AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les guerres de mon père (78)

Peu de gens veulent de manière délibérée le mal, ont conscience de détruire. Ils détruisent en pensant faire le bien, c’est d’ailleurs la manière la plus puissante de faire le mal, vouloir faire le bien. Je ne fais que citer Vassili Grossman : « Là où se lève l’aube du Bien, les enfants et les vieillards périssent, le sang coule.  
Commenter  J’apprécie          511
N'est-ce pas ce que nous vivons quand nous lisons, la reconnaissance d’une voix humaine qui nous parle ? Un être humain d'un autre siècle, d'un autre monde, nous donne de nos nouvelles, nous comprend sans nous juger.
Commenter  J’apprécie          452
Lire des livres écrits par des proches exige une certaine compréhension, les écrire un certain égoïsme. 
Commenter  J’apprécie          334
Ce que l’on peut désigner comme des avancées de la science, de la médecine, de la mécanisation, de la fin du travail manuel ardu, nous conduit vers la dévastation de nos richesses, de nos cultures, de notre faune et de notre flore, de notre diversité humaine. ... Lévi-Strauss lui apprend à se défier de ses croyances dans un monde de progrès qui irait « vers l’avant ». Il dévoile les dévastations qui conduisent vers d’autres dévastations. 
Commenter  J’apprécie          320
J'étais contente de retrouver Pierre. Il partageait mon enthousiasme. C'était bien de pouvoir remercier, d'avoir la possibilité d'être reconnaissant. (p. 135)
Commenter  J’apprécie          270
Gilbert avait arbitré que cela n'était pas possible. Dans les récits destinés à ses enfants, un héros ne pouvait pas mourir.
Pendant les cinq ans de l'Occupation, Gilbert a rencontré ce qu'il y a de meilleur et de pire dans l'humanité. De toutes ses forces, il a décidé qu'il ferait semblant d'oublier le pire et se tournerait vers le meilleur.
Ces héros l'ont porté tout au long de sa vie. (p. 134)
Commenter  J’apprécie          240
Hélène et les autres femmes dont il tombait amoureux, que l'on désire pour une nuit ou plusieurs, comment fait-on, mon vieux ? Est-ce que tous les hommes ne sont pas déchirés, coupés en deux, d'un côté la mère aimée de ses enfants et de l'autre celles qu'on n'a pas épousées ?
Commenter  J’apprécie          190
Les parents de Gilbert, avant de se nommer Max et Paulette, avaient pour prénoms Majer et Paula. Ils avaient émigré de pays qui n'existent plus, la Transylvanie hongroise, la Galicie polonaise, la Bessarabie russe. Ils n'avaient pas fait d'études, mais ils parlaient à eux deux sept langues couramment, l'allemand, le hongrois, le russe, le roumain, le yiddish, le polonais et le français. L'allemand était la langue de l'administration, le hongrois, celle de l'école, le roumain, pour ma grand-mère, la langue de l'occupant, le russe, la langue du commerce, le yiddish, la langue de la cuisine et de l'amour, et le français, celle dans laquelle ils avaient élevé leur fils.
Commenter  J’apprécie          180
Sans passé, les racines arrachées puis détruites, la seule voie possible est de s'inventer. Il n'y a ni lignée, ni héritage, ni meubles, ni immeubles, ni paysages à transmettre, il reste les bagages de l'exilé (p. 31)
Commenter  J’apprécie          160
La littérature nous a sauvés et nous a aussi protégés de ceux qui jugent sans comprendre.
Il lit une première fois- Tristes tropiques- à sa sortie, il a vingt-trois ans, c'est alors le livre que tous autour de lui lisent.
Claude Lévi-Strauss est un ethnologue qui n'est pas encore retenu. Il a échoué deux fois à l'entrée au Collège de France. Il publie dans la nouvelle collection "Terres humaines" ce récit, autobiographie où il raconte son parcours, mais aussi ses recherches afin de trouver sa place en dehors de celle assignée à un jeune normalien, philosophe de formation. Il justifie son refus de l'ennui et de la répétition :"Mon esprit présente cette particularité, qui est sans doute une infirmité, qu'il m'est difficile de le fixer deux fois sur le même sujet ".
Gilbert n'en revient pas qu'un aîné, Claude Lévi-Strauss a vingt-ans de plus, un universitaire sage, reconnaisse son impatience, son incapacité à toute sérénité, à sa peur d'être là, impassible, son inquiétude de rater ce qu'il y a à vivre. (p. 315)
Commenter  J’apprécie          160






    Lecteurs (285) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz spécial féminisme Rencontrer Barbe Nicole la veuve Clicquot

    Quel est l'équivalent plus connu du prénom Barbe ?

    Babeth
    Barbara
    Badra
    Bach

    14 questions
    1 lecteurs ont répondu
    Thème : Rencontrer Barbe Nicole de Créer un quiz sur ce livre

    {* *}