Sid a accepté une mission, rejoindre à bord d'un vaisseau-cargo, sans équipage ni aucune aide, la lointaine étoile Aldébarran. Sid aime piloter, la seule manoeuvre qui l'inquiète un peu est l'amarrage sans qu'il puisse en comprendre le motif.
Il ne se souvient plus des échanges avec l'individu qui lui a confié cette mission. Sa première escale est Cap Harris, son point de ravitaillement. Lorsqu'il y arrive, seule une voix dématérialisée lui répond lorsqu'il signale une chute de température dans la soute. En effet, en chemin, il ne s'alimente pas, ne dort pas non plus. Il réduit la consommation du vaisseau en passant en pilotage automatique. Et il rêve qu'il est capitaine d'un bateau de pêche.Il furette et descend à la soute qui ne contient que six boîtes de métal. le froid perdure et il s'aperçoit qu'il émane des boîtes. « Il sentait son squelette s'envelopper d'une fine croûte de métal glacial ».Jusqu'au Cap les alertes vont perdurer.
Quittant Cap Harris il prend note de son plan de vol, direction l'Etoile d'Aldébarran , la douzième station étant Alskaa. Sa solitude est totale. Sid se croit seul au monde. Puis, au hasard d'un de ses déambulations il découvre son visage, déformé. Et tout dérape dans son esprit. Est-il en train de rêver encore ? Est-ce la réalité ? Quelles sont ces voix qu'il entend ?
J'arrête ici l'aperçu de cette nouvelle. La chute est très bien amenée, le rythme est géré à la perfection disséminant des indices par-ci par-là de façon judicieuse et l'idée est tout simplement géniale. Enfin, moi j'adhère complètement à ce space-opera et vous le conseille chaudement.
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