Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran

Deuxième roman que je lis de cet auteur. Petit roman qui se lit très vite. Eric-Emmanuel Schmitt a une écriture très simple et fluide mais qui renferme toujours un sujet fort.

Là, un jeune garçon juif, Moïse, se lie d'amitié avec un commerçant arabe, Ibrahim.
Il vit avec son père car sa mère est partie et il trouve auprès d'Ibrahim ce qu'il n'a pas auprès de son père.
Ils vont vivre ensemble un beau voyage et Momo grandira grâce à ce qu'il apprendra d'Ibrahim.

Pour la seconde fois, je referme donc un livre de cet auteur avec un peu de spleen mais aussi le sentiment de voir les choses différemment.
Je vais ajouter quelques uns des romans de cet auteur et me les distiller entre des lectures plus intenses.
A vous d'en faire la découverte si ce n'est déjà fait.

Il y a peut être une épicerie pas loin de chez nous avec un Monsieur Ibrahim.
Ce petit conte est un bonheur, à chaque phrase une évidence.

"Monsieur Ibrahim et les fleurs du coran" est une pièce de théâtre, puis un roman qui a été écrit par Éric-Emmanuel Schmitt, écrivain de nationalité franco-belge.

Ce livre est narré par le héros de l'histoire « Moïse ». Moïse est un jeune homme de 16 ans environ, il habite avec son père dans un appartement parisien. À l'intérieur, c'est Moïse qui fait tout : le ménage, les courses, la cuisine… En effet son père est soi-disant trop occupé. Moïse fait les courses à l'épicerie du quartier, chez Monsieur Ibrahim. De jour en jour, le jeune homme et Monsieur Ibrahim, l'épicier d'origine arabe, se mettent à parler de plus en plus, et à se confier l'un à l'autre. Cela devient un lien d'amitié. Un jour Momo (Moïse) rentre chez lui et trouve un petit mot de son père, qui lui dit qu'il est parti car il ne peut plus rester ici. Momo choqué ne veut le dire à personne et fait comme si son père vivait toujours avec lui… Depuis ce jour Moïse reste très souvent avec Monsieur Ibrahim. Vont s'ensuivre quelques petites aventures croustillantes…

Personnellement, je recommande ce livre à tous les types de lecteurs car je n'aime pas trop lire en temps normal, mais l'histoire de ce livre m'a énormément plu et la lecture a été aisée. En plus mon personnage préféré, Momo, vit plein de rebondissements dans sa vie, qui rendent le livre très accrocheur. Ce livre regroupe beaucoup d'émotions comme la joie, la tristesse, la colère…

CAPUCINE

Très bien pour les adolescents, mais je ne suis plus jeune, j'ai compris tout les significations qu'il a mentionné. Pourtant, grâce à ce livre, je suis sortie d'une mauvaise disposition d'après avoir raté un examen.

A Paris, vous avez une rue bleue, qui n'a rien de bleue...
A Paris, vous avez Monsieur Ibrahim, un épicier arabe qui n'est pas arabe...
A Paris, vous avez Moise, un ado juif, qui est juif, mais qui ne sait pas tellement ce que cela signifie...

Moise, jeune ado perdu... abandonné par sa mère à la naissance, un père absent... il a grandi sans amour... jusqu'à cette amitié avec Monsieur Ibrahim. Cette amitié qui va se transformer en amour filial...

C'est un roman très court mais plein d'émotions, d'espoir, d'amour, de poésie, de simplicité... on n'a besoin de rien de plus pour passer un bon moment !

Dans la même veine que les romans de cette même série, EE Schmitt nous emmène dans un univers poétique et plein d'humour dans lequel se mélangent les questions essentielles de la vie, de l'amour, de l'abandon, de la confiance etc.

Voyage initiatique aux confins de la tolérance, de l'amitié, de la religion, ce conte (en tous cas, je l'ai interprêté comme tel) se lit très vite. Et on se prend à poser le livre à chaque chapitre, juste pour y réfléchir et le reprendre ensuite avec un sentiment de compréhension plus fort sur la vie et les rencontres qui la remplissent.

Ce petit roman que je qualifierai de conte est une belle symphonie de la tolérance, de l'amitié et aussi de l'altruisme.
Tout se construit autour d'une relation qui naîtra entre le petit Momo et le veux Ibrahim.

Perdu, cet enfant qui ne connaît ni l'amour ni l'affection de son père va retrouver en Monsieur Ibrahim le père, l'ami et le guide spirituel.

La générosité du vieux et le besoin du petit vont créer une sorte d'équilibre dans leurs échanges affectives.

Cette relation bannira les différences : culturelles et religieuses. Il n y a pas d'appartenance spécifique quand il s'agit de relations humaines.

Une lecture fort agréable. J'aurai aimé que l histoire soit plus développée, plus longue. Je suis frustrée.
Je voulais m"immerger dans l'apprentissage de Momo. Connaître plus de détails sur ce qui allait se passer dans sa vie. M'incruster dans ses retrouvailles avec sa mère.
Malheureusement Schmitt a écourté l'aventure des protagonistes et du lecteur. Peut-être qu'il voulait juste nous introduire dans un monde rêvé de tous ,nous laisser choir et nous observer mener nos propres combats.

75 pages de sagesse et de petits bonheurs. le soufisme est évoqué avec délicatesse comme une délivrance.

Les fleurs du Coran de Monsieur Brahim sont tout ce qu'il a pu cueillir pour l'offrir à ceux qui ont en besoin.

C'est court mais dense. Léger dans sa forme mais profond dans son contenu.

Schmitt a effleuré les esprits de ses lecteurs pour leur chuchoter la sagesse tout simplement.

Un petit conte agréable à lire. Certains y verront un livre "feel good" avec l'aspect moralisateur en moins . D'autre feront un parallèle avec "la vie devant soi" même si le roman d'E.Ajar me semble plus abouti. Mais je ne boude pas l'agrément que m'a apporté cette courte lecture. Pourquoi se priver de ces petits plaisirs.

E.-E. Schmitt sait écrire des contes très courts et teintés d'un profond humanisme. "Oscar et la dame rose" en est une excellente illustration. Ici, l'auteur évoque une relation privilégiée, très particulière: celle du vieil Ibrahim (l'Arabe du coin) et de Momo (l'adolescent juif mal dans sa peau). Le premier apprend peu à peu au second à sourire – mais pas d'une façon niaise ! – et à accueillir la vie, telle qu'elle se présente. J'ai trouvé le dénouement poignant.
Bien sûr, certains trouveront que E.-E. Schmitt est un roublard et sait trop bien jouer avec les bons sentiments. Pour ma part, je préfère prendre ce beau conte au premier degré, sans arrière-pensées, car il me fait du bien.