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Naomi Strauss, jeune et jolie journaliste à La Voix, un magazine parisien tendance gauche bobo, accepte de remplacer au pied levé un collègue pour aller interviewer à Liverpool un chauffeur de taxi quadragénaire favorable au Brexit : ce sera la rencontre de deux mondes opposés entre lesquels des ponts pourront quand même peut-être être jetés. ● Sur la trame simplissime et maintes fois ressassée de la rencontre de deux êtres que tout oppose, Laurent Seyer bâtit un petit roman sans aucune surprise, à part le passage avec la reine, le seul intéressant, un peu original et drôle. Si ses 200 pages se lisent très vite, je suis sûr que rien ne restera dans ma mémoire de ce récit à la fois caricatural et conventionnel.
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Etre né quelque part, à "Leindenstadt" ou ailleurs, riche ou pauvre, beau ou con , blanc ou noir, va, bien sur, nous prédisposer à un avenir plus ou moins rose.

Mais, Laurent Seyer, avec un optimisme néanmoins lucide, au travers d'une fable légère, pleine d'humour, nous démontre que nos propres valeurs intrinsèques, nos vertus sont toujours plus importantes et que ce sont elles qui nous déterminent réellement

Nick est chauffeur de taxi à Liverpool, il est marié et à un fils.
Fan des " REDS" (le club de foot de Liverpool) "un peu hooligan sur les bords", il vit surtout pour les matchs qu'il va voir avec ses deux meilleurs potes. Si on y ajoute l'alcool, les coups donnés, les coups reçus, les rencontres furtives avec de plus ou moins belles supportrices, il trouve dans le foot une passion qui allège son quotidien. Ce quotidien pourri avec, entre autres, ces étrangers de plus en plus nombreux, les rumeurs d'implantation d'UBER, qui menacent son job. Il est donc naturellement pro Brexit
Mais Nick ne fait pas du surplace, il essaye d'avancer, il marche peut être de guingois, avec toutes ses entraves et sa corde qu'il contribue lui même à tresser mais il avance notamment pour défendre son club injustement accusé d'être responsable de la mort de 96 personnes , lors d'un match de championnat , en 1989
C'est pourquoi, lorsqu'un magazine Français le contacte pour un interview sur ses opinions politiques, il accepte. Bien sur, la "petite rétribution" promise par le journal y est pour quelque chose mais c 'est loin d'être sa raison principale: frustré, en colère, il a ce sentiment diffus de devoir s'expliquer, de communiquer et surtout de partager pour ne plus marcher seul

Naomi est la journaliste culturelle de ce magazine progressiste français, chantre du "vivre ensemble". Elle est jeune , belle, intelligente, enthousiaste, spontanée. Ce journal a pris l'habitude de confier une rubrique "Eux et Nous" a un collaborateur non spécialiste du domaine afin d'encourager" une approche innovante de la thématique", en l'occurrence le référendum anglais sur l'Europe.
Alors , Naomi fonce mais pas seulement par enthousiasme; sa relation amoureuse désastreuse avec son boss est une de ses premières cicatrices: une corde qui l'entrave. Elle veut donc se prouver à elle même qu'elle peut marcher vers l'inconnu, l'autre, le différent, elle sent bien que rester dans son confort va l'atrophier

Evidemment, la première rencontre entre Nick et Naomi est un fiasco; ils ne se comprennent pas et c'est normal

Mais un acte héroïque de Nick , une rencontre inopportune avec la reine d'Angleterre, une ovation émouvante dans le mythique stade de Liverpool vont rapprocher ces deux beaux personnages .
Ils vont, un peu partis, un peu nazes, tenter de marcher ensemble, jusqu'où?

Cette comédie, remarquée par le "masque et la plume" et L'obs, pas spécialement réputés pour leur amour des "Feel Good Books" montrent le talent de l'auteur.
Une qualité d'écriture rare qui sait se moduler en fonction des personnages et des situations donne à ce roman une "patte" unique
Laurent Seyer est un auteur engagé; pas au sens politique ou social du terme mais il lutte pour la bonté, la bienveillance, la clairvoyance sans aucune démagogie et avec une grande lucidité

Un gros coup de coeur pour moi
Mais ce n'est que mon humble avis
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Naomi Strauss, prénom et corps de top model, "parisienne progressiste", est chargée d'interroger à Liverpool un chauffeur de taxi quadragénaire fan de l'équipe de foot et favorable au Brexit, Nick Doyles.
Entre la parfaite Bobo et le hooligan assagi le fossé semble abyssal mais les circonstances , parfois drolatiques, parfois dramatiques (nous sommes en 2015) vont rapprocher ceux que tout semblait séparer.
Si Laurent Seyer a parfois la dent dure pour les hommes, en particulier pour le rédacteur en chef de Naomi, il éprouve beaucoup d'empathie pour ses personnages issus des milieux populaires, les peignant avec leurs contradictions et leurs limites.
Sur un thème déjà évoqué dans un roman tel que Pas son genre, Laurent Seyer se montre plus nuancé et beaucoup moins cynique, sans pour autant verser dans l'angélisme.
Grâce à lui, nous révisons notre avis sur les fans de foot anglais et comprenons mieux leur ferveur et leurs rites. Si on m'avait dit que je prendrais beaucoup de plaisir à la lecture d'un roman faisant la part belle au foot, j'aurais haussé les épaules, mais tel est bien le cas. la preuve, j'ai enchaîné avec la lecture du premier roman de l'auteur.
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Deuxième livre de l'auteur ...
Une chose est suuur L.Seyer est passionné de football 😉 Même si, encore une fois, le foot n'est pas le sujet principal du bouquin, il prend une énorme place dans cette histoire ... Non ! Plus sous les couleurs de Saint-Étienne mais sous ce superbe hymne de Liverpool : you never walk alone dont le titre n'est autre que la traduction.
C'est sous cette ambiance hooliganesque 😜 que l'auteur va nous démontrer que les différences (qu' elles soient politiques, sociales, géographiques, culturelles, ...) peuvent apporter du positif voire même des instants de bonheur éphémères dans nos vies ! A travers ses 2 personnages principaux et leurs péripéties l'auteur réussi son pari ! Réconcilier "vivre ensemble" et "chacun chez soi" ( cfr 4ème de couverture)
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Deux ans après le très réussi Les poteaux étaient carrés, Laurent Seyer publie Ne plus jamais marcher seuls, son deuxième roman aux éditions Finitude.

Ayant particulièrement apprécié à la fois la lecture et la découverte de cet auteur, et étant frustré par l'arrêt des compétitions sportives, je ne pouvais pas laisser passer cette occasion.

« Peut-être parce que nous étions différents, justement, et que cela m'intéressait de pouvoir partager quelque chose avec vous, alors que rien, mais vraiment rien du tout ne semblait nous y prédisposer. Ce sont des moments qui ont de la valeur, on pourra s'accrocher à leur souvenir quand on doutera de nous-mêmes. On pourra se rappeler qu'à un moment de nos vies, on a été capables de cela, de ce genre de partage, de ce genre de communion. »

Deux personnages que tout sépare

La citation ci-dessus résume bien l'état d'esprit. Naomi Strauss est parisienne, journaliste à la Voix, et plutôt bobo. Nick Doyles est chauffeur taxi à Liverpool, grand supporter des Reds « of course » et résolument pro-Brexit. Une bourgeoise et un prolo, snobisme vs populisme, une frenchy et un british « rural traditionnel », une idéaliste et un pragmatique, …
À la suite d'une défection au journal, Naomi se propose pour réaliser l'interview à Liverpool de Nick dans le cadre d'un article sur le Brexit. Elle se rend sur place et la moins que l'on puisse dire, c'est que les premiers échanges ne sont pas de tout repos…

« Miss Strauss, vos histoires de réchauffement de la planète et de disparition des espèces, tout ça, c'est sans doute vrai, mais je vais vous dire un truc, ici le problème c'est pas de savoir s'il restera des putains d'ours polaires dans trente ans, le problème c'est de savoir si nous aurons encore du boulot quand Uber aura obtenu sa licence. C'est ça la vérité. »

Un fait divers et un acte héroïque de Nick vont changer la suite de leurs aventures…

Le football mais pas que

A l'instar de Les poteaux étaient carrés, le football est présent tout au long de l'intrigue. Comment peut-il en être autrement. Liverpool, les Reds et le mythique You Never Walk Alone, l'hymne des supporters.

« Ces scènes de terreur, ces visages apeurés, ces regards désemparés, c'est corps tremblants et l'idée de la mort qui s'insinue progressivement dans les esprits, le supporter des Reds les avait déjà croisés. le souvenir d'Hillsborough envahit soudain son esprit et la cacophonie dramatique formée par le chevauchement des sirènes, du crépitement du feu et des cris d'effroi, fut un instant éclipsée par le silence de la nuit. »

Toutefois, le roman ne se cantonne pas qu'au milieu sportif. Il aborde des sujets du moment (politique avec le Brexit, douloureux avec la tuerie du Bataclan ou le drame de Hillsborough) ainsi que les faits et coutumes « typically British » (le protocole avec la Reine par exemple)

Laurent Seyer résidant une partie de l'année en Angleterre connait bien ces us et coutumes. Cela se ressent parfaitement dans son intrigue. Entre humour et pique, s'immiscent tendresse et émotion. Les personnages en sont d'autant plus attachants et la lecture agréable.

« Chacun d'entre eux avait trouvé une faille dans ses propres carcans pour communier avec l'autre, sans avoir besoin de renoncer à ce qu'il ou elle était, ni prétendre qu'ils allaient un jour se ressembler. »

Une belle confirmation

Il est de notoriété que confirmer un succès n'est pas chose aisée et que le second roman est souvent une marche infranchissable. Ce conte franco-britannique y parvient aisément tant il est convaincant et se lit facilement.
L'écriture de Laurent Seyer est toujours aussi agréable et belle. Là encore, elle est totalement en phase avec les caractères des personnages. Plutôt ampoulée et grandiloquente quand Naomi entame son interview, carrément brute et orale quand Nick lui répond.

« C'est ainsi qu'il faisait chambre à part tout en continuant à dormir dans le même lit, magnifiant ainsi l'utilitarisme anglo-saxon dans leur vie conjugale. »

J'ai dévoré les 200 pages, le sourire aux lèvres et le légendaire You never walk alone en permanence dans mon esprit. J'ai aimé la manière dont Laurent Seyer a construit son histoire, d'apparence légère et pour laquelle il a introduit de nombreux rebondissements. J'ai aimé ses personnages o combien intéressants et fascinants qui mettent à mal les préjugés et les caricatures. J'ai été conquis par la manière dont il a su rendre l'impossible possible, cette passerelle entre le chacun chez soi et le vivre ensemble prônés par les deux parties.

Comédie sans prétention politique et toujours à forte connotation footballistique, Ne plus jamais marcher seuls nous offre une belle réflexion sur notre société contemporaine. Avec ce deuxième roman plus complet, Laurent Seyer confirme ses talents d'écrivain.

Je vous recommande ce court opus pour vous évader ou revisiter des moments si proches… si lointains… grâce à cette belle fable.

Mention spéciale au titre, sublime trouvaille et lien entre tous les éléments… Bons frissons !
4/5


Lien : https://www.alombredunoyer.c..
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Voici une comédie à l'anglaise sans prétention, sans doute trop caricaturale pour parvenir à porter le message de tolérance promis par la quatrième de couverture, mais pas déplaisante à lire pour autant (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/06/20/ne-plus-jamais-marcher-seuls-laurent-seyer/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Déjà en 2018, Laurent Seyer parlait du monde du football avec son premier roman. Les poteaux étaient carrés évoquait la vie d'un adolescent passionné de ballon rond dans les années 1970. La dimension autobiographique semblait avoir un grand rôle puisque l'auteur, né dans les années 1960, ne cache pas son amour pour ce sport. C'est encore une fois dans cet univers qu'il nous embarque avec Ne plus jamais marcher seuls. Ici il n'est pas question de l'AS Saint-Étienne mais plutôt de l'équipe de Liverpool : le titre du livre fait en effet référence à l'hymne du stade, You'll Never Walk Alone. Comme il l'explique dans son roman, cette chanson écrite au sortir de la guerre pour une comédie musicale est aujourd'hui chantée dans de nombreuses enceintes footballistiques. Plaçant son récit au tout début des débats sur le Brexit, l'auteur y confronte une journaliste collet-monté et un supporteur tendance hooligan.

Nous sommes à la fin de l'année 2015 et Naomi Strauss, journaliste parisienne de 32 ans, spécialisée dans les sujets culturels, s'engage pour de nombreux combats. Elle travaille dans l'hebdomadaire de gauche La voix, et a une liaison avec Benoît, le rédacteur en chef adjoint. Lors de la conférence de rédaction, il demande qui pourrait écrire le prochain article de la rubrique Eux et nous, qui confronte des points de vue contradictoires. le sujet est le prochain référendum anglais sur l'Europe, et l'idée étant que ce ne soit pas un journaliste du service politique qui s'y colle, Naomi tente sa chance. Ravi de pouvoir partir écrire un article à Londres, elle est refroidi en apprenant que l'entretien se fera à Liverpool, où les sondages sont plus favorables aux partisans du Brexit. Elle se dit que finalement ce n'est pas plus mal de découvrir une nouvelle ville, d'autant que c'est là où les Beatles ont commencé leur carrière.

L'humour qui se dégage de Ne plus jamais marcher seuls est très revigorant. Avec malice, Laurent Seyer fait s'entrechoquer deux mondes qui n'auraient jamais dû se rencontrer, et le résultat ne manque pas de piquant. D'un côté nous avons une jeune parisienne complètement bobo, qui fait du yoga et boit des tisanes detox, qui fréquente les pince-fesses et ne manque aucun festival d'art dramatique ou lyrique. de l'autre côté se trouve Nick, chauffeur de taxi de la banlieue de Liverpool, marié à Lisa avec qui il a eu un fils, Terry. Il a dix ans de plus qu'elle et sa vie se résume à son quotidien, rythmé par les matchs de football qu'il va voir au pub avec ses deux meilleurs amis. Inutile de dire que politiquement ou culturellement ces deux là n'ont rien en commun, mais que bien sûr les circonstances vont faire qu'ils vont petit à petit apprendre à se connaître, voire à s'apprécier.

Difficile de savoir si la caractérisation grossière des personnages de Ne plus jamais marcher seuls est volontaire, et si elle a plus une visée ironique que sincère. Car il faut bien avouer que les traits de Naomi et de Nick manquent de subtilité. On a beaucoup de mal à croire à cette jeune pimbêche superficielle et qui n'a visiblement pas grand chose dans la caboche. Par exemple, lorsqu'elle rencontre la Reine d'Angleterre, non seulement elle ne connaît pas les usages, ce que l'on peut l'en excuser, étant française, mais la seule question qu'elle trouve à lui poser est sur le Brexit. On a beau être au début des débats sur la question, elle est censée représenter un « journal français de gauche influent » et devrait être un tantinet plus au courant du fait que la Reine ne s'exprime jamais sur des sujets politiques. On sent bien que c'est l'opposition des deux personnalités qui intéresse Laurent Seyer, mais un peu plus de finesse ne serait pas du luxe.

L'accroche de Ne plus jamais marcher seul favorise en tout cas l'antagonisme de notre héroïne et de son interlocuteur. Un sujet sur le Brexit semble assez efficace comme métaphore des divisions culturelles entre les peuples, et donc entre les individus. Il faut dire que le processus de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne inspire les auteurs, qu'ils soient français comme ici ou bien britanniques comme Jonathan Coe ou bien Nick Hornby. Une autre thématique unit Laurent Seyer et ce dernier, le football. On se souvient de Carton jaune, roman d'inspiration biographique qui évoquait un fan d'Arsenal. Ici on est vers Liverpool, et si certains passages ne sont captivants que pour des amateurs de ballon rond, l'évocation des drames du Heysel ou de Hillsborough ne manque pas d'intérêt. Et voir ça sous le regard d'un hooligan est une audace narrative qui mérite d'être notée.
Lien : https://panodyssey.com/fr/ar..
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Si je vous dit Brexit - Beatles - football...vous pensez à Liverpool bien évidemment (ou pas d'ailleurs)

Naomi, journaliste culture trentenaire, bobo parisienne, est envoyée à Liverpool pour interviewer un chauffeur de taxi supporter de football et partisan du Brexit.

Autant dire que l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous surtout que l'homme en question n'est pas franchement sympathique ni bien disposé à l'égard de cette française condescendante.

Pourtant les deux protagonistes vont peu à peu s'apprécier et apprendre à se connaître.

Sur ce schéma qui apparaît somme toute classique, Laurent Seyer tisse un roman non dénué de charme mais pour lequel je reste mi figue mi raisin.

La première partie est plutôt intéressante en évoquant ce choc des cultures entre les deux personnages principaux mais j'aurais aimé que le tout soit plus creusé, moins en surface.

J'ai eu l'impression que tout allait vite, parfois trop. Ces deux êtres si différents finissent par se comprendre et s'apprécier sans forcément avoir beaucoup échangé au final.

Un début prometteur, un épilogue réussi mais un sentiment de déception plane quand même sur ma lecture.
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Un petit retour en arrière, 5 ans seulement, mais qu'est-ce qu'il s'en est passé en 5 ans !
2015, le Royaume Uni au temps du Brexit.

Laurent Seyer sort le 18 juin son roman ne plus Jamais Marcher seuls.
Cet auteur passionné de football nous offre un voyage à Liverpool en 2015. le Royaume Uni est en pleine campagne pour le référendum. À travers le point de vue d'un supporter de football, l'auteur nous fait redécouvrir cette époque pas si lointaine, mais pourtant déjà bien éloignée de nous. Il s'en est en effet passé en cinq ans.

Nous suivons le destin de Naomi Strauss, parisienne, un peu bobo, journaliste dans un hebdo « plutôt de gauche ». Et de Nick Doyles, chauffeur de taxi à Liverpool, évidem­ment supporter de foot et ouvertement pro-Brexit. Quand la première est envoyée pour interviewer le second, ça ne peut faire que des étincelles. Entre incompréhensions et préjugés, la rencontre est houleuse et le « vivre ensemble » prôné par la journaliste ne semble pas aller de soi.

Le roman est court, mais plein de rebondissements inattendus :


acte héroïque improbable,
un incident diplomatique impliquant la Reine
C'est une comédie à l'anglaise légère aux relents de fish and chips. Laurent Seyer capture à merveille l'esprit de Liverpool et de ses supporters, le titre du roman est d'ailleurs une référence directe à l'hymne de ces supporters ‘You'll never walk alone'.


Tout semble opposer ces deux personnages et pourtant, le destin va les rassembler l'espace d'un instant. Leurs convictions seront mises à l'épreuve et chacun en sort grandit.


Nous connaissons déjà l'issue de ce référendum, mais ce roman constitue voyage dépaysant dans la pourtant pas si lointaine Angleterre de Liverpool et une belle réflexion sur le vivre ensemble à travers le football et la politique.

Chronique et interview à retrouver sur @cinerature

Lien : http://soundcloud.com/cinera..
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Voilà un moment que je me demande s'il existe un auteur suffisamment inspiré pour m'épater avec une relation France Angleterre qui ne soit pas digne d'un téléfilm bon pour TF1 ou M6, assurément pas Laurent Seyer. Naomi est une jeune journaliste parisienne, très branchée, très belle, envoyée à Liverpool pour traiter du Brexit au plus près de l'authentique population British. le mariage de la carpe et du lapin en somme. Liverpool, restée loin derrière le modèle économique londonien, dont les habitants s'accrochent aux pubs et au foot depuis que les industries ont disparu, après les Beatles. "Ne plus jamais marcher seuls" YNWA scandé par les habitants de cette ville, se laisse lire gentiment, mais j'attendais plus de romantisme, ou plus d'hilarité. J'aurais probablement plus apprécié quand j'avais 20 ans.
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