Les blondes

On est pas loin de la déception.
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Alors qu'on ce le dise, en soit l'histoire était bien. Je sais pas voir « les blondes » autrement que uniquement comme les cruches de service décrite par toute les blagues de mauvais goût que l'on connait tous, était différent. Lecture pas forcément désagréable, mais réellement différente. Bien sur c'est encore stigmatisé cette catégorie de la population, fort heureusement c'est qu'une fiction.
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Et croyez-moi que si la fin n'avait pas était aussi décevante, plate, j'aurais presque put réellement apprécier ce roman.
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Malheureusement pendant tout le dernier quart du livre, l'histoire s'essouffle, on a envie de savoir la fin, comment tout ça ce termine mais... On sent vite, trop vite, que l'auteure cherche à finir ce roman, comme si elle avait précipité la fin, forcé les choses à prendre cette tournure. Oui, en bref, la fin est bâclée. Alors que mince il y avait tellement à faire avec l'histoire de base...
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Un roman qui se lit au second ou troisième degré.
Une histoire de blondes sanguinaires qui ne tient pas forcément debout mais on s'attache néanmoins au personnage principal.

Hazel, canadienne immigrée à New York pour ses études se découvre enceinte de son professeur, un homme marié. En même temps qu'elle apprend sa grossesse, des attaques meurtrières ont lieu un peu partout dans New York, touchant exclusivement les femmes blondes, qu'elles soient blondes naturellement, méchées, teintes ou rasées, mères au foyer, hôtesses de l'air, agente immobilières ou chefs d'entreprise.
Elle va alors chercher à rentrer à Toronto tant bien que mal.

Je ne sais pas trop quoi dire sur ce roman ... tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Asphalte pour m'avoir donné l'occasion de lire ce roman dans le cadre du dernier Masse critique.

Je m'attendais à un certain type de roman, le récit est jugé par l'éditeur comme étant "drôle et glaçant" sur la quatrième de couverture. J'avouerais que je n'ai pas du tout retrouvé la dimension humoristique. J'admet que le spitch en lui même a quelque chose de drôle en effet, sur papier : Des blondes qui cessent d'être des sujets de désirs pour devenir les bêtes noirs de la société moderne et finissent par se faire raser la tête pour ne pas attraper le fameux virus. Cependant, je trouve que le sujet a plutôt été traité de manière mélancolique, désabusée... Et j'ai trouvé le rythme plutôt lent.
Le fait qu'Hazel raconte son histoire à son bébé est intéressant mais j'ai trouvé certains termes dérangeants. Ces termes désignent entre autre la façon qu'elle a de désigner le bébé qui grandit dans son ventre. Ils auraient pu faire partie du comique dans le récit si l'ambiance du roman n'avait pas été aussi triste.
Je ne m'attendais pas du tout à cela. Cela n'a pas constitué une bonne surprise à proprement parlé et a rendu ma lecture laborieuse.

La critique des critères de beauté de notre société est bien présente mais j'ai trouvé que cela aurait pu être plus creusé. Bref, ma lecture a été trop linéaire et peu accrocheuse.