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Voilà un livre un peu déroutant que je qualifierai finalement d'absurde.
Le héros qui est également le narrateur raconte son incursion dans un pays ignoré des cartes, la Norlande, situé au coeur du Bénélux en quelque sorte. Paul Maréchal décide de s'y inscrire à l'université pour suivre des cours de langues germaniques mais ce qu'il découvre est bien loin de ce qu'il imaginait.
Non seulement ce pays et ses habitants sont ultrapolicés et semblent ignorer ce qui forme l'incivilité et la délinquance dans les autres pays mais leur bonheur se constitue d'une gentille routine alimentée de flans au caramel.
Paul est tout d'abord séduit par des conditions de vie propres et calmes puis un peu écoeuré et il tente des écarts mais finalement effrayé par l'inertie et la mollesse de ses camarades d'étude.
L'idée est intéressante mais j'avoue ne pas avoir trouvé cette lecture passionnante.
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J'ai passé un très bon moment de lecture avec Bienvenue en Norlande.

Ce roman, sous couvert de nous faire passe un moment désopilant, est une véritable critique du comportement humain et de la dérive d'une politique mise en place à la base pour le bien de tous.

Fraîchement diplômé du bac, Paul Maréchal décide d'aller étudier les langues germaniques en Norlande, un pays peu (voire pas) connu, situé entre la France, l'Allemagne, le Luxembourg et la Belgique.

Très vite, il se pose des question sur ce pays dont personne ne parle, où la plupart des gens ont pour nom de famille Norlander et ont un comportement irréprochable, où la météo est toujours égale au degré près et où absolument tout le monde est fan de flan au caramel...

Le malaise le gagne rapidement lorsqu'il se rend compte que tout le monde est surveillé et que chacun a un casier judiciaire à points.

Au début sceptique sur ce mode de fonctionnement, il se rend compte que ce mode de vie est addictif.

Il perd 1000 points en étant impoli? Qu'à cela ne tienne, il fera son possible pour en gagner 2000 en aidant un aveugle à traverser la route!

Tout cela le rend esclave de son comportement, et au final il se rend compte que cette idée géniale pour maintenir l'ordre et le calme, peut rapidement se retourner contre soi!

Je n'en dirai pas plus car selon moi il faut découvrir la suite du récit par soi-même!

Le machiavélisme et la machination et l'humour sont à l'ordre du jour avec Bienvenue en Norlande que j'ai beaucoup apprécié!

Un roman sans prétention, dont on n'entend peu parler...

Dommage car entre deux gros pavés de la rentrée littéraire, il apporte un peu d'air frais et une bonne tranche de rire!
Lien : http://leslivresdagathe.over..
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Le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce livre est : désopilant. Ce roman court (179 pages) est un condensé d'humour, de bons mots et d'ironie. D'autant plus que le héros a un sens de l'humour et de la répartie qui correspond parfaitement au mien. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas ri autant en lisant. Mais les qualités de cet ouvrage ne se confinent pas au seul fait qu'il prête à sourire. Il fait également réfléchir.

Le début du roman est assez énigmatique. Quelle est donc cette contrée si proche (trois bonnes heures de voiture et on y est) et à la fois si mystérieuse ? Un pays certes petit, mais qui ne fait jamais parler de lui, ni en bien, ni – et certainement pas – en mal. Un taux de criminalité proche de zéro, pas de prison, des habitants on ne peut plus courtois, voire irréprochables, mais aussi une météo fixe toute l'année, une population exclusivement végétarienne et au goût (très ?) prononcé pour le flan au caramel. Au début du roman, on découvre avec le narrateur, Paul, un type bien, la vie quotidienne en Norlande et on entrevoit petit à petit le système en place dans ce charmant pays, ainsi que les conséquences que celui-ci peut avoir sur le comportement des gens. Si le concept du pays parfait de prime abord, mais qui se révèle abject au final n'est pas neuf, le livre n'en demeure pas moins agréable et prenant, avec encore et toujours cette dose d'humour décapant.

Toutefois, après un début plus que prometteur et enthousiasmant, les choses se sont un peu tassées et j'ai parfois eu l'impression que l'auteur s'égarait quelque peu, qu'elle voulait trop en faire pour montrer le ridicule de la situation et que de fait, elle tombait dans la surenchère (bien que la scène du tribunal soit tout bonnement à mourir de rire). J'ai dès lors eu plus de difficulté à marcher dans l'intrigue qui devenait parfois un peu trop loufoque à mon goût. Je trouve cela un peu dommage, car j'ai refermé ce livre avec un léger goût de trop peu, alors qu'après cent pages, je le portais aux nues. Mais attention, le sentiment général est très positif.

Que retenir de ce livre ? Hé bien, c'est drôle, ça fait beaucoup réfléchir sur les dérives de l'informatisation à outrance, c'est drôle et surtout ça vous dégoûte du flan au caramel. Je remercie vivement Genèse Éditions et Babelio qui m'ont permis de découvrir non seulement ce livre, mais également cet auteur que je compte bien lire à nouveau.
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Bienvenue en Norlande est le deuxième roman de Véronique Sels. Publiés aux Editions Genèse, ce roman de moins de 200 pages est mis en vente à 20,50€. Un prix élevé mais l'objet est vraiment sympa, avec une couverture que j'apprécie énormément ! Qu'en est-il de l'histoire ?

Nous suivons Paul Maréchal, un français fraîchement diplômé du bac, qui décide de passer une année universitaire à l'étranger. Il choisit pour cela la Norlande, un petit pays de 2000 habitants à la frontière luxembourgeoise. Mais arrivé là-bas, il va se heurter aux coutumes très étranges des norlandais... Révolté, il va découvrir la face cachée de ce pays parfait... Mais n'est-il déjà pas trop tard pour lui ?

S'il me fallait dire en quelques mots ce que j'ai pensé de ce livre, je le définirais ainsi : "Bizarre" ou "Très étrange". En effet, ce roman est un mélange de roman contemporain de par son style et l'histoire. Mais la Norlande, qui est un pays inventé, a tout d'une société dystopique. C'est un mélange de deux genres qui donne ce livre très particulier.

Je ne peux dire que m'être vraiment attachée à Paul. Je crois que je ne le comprenais pas forcément et le sentiment que j'éprouvais pour lui se rapprochait davantage de la pitié que de la compassion.
Les Norlandais, quant à eux, ne m'ont pas plus du tout. Apathiques et tout aussi étranges que leur société, j'avais envie de les secouer, d'en prendre un pour taper sur les autres... Et pourtant, en y regardant bien, l'auteur ne nous dresse pas contre eux...

J'ai lu ce roman en très peu de temps, non par addictivité mais par curiosité. Je ne comprenais pas ce qui se passait, ce qui se cachait derrière tout ça. Quel était le but ? Comment cela allait-il terminer pour Paul ? J'avoue n'avoir toujours pas compris le but même après avoir laissé reposer le livre quelques jours mais j'ai eu mes réponses.

Je garde un goût un peu d'inachevé de ce roman. Comme s'il manquait une suite. La fin, bien que satisfaisante, m'a un peu laissée sur ma faim. Néanmoins, j'ai apprécié cette lecture et la découverte d'une auteure qui nous propose ici, un roman tout à fait atypique.

Que conclure ?

Ce roman mélangeant du contemporain et de la dystopie, est un cocktail étrange mais qu'on apprécie rapidement. C'est la curiosité et l'incompréhension, davantage que l'addictivité, qui nous pousse à tourner les pages de ce roman. Bien qu'étrange, ce livre est vraiment sympathique et innovant, malgré un petit goût d'inachevé.
Je le recommande aux lecteurs cherchant de nouvelles saveurs en matière de lecture.
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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J'ai été séduite d'emblée par ce livre. Moins par son thème à proprement parler – un pays où l'on vit à l'ère de l'e-moralité, où la morale est électronique et comptable, où chacun de nos faits et gestes est rémunéré en bons et en mauvais points – que par la façon tout à fait personnelle qu'a l'auteur de reprendre ce thème orwelien pour nous offrir un conte moral hilarant, cinglant, exacerbant les dérives de notre société sur un ton aussi léger qu'inquiétant. Comme si l'auteur voulait nous dire « Riez, riez, on verra bien qui rira le dernier… » Paul, le héros, pourrait être n'importe le/laquelle d'entre nous. Et la manière dont il va peu à peu basculer du côté obscur, pourrait être la nôtre.
Et au moment où l'on s'attend à ce que ce héros soit rattrapé par ses actes, on découvre avec jubilation qu'il n'en est rien, qu'il va devoir faire le grand ménage tout seul, se débrouiller avec sa conscience, payer sa dette avec les moyens du bord. Là où toute l'originalité du propos, toute la fraicheur du récit qui sans prétention aucune, nous invite à la plus grande vigilance envers le monde dans lequel on vit, certes, mais aussi envers nous-même.
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De verts pâturages. Une délinquance proche de zéro. Pas l'ombre d'une crise économique. le paradis en somme, sauf que… le prix de ce paradis est exorbitant. Bienvenue en Norlande commence comme un roman classique et nous fait glisser lentement dans l'absurdité d'un futur proche pour le moins inquiétant. 200 pages de bonheur. Encore que le mot « bonheur » ne s'y prête qu'à moitié. 200 pages de réflexion, en tous cas.
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L'auteur nous raconte la vie d'un étudiant étranger en Norlande, un tout petit pays imaginaire situé entre l'Allemagne, la France et la Belgique. A Norlande, il n'y a pas de voleur, pas de tricheur, pas de méchant, pas de vilain ; tout le monde est végétarien, tout le monde traverse dans les clous et respecte son voisin. Tout le monde dispose d'un casier judiciaire à points (points bonus, points malus) et de votre comportement dépendra ce nombre de points. Bien que l'idée soit bonne, elle a déjà été vue dans de nombreux livres ou films qui s'imaginent eux aussi une société parfaite et rien dans le récit ne permettra à l'écrivain de distinguer son histoire des autres, à part peut être l'ironie dont sont empreints la société et le système qu'elle décrit.

L'auteur ne semble s'intéresser qu'aux faits ; en même pas deux cents pages, elle nous décrira près de deux ans de la vie de Paul, l'"Anorlandais" venu étudier la langue germanique du pays sans pour autant passer du temps à nous parler de ses émotions. C'est dommage pour un texte écrit à la première personne. Paul tombe amoureux ; jamais il ne décrira ce qu'il se passe dans son coeur lorsqu'il parlera de Ann. Paul tue trois hommes ; jamais il ne parlera de ses sentiments et de ses peurs lorsqu'il découpera l'un d'eux en petits cubes.

Paul semble être alors un personnage universel mais bien trop banal et superficiel. le texte est presque tout entièrement superficiel ; le récit est court (et prévisible) et il manquerait de s'attarder un peu par-ci par-là sur quelques évènements ou quelques explications. le style d'écriture est quant à lui plutôt plaisant. On apprécie la répartie qu'à le personnage principal et l'humour qu'il glisse juste comme il faut ici et là dans ce qu'il nous raconte. Bien qu'il semble incomplet, Paul est un personnage attachant de part la façon dont il s'exprime. Mais on l'oubliera vite au profit d'autres personnages plus humains et plus expressifs.
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