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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il était une fois la RDA et Norbert Paulini, né parmi les livres rares et anciens, élevé parmi ces mêmes livres rares et anciens et pour lesquels il reprit le flambeau de sa mère trop tôt morte : bouquiniste à Dresde ! Sa renommée s'étendit et sa boutique considérée comme un espace de liberté subversive !

Intransigeant sur la question de la littérature et des livres anciens, les temps modernes ne figuraient pas dans son échelle d'intérêt et la chute du Mur de Berlin ne fit que le repousser dans ses extrêmes !

La réunification vida sa boutique, exacerba son rejet de toutes les nouveautés mais aussi de remise en question et le poussa à la radicalisation.

Une première partie en biographie de Paulini, la seconde fait apparaître l'auteur de cette biographie et une éditrice de l'ouest et c'est à partir de là que j'ai un peu perdue car je n'ai pas saisi où celui-ci voulait nous emmener ! Même si l'écriture m'a beaucoup plu, je suis passée à côté d'une bonne partie du livre et même en lisant les chroniques de celles et ceux qui ont beaucoup aimé, je n'ai toujours pas saisi le voeu d'Ingo Schulze.

Il y a des moments et des thèmes propices et d'autres pas !

#Debravesethonnêtesmeurtriers #NetGalleyFrance

Challenge ABC des titres 2023/2024
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Un titre intrigant…
Le titre du dernier roman d'Ingo Schulze m'a laissée perplexe. L'illustration de couverture, deux énormes blocs de béton avec des rayonnages de bibliothèques évoquant une gigantesque prison, fait froid dans le dos. Les livres, au lieu d'ouvrir sur le monde, enferment et séparent les univers. Quel paradoxe ! Puisque l'histoire se déroule en ex-RDA, avant et après la chute du Mur, je n'ai pu penser qu'à la Stasi et à une bande de criminels « bien sous tous rapports » en son sein. Fausse piste… on n'est pas chez David Young (Stasi Block, Ed. 10/18) !
Le roman est intéressant, quoique curieusement construit en trois sections inégales. Un narrateur et une narratrice se succèdent dans la conduite du récit. La première partie s'achève au milieu d'une phrase. J'ai cru à un défaut d'impression. Je ne dois pas être la seule à avoir pensé à retourner l'opus à son distributeur. Cette interruption brutale est volontaire — et sommaire comme procédé. Agacée, j'ai failli laisser tomber ma lecture.
Finalement, l'auteur moqueur a réussi à me captiver. Il faut lire le livre comme un roman psychologique, non comme un roman historique. On n'apprend quasiment rien sur la RDA, décrite par petites touches ironiques et « ostalgiques ». L'histoire se déroule dans une librairie d'ouvrages rares et anciens, coupée du monde et de ses réalités. Des passionnés de lecture trouvent chez le libraire Paulini un havre de culture hors du temps. Pas de politique, pas de contestation, pas de dissidence, hormis la mention d'un nom ou deux, faisant figure d'alibis (Ernst Bloch, Rudolf Bahro). le narrateur avoue en passant avoir connu une jeunesse heureuse en RDA, ce qui explique ses ambiguïtés dans l'évocation d'un régime qualifié par d'autres de dictature. L'inévitable surveillance politique de la Stasi, imperceptible dans la première partie n'est révélée qu'après coup, dans une banalisation qui est un parti pris.
Bien plus redoutables semblent être les dérives ultérieures de l'extrême droite gagnant une partie de la population. Mais ce n'est pas non plus de cette fange qu'émergent les « braves et honnêtes meurtriers ». Qui sont-ils ? D'ailleurs, pourquoi ce pluriel qui parait désigner une organisation ou un groupe d'assassins ? de quelle mafia s'agit-il ? Rien n'est élucidé. le titre serait-il une promesse non tenue ? L'ellipse dans laquelle se complaît le narrateur laisse le lecteur, parvenu sans ennui au bout d'un récit alambiqué, songeur et indécis… À lui de décider. C'était peut-être le but ?
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Norbert Paulini est antiquaire a Dresde est réputé pour son flair en matière de livres anciens et rares. Seulement quand le mur de Berlin tombe en 1989, les clients se font de plus en plus rare et Paulini subit de plein fouet le désintérêt des clients pour la littérature. Son apprenti nous raconte l'histoire d'un homme passionné par la littérature.
C'est un livre qui m'a plu.
J'ai aimé la plume qui est fluide et immersive.
J'ai aimé l'histoire de cet homme complètement dévoré par sa passion pour la littérature et l'amour des livres. Les livres sont sacrés pour lui. Il se fait un devoir de lire tout ce qu'il vend, il est incollable sur les auteurs classiques. Antiquaire, il se fait un point d'honneur d'avoir les premières éditions. Cependant sa passion l'enferme hors de la réalité et le monde continue de tourner. Il a du mal à être connecté avec le monde qui l'entoure.
On sent l'admiration qu'à l'auteur, qui a été son apprenti, pour Paulini. le libraire a marqué sa vie sans conteste.
Petit bémol parce que je trouve que le titre n'est pas facile à expliquer, on pourrait s'attendre à une enquête ou à un polar, ce qui n'est pas le cas. Par ailleurs, je trouve également que l'on ne ressent pas suffisamment le contexte historique.
Il n'en reste pas moins que ce livre m'a fait passé un bon moment de lecture.
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