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Premier roman d'Alexandre Seurat, récit haletant et glaçant racontant l'histoire de Diana morte à 8 ans. Inspire d'un fait divers qui a eut lieu dans la Sarthe en 2009 : l'affaire Marina Sabatier.
L'auteur fait témoigner à tour de rôle, un peu comme à la barre presque tous les prantagonistes de cette tragédie et ainsi on découvre Diana via les yeux des autres.

Diana n'est pas née au bon moment et avec les bons parents.
On ne sait jamais ce qu'il se passe derrière les portes fermées des autres.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un livre très court sur une enfant maltraitée puis tuée par ses parents et sur les manquements de tous ceux qui auraient pu et dû empêcher un tel drame.
C'est évidemment bouleversant et très dur, le style simple et direct étant parfaitement adapté au sujet traité.
À lire absolument, sans oublier de regarder le très bon téléfilm correspondant.
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Pfff...
Que dire en refermant ce livre, dans un silence qui résonne des cris de Diana que l'on n'entend jamais dans ce roman. Ces cris dont, d'interrogations en suspicion, les enseignants, les médecins, les services sociaux, les gendarmes et policiers... devinent, redoutent, craignent de comprendre les causes. Maladroite, ça antérime avec maltraitance. Mais quand elle se révèle enfin. Il est trop tard. Fin de l'histoire de Diana. Fin du livre.
Et cette oppression que soulage à peine le fait de me dire que c'est un roman. Mais justement, ce n'est pas romancé. Pour son premier livre, Alexandre Seurat nous propose un texte abrupt, construits à partir de témoignages brefs et incisifs. Une réussite littéraire pour parler d'une vie échouée.
Pfff !
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N°1810 – Décembre 2023.

La maladroiteAlexandre Seurat – Éditions du Rouerge.

La petite Diana, 8 ans a disparu, enlèvement ou fugue. Un avis de recherche est donc diffusé qui intervient à la suite d'un long processus d'investigations autour d'éventuelles maltraitances familiales. Ainsi chaque personne qui a côtoyé l'enfant, membres de sa parentèle ou agents de l'administration, exprime ses remarques, ses critiques, ses craintes au sujet de Diana. La famille évoque ses devoirs mais aussi sa bonne conscience face à ce foyer, ses obsessions, l'irresponsabilité de la mère à la naissance de sa fille, sa passivité, son défaut d'instinct maternel, l'hypocrisie du père, ses failles dans la façon d'éduquer leur enfant, sa manière d'éluder courtoisement les questions embarrassantes à propos des traces visibles sur le corps de Diana, cette volonté parentale de la rendre transparente voire inexistante, de minimiser ce qui ressemble de plus en plus à des privations et à de mauvais traitements et finalement de soustraire la fillette aux différentes enquêtes. On assiste aussi à la mise en oeuvre de la machine administrative, ses rapports et l'usage qu'on en fait, ses procédures, ses insuffisances qui diluent les responsabilités et les obligations, sa volonté de classer cette affaire embarrassante, son souci de ne pas faire de vagues... Il faudra finalement une somme d'actions individuelles, en marge de l'enquête officielle pour faire triompher le bon sens contre la bonne conscience. Face à cette situation la pauvre Diana se montre quasiment complice des violences qui lui sont infligées par les explications voire les justifications qu'elle en donne, se jugeant elle-même malade et maladroite.
La famille est souvent l‘objet d'un mythe avec tout ce qu'il a de merveilleux attaché à l'enfance, une parenthèse un peu idyllique qui souvent prépare mal à la vraie vie, une volonté de voir les parents comme des éducateurs irréprochables alors qu'ils font parfois prévaloir leur intérêts égoïstes et leur appétit de jouissance avant l'intérêt de leur enfant qu'ils sont censés protéger, refusant les aides, sûrs de leur action éducative et de la qualité de leurs fonctions parentales. Nous savons tous que ce métier est difficile et souvent ingrat mais aussi que derrière le masque de la respectabilité et de l'hypocrisie, l'obsession des apparences, les familles sont souvent le lieu des pires exactions, bien bien souvent tues, que cela touche toutes les couches de la société et n'est évidemment pas l'apanage des plus défavorisés. Ce genre d'excès est sans doute à la marge mais n'en met pas moins en évidence un travers bien réel de l'espèce humaine, à cent lieues de l'image idéale qu'on voudrait y attacher, sa volonté d'affirmer son autorité, celle aussi d'abuser de son pouvoir et de ses droits, qui se transmet de générations en générations, les enfants maltraités maltraitant eux-même souvent et malgré eux, leur propre progéniture.
Le style est sans fioritures, mêlant styles direct et indirect, ce qui ne gêne en rien une lecture facile où se mêlent l'effroi d'assister à la lente destruction de cette enfant par ses propres parents et l'épilogue tragique. Ce récit est inspiré d'un fait réel, l'affaire Marina Sabatier, et a fait l'objet d'une adaptation cinématographique d'Eléonore Faucher en 2019.
Un premier roman bouleversant .
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Ce roman traite d'un sujet difficile: la maltraitance d'une enfant. Les témoignages des personnes de la famille s'enchainent avec ceux ayant côtoyé cette petite fille ou qui enquêtent sur ce qui lui est arrivé. L'écriture des témoignages donne l'impression d'un ton dégagé et montre l'impuissance de la plupart de ceux qui ont été plus ou moins proche d'elle, petite fille de 8 ans, victime de trop d'horreur et d'injustice durant sa courte vie. On ne peut pas lâcher le livre avant de l'avoir terminé en se demandant pourquoi cela est-ce si difficile d'empêcher ce genre de chose d'arriver. Pourquoi le système est si complexe que des enfants disparaissent encore en subissant des maltraitances par ceux qui devraient les aimer et les protéger.
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Un récit poignant sur la maltraitance infantile, qui pointe les abérations, les dysfonctionnements, les lourdeurs administratives de notre société dans le domaine de la protection de l'enfance. Une fin malheureusement tragique, mais une histoire qui ne doit plus jamais se reproduire...
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"la maladroite " de Alexandre Seurat
C'est un livre coup de poing, d'une lecture bouleversante,
un premier roman très bien construit, une écriture chirurgicale, nette et précise.
sur un sujet ! important ! la maltraitance enfantile.

On rentre le temps de quelques pages (80 environ)dans l'univers de Diana
petite fille de 8 ans !qui n'a qu'une envie : dêtre aimée par ses parents .
Texte court et poignant qui révolte. Je ne peux en dire plus sans révéler la teneur du livre.
Le sort de cette petite Diana est terrible, à pleurer.
J'ai été bouleversé, et révolté par cette recherche qu'effectuent tous les services compétants en la matière.Tout cela à cause de la paperasse qu'il y a à faire !
cette maudite paperasse qui occulte toujours le vrai problème ,surtout ici .
Je pense que l'auteur à voulu nous faire prendre conscience , de cette anomalie qui entraine souvent
des drames . Il faut réagir à cela , si les services sociaux s'aperçoivent que des sévices ont été porté sur l'enfant ? hop !! ils ne devraient pas hésiter à soustraire l'enfant à ses parents et ensuite enquèter.
(ça dure longtemps ces enquètes ; comme toutes d'ailleurs ).
Un roman dur, très dur à lire avec cette impression d'impuissance et d'injustice.
Le constat d'un échec collectif, malgré les prises de consciences des enquéteurs…, mais trop à cheval sur les
protocoles des lois , mais hélas présents et bien réels.
je vous prie de m'excuser ,sur mon ressenti , mais mon coeur me dit de l'écrire,peut être
plus abrut que Alexandre Seurat ! qui lui l'exprime avec pudeur; mais bon ! voila ! c'est dit.

Je recommande vivement ce petit ouvrage pour le sujet traité pour le style nouveau, mais attention , si le texte est court , suivant les personnages il est poignant et révoltant .
c'est la raison pour lequel il faut le lire! absolument .

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LA MALADROITE de Mathieu Seurat
Diana a huit ans, elle est souriante et affectueuse mais maladroite. C'est ce qui explique qu'elle a souvent des bleus. Institutrices, médecin scolaire et assistante sociale se posent de nombreuses questions devant ses parents trop polis pour être honnêtes et ses frère et soeur aux réponses stéréotypées.
Diana a disparu... Pourquoi ?... Comment ?...
Un roman très court formé d'une suite de pensées, de confidences et de témoignages des différents protagonistes ayant connu l'enfant disparue.
L'écriture ciselé offre au lecteur un champ de réflexion sur ce sujet sensible de la maltraitance et une belle démonstration de toute sa complexité.
Un premier roman très réussi. A lire sans hésiter.
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J'ai eu du mal au début car ce livre est écrit comme un texte. Puis, une fois que l'on a commencé on le lit d'une traite.
C'est un livre très dur qui fait froid dans le dos.
Ce livre explique ce que les proches de cette pauvre petite Diana ont voulu faire pour elle en vain...
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Un court roman glaçant, inspiré d'un fait divers, qui traite de la maltraitance. Chaque chapitre nous fait embrasser le point de vue d'un proche d'une enfant maltraitée. Ce n'est que par eux que nous tentons de saisir qui est cette enfant, un peu perdue, mais surtout ce qui peut se passer dans cette maison, quand les portes sont fermées. Une histoire dont on ne sort pas indemne, à lire absolument pour ne pas passer à côté d'une Diana.
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