Big Easy

Nouvelle Orléans, années 50.
Josie, 17 ans, est bien mal partie dans la vie : un père inconnu et une mère prostituée dans une maison close, sans culture et sans scrupules. La réputation de la jeune fille est entachée et pour beaucoup, elle suivra le même chemin que sa mère. Rires gras, moqueries et allusions perverses sont donc monnaie courante pour Josie... Mais c'est sans compter son intelligence et sa persévérance. Quelques rencontres miraculeuses dans la librairie où elle travaille lui rendent l'espoir d'un avenir meilleur : et si elle-aussi allait l'université ? Et pourquoi pas celle de Smith, très réputée et moderne, loin de ce Sud traditionaliste ?
Pour obtenir son admission, Josie devra se battre, accepter d'être parfois à la limite de la légalité, et bien souvent mentir...
Quel magnifique personnage que cette Josie !! Timide, humiliée, mais battante et lumineuse.
Alors oui, il y a un meurtre et une enquête qui apportent un tournant policier au roman, mais c'est surtout un récit initiatique qui nous est conté, le très beau portrait d'une jeune fille qui peu à peu brise sa coquille... Autour d'elles gravitent des personnages secondaires plein d'amour : Cookie, le vieux chauffeur, Willie la patronne de la maison close, Jesse, l'amoureux secret, Patrick, le patron de la librairie... et tous ces gens qui, à leur façon, aident et encouragent Josie à s'en sortir et redonnent force à ses rêves...
Le seul petit regret réside dans la faiblesse du contexte historique et géographique : on découvre bien peu de choses sur la Nouvelle Orléans de l'époque... et c'est dommage...

Ce livre parle de la mafia américaine, avec toutes ces choses cachées mais pourtant bien réelles à l'époque et encore maintenant...
Il montre la perversité des ces gens envers des personnes sensibles de devoir y participer pour pouvoir gagner leur vie.

Une galerie de personnages savoureux tournant autour d'une héroïne vraiment attachante.
Jeune fille moderne et indépendante, Josie refuse le destin minable que tout le monde lui prédit dans Le Quartier français. Non, elle ne suivra pas le chemin de sa mère, même si elle fait du ménage dans la maison close et bénéficie de la protection de sa tenancière, Willie. Grâce aux activités de ses "nièces", Willie est devenue une femme riche et influente... dans son petit cercle d'affaires uniquement. Pour elle, les "cacahuètes salées" ne fréquentent pas les "petits fours"... Mais Josie voit plus grand, plus loin, "obsédée par les quartiers chics et les chroniques mondaines". Elle rêve d'études universitaires, dans un établissement prestigieux, tout au nord du pays. En se liant d'amitié avec Charlotte l'étudiante, elle touche du doigt ce monde de riches qu'elle convoite. Monde doré qui révèle pourtant quelques grossières fissures...
Et surtout, Josie en a assez d'être "montrée du doigt comme la fille d'une prostituée", d'être lorgnée pour ses vêtements défraîchis... Quelle humiliation ! Et s'inventer un prénom chic ("Josephine", comme dans Les quatre filles du Dr March), n'y changera rien. Alors elle se ressource dans la lecture, enrichissant en même temps ses connaissances. Avec son ami Patrick, le fils du libraire, la littérature devient un jeu et le récit est égrené de références (Dickens, Jane Austen, Fitzgerald...). le pauvre a bien besoin qu'on lui change les idées, avec son père Charlie qui perd la tête... Dans le petit monde de Josie, il y a aussi Jesse le motard fleuriste au charme sauvage, et puis Cokie, le vieux chauffeur de Willie avec son accent typique : deux autres protecteurs constamment dans son sillage et qui l'encouragent à s'émanciper... même s'ils ne manquent pas de tenir Willie informée: dans le quartier, tout le monde sait tout sur tout le monde... Et c'est aussi à ça que veut échapper notre Josie si avide de liberté.
L'intrigue tourne autour de deux grandes thématiques : les manoeuvres de l'héroïne pour s'inscrire à l'université, et le mystère autour de la mort de Forrest Hearne le gentleman. Pour l'université, Josie a besoin d'une lettre de recommandation et d'argent. le tout est de les obtenir sans se pervertir... Quant au meurtre de Hearne, la jeune fille se sent concernée non seulement "parce que ce monsieur respectable s'était rendu compte que, loin d'être une bonne à rien, elle était une fille bien", et aussi parce que sa mère et son mafieux de compagnon semblent y être mêlés. Ils risquent de faire pression sur elle pour leur servir d'alibi... Or voilà longtemps que Josie ne se sent plus aucune affinité avec cette femme superficielle et dépravée, mère ignoble qui a envers elle des paroles et des actes si durs.
Un roman aux allures de polar dans l'ambiance Nouvelle-Orléans, qui nous embarque au fil des pages dans une écriture fluide et prenante. C'est avec regret que l'on quitte Josie !
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Josie, 17 ans, vit dans Le Quartier français de la Nouvelle Orléans. Au milieu de la prostitution, de la mafia et du crime, elle aspire à un avenir meilleur : quitter The Big Easy et entrer dans une prestigieuse université.

Un superbe récit mêlant romance et polar. L'histoire d'une jeune femme indépendante qui fait tout pour fuir son passé et sa condition sociale.
Comment voler lorsqu'on s'acharne à nous briser les ailes ?

L'écriture de l'auteur est agréable, un peu simple mais on se laisse vite entraîner. Pour tout dire, plus on lit, moins on veut s'arrêter ! Mais il y a un bémol qui m'a gêné parfois, c'est la traduction qui n'est pas toujours excellente.. C'est dommage.
Pour ce qui est de l'intrigue, c'est une histoire plutôt originale, cette jeune fille dont la vie est entourée de dépravés et qui vit d'espoirs malgré le sort qui continue de s'acharner sur elle. Même s'il y a quelques maladresses ou incohérences parfois, c'est une histoire qui reste très sympathique à suivre. le rythme est maintenu par des péripéties régulières. Il est également dommage que certaines choses soient si prévisibles, mais bon..
Pour ce qui est des personnages, parlons tout d'abord de Josie. On s'attache à elle dès le début, dans sa situation peu enviable, mais qui arrive à plutôt bien s'en sortir même si on approuve pas toujours ses choix. A elle seule quasiment, elle offre une sorte de rayon de soleil au quartier français, ce quartier des bas-fonds où tout est sombre (mais l'on pourrait ajouter à ce rayon de soleil Cokie, Willie et ses "nièces", Patrick, Charlie, Jesse et Charlotte). Josie, c'est le contraste, celui de la pureté dans un monde perverti. Même si elle est à deux doigts de tomber dans les mêmes filets que sa mère pour obtenir de l'argent, on croit en elle car on sait qu'elle fait tout pour ne pas être associé à l'image d'une putain. Sa force est admirable, mais quand elle craque, ça fait du bien découvrir sa vulnérabilité. La sorte de triangle amoureux entre, Patrick et Jesse est sympathique. Ne parlons pas de sa mère qui est son exacte contraire, mauvaise jusqu'à la moelle. Mais Willie, contre qui on a un peu de réserve au début, fait office de mère de substitution à Josie, elle l'a protège vraiment et on arrive à s'attacher à une tenancière de bordel.
On retrouve donc dans ce roman des thèmes comme l'amour, la corruption, l'espoir, l'amitié, la mort, l'argent et la mafia... La fin reste assez ouverte et pas trop happy-end, ce qui ne rend pas le roman niais
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Cela faisait un moment que ce livre me faisait de l’œil dans les rayonnages... A Noël, j'ai fait un premier pas en l'offrant à ma sœur ( c'est chouette une sœur de 15 ans, ça permet de lire encore plus de littérature ado) Et le voilà enfin terminé... Voilà un livre qui donne envie de s'évader!

Josie, ou Jo, pour les intimes, fille de prostituée, femme de ménage dans un bordel et libraire dans le "Vieux carré", quartier populaire de New Orleans rêve d'un avenir meilleur... Les romans qu'elle dévore l'aident à s'échapper du quotidien et à s'imaginer se sortir du marasme social dans lequel elle est née, à l'instar de l'un de se personnages préférés, David Copperfield. Pas facile, quand tout semble la relier à la maison close du quartier.

Sa rencontre avec Charlotte, étudiante de la célèbre université Smith, dans le Massachusetts, va pourtant donner un but à ses aspirations... Si seulement sa mère, irresponsable à souhait; ne l'avait pas embarquée dans une sordide affaire!

Bien écrit et enlevé, le roman de Ruta Sepetys nous plonge dans la Nouvelle-Orléans des années 1950, et nous livre, dans une atmosphère vivante arrosée d'amour, de belle littérature, de musique, mais aussi de Mafia, histoires de mœurs, vols, meurtre... un véritable conte de fée des temps moderne, avec une ribambelle de personnages secondaires tous très réussis.

"Big easy" est un véritable coup de coeur. Non pas que ce roman vous entraîne dans des aventures époustouflantes... mais il vous permet la rencontre avec des personnages attachants, profonds, plein de sensibilités aux prises avec des difficultés que la vie leur inflige.... (une vie de famille compliquée, faire sa place quand on est une fille dans les années 50, un meurtre, la maladie,...)

C'est essentiellement l' histoire de Josie Moraine, dite Jo, 17 ans, la Nouvelle Orléans dans les années 50.

Jo a une vie pas banale, loin de là... Elle vit dans le quartier français de la Nouvelle Orléans, dans un lieu peu ordinaire... une librairie. Elle partage sa vie entre les livres (elle est vendeuse dans cette même librairie), une maison close (où elle fait le ménage, là où travaille sa mère), et les anges gardiens qui veillent sur elle... Il y a le patron de la librairie, il y a Willie, la tenancière de la maison close, son chauffeur, ses amis Patrick et Jesse...

Vous l' aurez compris Jo n' a pas forcément les bonnes cartes en main pour bien démarrer dans la vie... Elle qui n' a qu 'un rêve : intégrer une grande université loin de tout son univers, dans un endroit où personne ne la connaît, où personne ne la jugera en fonction de son univers ni même de sa famille.

C' est un roman qui aborde, certes la vie de Jo mais aussi tout un tas de problématique : le racisme, la mafia, l' homosexualité, l' amitié, les premières émotions amoureuses.. Un roman de 442 p. où la vie de Jo s' égraine au fil des pages, dans un rythme lent mais jamais long, au contraire. On s' attache aux personnages si différents les uns des autres, au profil psychologique quelques fois si troublant pour finir par se surprendre à espérer comme eux et pour eux un avenir meilleur.

L' auteur Ruta Sepetys écrit là son deuxième roman. Une réussite.

Lien : http://biblioado.canalblog.com

L'auteur nous invite au coeur de la Nouvelle-Orléans et nous présente une héroïne sur laquelle la vie s'acharne un peu trop. Sa rage de s'en sortir m'a beaucoup inspirée et les personnages du roman sont souvent très attachants mais j'ai trouvé que l'ensemble du livre était beaucoup trop plat et manquait de finalité. Des longueurs qui ont rendu ma lecture assez laborieuse, une petite déception donc.

Lien : https://myprettybooks.wordpr..

BIG EASY est une petite déception comme on voit souvent, de ces livres qui nous ont plu mais sans plus, dont on en attendait beaucoup en finissant par en recevoir peu. Néanmoins, il reste une lecture plaisante, avec des bons et des mauvais côtés, que j'ai apprécié lire malgré les nombreux (très nombreux) moments de relâchement qui m'ont plus d'une fois donné envie d'abandonner le roman. Mais je me suis accrochée, accrochée, accrochée, et les cinquante dernières pages sont passées presque en coup de vent ! J'ai été surprise de la tournure qu'ont prises les choses, mais je ne m'attendais pas à ce que l’épilogue arrive si vite sans qu'on ait de réelles explications (juste une page pour nous raconter en bref ce qui se passe, je trouve ça franchement abusé), même si j'ai quand même bien aimé la conclusion. La narration manque quant à elle de profondeur, Josie ne s'attarde pas longtemps sur ses sentiments et c'est gonflant à la longue car j'aurais aimé m'attacher à elle, en vain !
Je n'ai pas spécialement envie de m'attarder sur cette lecture outre mesure, je pense vite l'oublier, donc je vous dirais simplement que c'est un roman agréable écrit par une auteure à la plume fluide mais des personnages peu développés pour la plupart, une intrigue passablement ennuyante, une héroïne bien loin de celle que l'on pourrait penser à la lecture du résumé (franchement, faire du chantage pour arriver à ses fins... Elle est tombée bien bas) et surtout une romance presque INEXISTANTE. Voilà, au revoir, des romans plus marquants m'attendent de pied ferme !

L'histoire se passe dans les années 1950, à la Nouvelle-Orléans (surnommée “The Big Easy”), une ville du sud des États-Unis. Josie Moraine a dix-sept ans, et pour elle la vie n'a jusqu'à présent pas été facile : fille d'une prostituée et enfant maltraitée, elle a souffert, à l'école, des regards méprisants de ses camarades de classe. Désormais, Josie partage ses journées entre deux métiers – femme de ménage le matin et libraire l'après-midi. Mais elle rêve de quitter la Nouvelle-Orléans et d'aller à l'université. Sur ce, Josie se trouve mêlée à une sombre affaire de meurtre, dans laquelle sa mère et la mafia locale semblent impliquées… Josie pourra-t-elle réaliser son rêve sans se corrompre ?

L'avis de Zoé, 14 ans : On suit avec émotion les efforts de Josie pour aller à l'université. Les personnages sont attachants et on est impatient de savoir ce qui va leur arriver. Ce livre se lit d'un trait tant on a hâte de savoir la fin ! 

L'avis de la rédaction : Un roman très prenant, avec des personnages hauts en couleurs, peut-être un peu stéréotypés, mais mis en scène avec finesse et subtilité. L'auteur a particulièrement bien réussi à recréer les décors et l'atmosphère d'une époque - les années 1950 - et des bas quartiers de la Nouvelle-Orléans.