman au discours théâtral émouvant et drôle, aux phrases brèves et percutantes. Les dialogues vont à l'essentiel, ils reflètent le caractère des deux personnages, peu loquaces mais déterminés. Ce roman fait partie des petits mais costauds.
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Je ne sais pas si je ferais lire ce très court roman à un jeune collégien qui n'a pas de réflexion de base, je pense qu'il faut une certaine maturité pour comprendre ce qui se dit. Mais vers 14 ou 15 ans, je pense qu'on peut assimilé tout ce qui se dit. C'est un roman assez profond, parfois un peu vulgaire, mais avec une philosophie assez intéressante. A découvrir.
Lien : https://sorbetkiwi.wordpress..
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Très jolie petite histoire
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