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Commissaire Merville tome 5 sur 8
EAN : 978B0CD4JT97L
79 pages
OXYMORON Éditions (29/07/2023)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Alors qu’il vient de passer la soirée à fêter son premier anniversaire de mariage avec son épouse Hélène, le commissaire Henri MERVILLE est mandé pour enquêter sur le meurtre du banquier Decaux.

Celui-ci a été retrouvé mort d’une flèche « au curare » dans la nuque par son valet de chambre.

Face au manque d’indice et au silence de certains des protagonistes, MERVILLE redoute d’échouer dans sa tâche.

Heureusement, l’assassi... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Depuis peu, je m'intéresse à la carrière littéraire du commissaire Henri Merville, un personnage apparu en 1948 dans la collection fasciculaire « Double-Six » chez Nord-éditions.

Si ce qui semble être sa première aventure, en tant qu'inspecteur, « Quatre coups de chevrotines » fut signée Luc Vattier, on retrouve le personnage, inspecteur ou commissaire, sous la plume d'un certain Louis Hellais dans la même collection, puis sous celle de Lydie Servan dans la collection de livrets de 96 pages « le Verrou », dans laquelle au moins un des titres et le résultat d'une réécriture et d'un allongement d'une enquête précédente.

Pour ce qui concerne Lydie Servan – conservons à l'auteur son pseudonyme féminin, puisqu'il y a fort à parier, à la lecture des titres, que l'auteur est une femme, comme peu le confirmer un autre de ses pseudonymes, Lyna Claude – on ne sait rien d'elle si ce n'est qu'elle écrivit principalement des récits sentimentaux même si elle s'est essayée au récit policier à travers les enquêtes de son commissaire Henri Merville.

L'assassin tombe à dix-neuf heures est à l'origine un fascicule de 64 pages publié en 1948 dans la collection « Double-Six » chez Nord-éditions.

Un riche banquier est retrouvé assassiné d'une flèche au curare dans la nuque, chez lui, par son valet de chambre.

Le commissaire Merville qui fête son premier anniversaire de mariage avec son épouse Hélène est appelé en pleine nuit pour s'occuper de l'enquête.

Sur place, il ne découvre aucun indice si ce n'est que la fille de la victime est censée être partie en vadrouille depuis quelques jours et qu'elle semble avoir un soupirant dont Merville ne trouve qu'un prénom et une photo.

Au bout d'une semaine d'enquête, Nelly, la fille, jusqu'ici introuvable, se présente à Merville, mais refuse de dire où elle se trouvait ni de donner l'identité de son soupirant…

On retrouve ici un Merville jeune marié, ce qui semble confirmer que l'écriture et parution de ce titre est liminaire au reste de l'oeuvre bien que « Quatre coups de chevrotines » mette en scène un Henri Merville encore célibataire et inspecteur, mais cette histoire est contée par son épouse, Hélène, écrivain de romans policiers.

On apprend donc ici que Merville a déjà été mariée avec une jeune fille, mais que celle-ci est décédée (on ne sait pas de quoi) et qu'il a ensuite épousé Hélène.

D'ailleurs, celle-ci, présentée dans la plupart des titres comme journaliste et écrivain de romans policiers n'est ici encore que nouvelliste pour un magazine. C'est son boss qui la convie à se mettre à l'écriture de romans policiers.

Ce détail confirme donc que « L'assassin tombe à dix-neuf heures » a été écrit, et est donc paru, avant « Quatre coups de chevrotines ». D'ailleurs, une recherche sur les dates d'impression et les numéros d'impression le confirme.

Mais passons, ce n'est pas le sujet du récit.

Dès cet épisode liminaire, on sent la volonté de l'auteur de donner une place prépondérante à l'épouse du commissaire Merville et a la relation entre elle et son mari. La femme n'est donc pas, ici, reléguée à une portion congrue, mais a bien un rôle à tenir. Et ce, d'autant plus que c'est Hélène qui va découvrir l'identité du meurtrier et, donc, permettre à son mari de résoudre l'affaire.

Cette relation permet d'étoffer un peu le récit, les personnages principaux, ce que l'on trouve rarement dans des récits de moins de 15 000 mots (14 200 pour celui-ci).

Cette particularité dans le monde du fascicule policier permet à son auteur de proposer une autre ambiance que d'ordinaire, ambiance qui ne repose pas sur la seule intrigue et qui donne l'impression d'être face à un texte de plus grande ampleur.

Et comme le tout est mené d'une plume alerte et fluide, cela offre un excellent moment de lecture.

Car, il faut bien l'avouer, si le lecteur ne devait compter que sur la seule intrigue, il serait forcément déçu tant celle-ci est simple et que le rebondissement est usé jusqu'à la corde (le suspect refusant de livrer son alibi, par exemple).

Au final, un premier épisode très prometteur grâce au choix de l'auteur de mettre en avant l'épouse de l'enquêteur et la relation entre les deux époux et, surtout, à la plume fluide de l'auteur.
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