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4,51

sur 361 notes
Pfiou, cette couverture... Je dois l'avouer, elle m'hypnotise depuis la première fois que mon regard a croisé celui d'Harleen. Je la trouve magnifique et surtout particulièrement magnétique. Cette Harleen déboussolée, cette bascule entre Harleen et Harley... tout ça me noue les entrailles quand je regarde cette couverture. Cependant, n'étant pas une grande lectrice de comics (Sandman, Preacher, et c'est tout pour le moment), je lui ai tourné autour pendant un moment, osant à peine le feuilleter pour ne pas me spoiler. Finalement, on me l'a offert, mettant fin à mes hésitations et, après quelques jours pour attendre « le bon moment », j'ai plongé dans ma lecture.

Et ô merveille, les promesses de la couverture ont été tenues.

Graphiquement tout d'abord. Les illustrations intérieures sont superbes. J'ai mis, pour lire ce comics, un temps disproportionné au nombre de pages tant je suis restée bloquée sur le tombé d'une chevelure, sur un mouvement, sur une attitude, sur une expression, ou, à l'instar de la couverture, sur un regard. Stjepan Sejic m'a scotchée par les émotions qu'il parvient à faire passer dans les visages de ses protagonistes. (Qu'il est difficile de retransmettre l'émerveillement qui tend davantage à museler mon esprit qu'à le rendre prolixe...).
De plus, certaines scènes sont sublimées dans des pleines pages, ce qui les rend encore plus fortes et visuellement marquantes.

Scénaristiquement ensuite. Ma culture de Gotham, Batman et compagnie se limite aux films et à ces petites choses que l'on connaît sans savoir comment, de la culture générale dirais-je ; je n'ai jamais lu un seul comics sur ce sujet (trop de tomes, trop de versions, trop d'auteurs et d'illustrateurs pour que je m'y retrouve). Néanmoins, cet univers a indéniablement quelque chose de fascinant. Quelque chose de cathartique, je crois. Cette ville malfamée et corrompue, en proie à la violence, ces super-vilains aussi dangereux que captivants, cette irrationalité débridée, la démesure... il y a dans toute cette noirceur quelque chose d'attirant, peut-être parce que, heureusement, ce n'est pas notre quotidien. Quoi qu'il en soit, ce livre-ci, c'est en quelque sorte l'histoire que je rêvais de lire sur Gotham, sur le Joker, sur Harley Quinn.

Harleen est un comics focalisé sur la psychologie de ses personnages. L'action est somme toute assez limitée, ce qui n'est nullement un problème pour moi, d'autant plus quand l'intériorité des protagonistes est aussi travaillée et convaincante.
De décisions hasardeuses en cauchemars, on voit cette Harleen, si motivée, enthousiaste, et surtout si pleine de bonnes intentions – terribles bonnes intentions –, lentement glisser au fond du gouffre.
Certes, on connaît la fin, on sait la naissance d'Harley Quinn, mais ce qui importe ici, c'est le chemin qui y mène. Ce n'est pas l'acrobate hypersexualisée qui est au coeur de cette histoire, mais la psychiatre idéaliste, intelligente et travailleuse. Au fil des pages, alors que son état d'esprit évolue, sa garde-robe se modifie légèrement et le rouge, annonciateur de sang et de passion, fait son apparition. Il y a aussi ce Joker des plus enjôleurs, ce fascinant manipulateur qui, impitoyable devant ses acolytes, se fait séducteur avec Harleen. Dès sa première apparition – grandiose –, on sait que l'on ne peut pas se fier à lui, mais son attitude de rock star est aussi irrésistible qu'empoisonnée.

C'est une histoire d'amour malsaine, une histoire d'influence, la domination d'un esprit par un autre jusqu'à le conduire dans des voies inédites. C'est une histoire où de simples mots peuvent se révéler fatidique, où le sourire se fait arme. C'est une histoire tragique et sublime.

Dans son histoire comme à travers ses illustrations, Harleen se révèle un comics très vivant et particulièrement touchant, une intrigue passionnante qui m'a serré les tripes et broyé le coeur. Harleen est tombée amoureuse du Joker et je suis tombée amoureuse d'Harleen.
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Très populaire, Harley Queen est un personnage surreprésenté. Au cinéma, dans les comics, les jeux-vidéos et animations, la groupie du Joker est devenue culte depuis sa création dans la série de Bruce Timm et Paul Dini. Et je ne vais pas le cacher, seule cette première version à gagner mon coeur (ou presque).

Attiré par son dessin, et conseillé par des gens de goûts, je me suis laissé tenter par "Harleen" de Stjepan Sejic. Et ce fut une bonne surprise !

Cette origin story reprend les bases du personnage mais se l'approprie totalement. On est vraiment plongé dans sa psyché, au plus près de ses pensées les plus intimes. Toujours sur la corde raide, elle tangue d'un côté ou l'autre de la morale. Manipulée par une Joker séducteur et glamour, elle évolue progressivement de la terreur à la dévotion aveugle. Une histoire bien menée, où l'on croise tout un éventail d'antagoniste iconiques et où la figure de Batman est presque montrée comme problématique.

Et que dire du dessin ! Les cases sont toutes soignées, très belle. Elles mettent en valeur toute la puissance du récit et de ses personnages.

Une nouvelle vision du personnage intéressante et un comics plaisant. Un bon conseil lecture pour les connaisseurs comme les néophytes.
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On va aller droit au but, j'ai trouvé ce récit sympathique, mais pas aussi bien que la plupart des lecteurs qui le trouve excellent.
Pourquoi ?
Déjà, je ne suis pas particulièrement fan des personnages d'Harley Quinn et du Joker.
Mais alors, pourquoi lire ce titre ?
Eh bien parce qu'on nous vend ce récit comme ne parlant pas de Harley Quinn, mais de Harleen Quinzel, la jeune psychologue qui s'était mis en tête de "guérir" le Joker et qui a fini par perdre la tête à son contact.
Et si c'est en effet ce qu'on nous sert, la manière dont cela est fait ne m'a que moyennement convaincu.
J'ai bien aimé le début, la jeune psy en quête de reconnaissance qui se lance dans une tâche des plus compliqué. le début des entretiens entre Harleen et le Joker qui laissent penser que Harleen en femme intelligente arrive à mener sa barque (même si on connait très bien le déroulement de l'histoire). Par contre, j'ai beaucoup moins aimé la suite que je trouve trop abrupte, le changement de personnalité d'Harleen me semble trop rapide, elle succombe aux "charmes" du Joker qui la manipule et ce n'est pas cela qui me dérange (vu qu'on sait très bien que ça se passe comme ça), c'est la vitesse à laquelle cela se produit.
On sait que le Joker est un manipulateur mais voir le Dr Quinzel se faire manipuler à une telle vitesse me dérange.
J'avais envie de voir une femme forte qui se faisait manipuler peu à peu et j'ai plutôt assisté à une femme en manque de reconnaissance qui s'est jeté dans la gueule du loup.
Le récit reste pour moi correct mais j'avoue que j'en espérait plus.
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Harleen, est une jeune psychiatre pleine d'espoir et ayant pour ambition de sauver les criminels en essayant de comprendre comment ils en sont arrivés là. Sa vie va basculer lorsqu'elle croise la route du Joker dont elle tombera éperdument amoureuse et à qui elle voudra plaire plus que tout.

Ce livre reprend les origines d'Harley Quinn et comment son amour pour le Joker va grandir et l'envahir.
Nous adorons la couverture, le dessin, la couleur, le rythme, la narration importante, le récit psychologique avec le questionnement intérieur d'Harleen tout au long de son cheminement vers son destin.⠀⠀

C'est un comics d'une grande force qui nous démontre comment ce basculement peut tout changer à nos vies et nous emmener loin lorsque nous cédons à nos envies les plus passionnées malgré une force intérieure qui nous alerte et nous dit que nous devrions nous abstenir.

C'est une oeuvre fascinante et intelligente qui mérite le détour !
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Beaucoup de plaisir sur cette BD, j'ai passé un bon moment.
Elle m'aura donné envie de lire d'autres histoires sur Harley Quinn et ça c'est plutôt inattendu.
L'ambiance n'est pas sans rappeler le film du joker sortie l'année dernière, sombre et psychologique.
Personnellement j'aime beaucoup ce genre de scénario dans les comics ou marvels. Ça donne un peu plus de profondeur aux personnages.

Les planches sont très belles, tout est maitrisé, du dessin aux couleurs et même la couverture qui est vraiment top. Stjepan Sejic a vraiment fait du bon boulot.
Ensuite les petites anecdotes à la fin, ça fait toujours plaisir et les illustrations sont superbes.
Franchement si vous ne connaissez pas Harley Quinn et que vous voulez vous y frotter, vous pouvez commencer par cette BD sans hésiter.
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Je ne pouvais qu'être happée par cette couverture percutante de beauté et d'effroi.

Quel ne fut pas mon bonheur de voir que le graphisme de la couverture était identique à celui trouvé dans les planches ! Ce qui, je tiens à le préciser, est très rare pour les comics.

En effet, Stjepan Sejic nous régale de son trait qui frôle la perfection pendant 224 pages où nous sommes, à la manière d'un thriller, tenu en haleine face à l'inéluctable destin de celle qui deviendra bientôt Harley Queen.

On assiste donc au fil du récit à la lente métamorphose de cette psychiatre brillante mandatée à l'asile d'Arkham dans le cadre de ses recherches sur l'empathie (ou plutôt l'apathie) des plus grands criminels de Gotham.

Hélas, le Joker, qui deviendra rapidement son sujet d'étude préféré, va réussir à tisser une relation entre fascination et répulsion avec cette jeune thérapeute.

Stjepan Sejic réussi le tour de force de nous dresser un portrait psychologique tout en nuances d'une Harley beaucoup plus profonde que celle que l'on peut croiser dans les comics de Batman ou dans les films.

J'appelle de tous mes voeux une suite de la métamorphose d'Harleen en Harley et vais suivre avec un grand intérêt le travail de cet auteur !
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Je lis beaucoup de mangas, de romans, de bandes dessinées mais pas de comics. Une exception donc pour "Harleen" que j'ai beaucoup vu passer sur les réseaux sociaux, surtout Instagram. En plus d'Harley Quinn, le personnage grâce auquel on ne s'ennuie pas devant le film "Suicide Squad" 😇, on découvre Harvey Dent ou Poison Ivy au fil des pages. Les illustrations sont magnifiques, parfois en double page, avec un jeu sur les couleurs puisque la couleur rouge domine de plus en plus à mesure que la catabase du personnage principal s'effectue, inéluctable et tragique. Dans le domaine de la pop culture avec ses vilains et ses héros qui s'affrontent à Gotham City, la psychologue Harleen Quinzeel qui s'enfonce dans la folie qu'elle aurait voulu combattre est une figure fascinante car paradoxale, et ce volume, très dense, raconte comment elle a rencontré le Joker et est devenue Harley Quinn... mais pas seulement.
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La jeune Harleen Quinzel est une ambitieuse psychologue qui va débuter une étude controversée sur les patients de l'asile d'Arkham. Son but ? Prouver que le mal n'est pas inné, que l'on ne devient monstrueux qu'à force de souffrance.
Mais juste avant de prendre son poste sa route va croiser celle du plus célèbre criminel de Gotham : le Joker. La rencontre est brève mais va laisser des traces. Lentement, insidieusement, ce charismatique meurtrier va s'installer dans sa tête, puis dans son coeur.
C'est le début d'une lente descente aux enfers pour cette jeune femme intelligente, qui ne cesse de croire qu'elle maitrise la situation, rencontre après rencontre, jusqu'au basculement final, qui sera sans retour.

Stjepan Sejic propose une origin story troublante et nous plonge dans les prémices de la relation entre Harley Quinn et le Joker. Batman, Harvey Dent, mais surtout Harleen elle-même, tous les personnages sont travaillés avec soin et extrêmement attachants.
Plus encore que le scénario, c'est l'univers graphique, d'une beauté et d'une noirceur absolues, qui bouleverse le plus ; certaines planches dégagent une telle puissance qu'elles nous laissent comme subjugués, incapables de détourner le regard pendant de longues secondes.

Avec Harleen, Sejic est au sommet de son art : on plonge dans son récit comme dans un cauchemar et son oeuvre reste, son oeuvre blesse.
Malgré tout, comme Harleen, on en redemande.
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C'est Dark ! C'est dérangeant ! C'est troublant !
C'est génial !

Plongé progressive dans la folie du Joker... on bascule avec Harleen Quinzey... On sent les failles s'insinuer en elle (et en nous...)... on la sent perdre pied... le point de non-retour est proche...

Un one-shot de grande qualité !
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Une lecture puissante et intense. Une histoire qui m'a totalement happée. Un récit extrêmement bien mené, assez long et détaillé sans pour autant être redondant.

Une BD violente, sombre, sanglante, à l'image de Gotham. de la violence et des meurtres qui, à mon sens, servent malheureusement très bien le récit. ⚠ Attention donc aux âmes sensibles.

Une BD basée sur une relation dérangeante. Oui, la relation de Harley Quinn et Joker est loin d'être saine. Qui oserait dire le contraire?

De sublimes planches, avec des dessins très réalistes. Sans exagérer, certaines m'ont laissées sans voix! Et c'est clairement l'un des points forts de ''Harleen''.

Ce qui est certain c'est que je ne pensais vraiment pas accrocher à cette histoire. Et pourtant, j'ai adoré ma lecture. Une BD qui selon moi, saura ravir les fans de Batman.
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