AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 10413 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans le contexte historique de l'occupation allemande de l'île de Guernesey, l'intrigue se construit et se développe uniquement à travers des lettres échangées entre des personnages pittoresques et attachants. Bien que l'auteure aborde la période terrible qu'est la 2nde guerre mondiale, elle le fait avec beaucoup de grâce et d'humour délicat, toujours bien placé. Elle nous dépeint à la perfection l'île de Guernesey et de ses habitants si attachants. On passe du rire aux larmes, parfois même dans la même lettre. On se fait vite au style d'écriture sous forme de correspondances entre les différents personnages, cela crée une bonne dynamique, on a l'impression de rentrer vraiment dans leur intimité, de partager leurs secrets, leurs confidences...
Commenter  J’apprécie          80
J'ai ce livre depuis un petit moment dans ma pile à lire, un petit coup de pouce du destin l'a aidé à sortir en cette période.

J'ai été surprise au début de ce récit que celui-ci soit uniquement sous forme de correspondance uniquement entres différents protagonistes.

J'ai aimé au final passé la surprise que le récit soit sous cette forme, les récits qui en découlent durant la seconde guerre mondiale sur cette île de Guernesey, les problèmes d'occupation, de nourriture, de ce qu'il faut cacher pour sauver sa peau et la partie concernant le vécu d'Elizabeth est juste bouleversant.

J'ai aimé cette amitié qui vient petit à petit suite à ces correspondances, j'ai eu un peu peur que la forme du récit choisi perde en profondeur mais cela n'a pas été le cas.

Une jolie découverte cependant j'ai déjà lu de meilleurs bouquins sur le sujet.


Commenter  J’apprécie          210
Pas captivé

Je m'attendais à beaucoup mieux en lisant les commentaires élogieux de ce roman. le style "échange de courriers" n'est pas nouveau, Bram Stocker a utilisé cette technique avec beaucoup plus d'intensité dans son roman Dracula. L'histoire est émouvante mais le sens du rythme n'étant pas présent cela ne permet pas au lecteur d'être captivé.
Commenter  J’apprécie          10
Janvier 1946.
Londres se relève doucement des drames de la Seconde Guerre mondiale.
Juliet, jeune écrivain, est à la recherche d'un sujet pour son prochain roman.
Un jour, un inconnu de l'île de Guernesey lui écrit.
S'ensuivront alors des échanges épistolaires avec les membres du fameux club de lecture 《Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates》.
Juliet est conquise.
Elle découvre l'histoire de l'île, les goûts de chacun, l'impact de l'occupation allemande.
Elle répond positivement à leur invitation, et se rend sur leur île.
Ce qu'elle y trouvera changera sa vie à tout jamais...

Je n'ai pas 《pas aimé》.
Je n'ai pas 《aimé》non plus.
Oui, l'histoire est mignonne.
Oui, il est question de la Seconde guerre mondiale.
Oui, il est question d'écriture et de lecture.
Oui, les liens entre les personnages sont forts.
Oui, les lettres sont agréables à lire.
Mais je n'ai pas été transcendée par cette lecture.
Dommage !
Commenter  J’apprécie          20
Un très bon livre à la plume agréable et fluide sur l'occupation allemande !!!!!
Commenter  J’apprécie          00
Qui a parlé de rentrée littéraire ? Je viens de découvrir ce roman que tout le monde a lu depuis des lustres. Une lecture agréable, à la plume soignée et fluide, au ton très british, notamment dans ses pointes d'humour. le style des lettres (puisqu'il s'agit d'un roman épistolaire) est adapté à chaque rédacteur. C'est par ailleurs plutôt instructif, surtout en ce qui concerne l'histoire de Guernesey pendant la seconde guerre mondiale ; ce qui se passait en dehors de l'île est plus "cliché".
Les personnages sont sympathiques, malgré quelques traits un peu caricaturaux et un manque de profondeur. J'ai également tiqué devant de petites incohérences et quelques facilités scénaristiques (notamment le nombre de personnages devenus orphelins très jeunes, même avant que la guerre commence, ou encore la manière dont les liens, parfois très forts, se tissent entre certains d'entre eux, d'un claquement de doigt).
Je reconnais néanmoins que c'est une lecture qui emporte, par son écriture fluide et vive, et qu'elle permet un bon moment de détente.
Commenter  J’apprécie          140
Un livre agréable à lire, un peu désuet par moments, mais qu'on a du mal à lâcher. Ce qui m'a particulièrement intéressée a été le lien qui se noue entre les personnages, et d'avoir ainsi pu cerner, à travers les lettres échangées, l'histoire d'amour qui s'est révélée, et ce malgré les nombreux personnages. Ce n'est pas un chef d'oeuvre selon mes goûts, mais un bon roman et notamment pour le contexte et le décor où l'auteure l'a installé.
Commenter  J’apprécie          20
Je n'aime pas les romans sentimentaux, encore moins les romans "feel-good". Si, si, j'ai essayé! Sans succès. Une collègue a tenté de me rallier à la cause de ce type d'écrit avec une sombre histoire de parfum de bonheur, a priori plus intense les jours de mauvais temps. J'ai détesté et je n'ai même pas réussi à finir.
Autant dire que quand une amie m'a parlé de "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" -dont tout le monde avait parlé d'ailleurs-, ma mauvaise foi s'en est donnée à coeur joie.
Non, et puis un titre pareil, franchement... La copine en question qui m'écoutait vitupérer sur la mièvrerie certaine de ce roman au titre improbable a dégainé son arme secrète, cette petite phrase assorti du haussement de sourcil le plus agaçant du monde: "De toutes façons, tu es complètement obtuse, mais tu pourrais au moins avoir la décence de lire avant de critiquer, ce serait plus honnête". Je ne lui ai pas dis qu'elle avait raison, j'ai ma dignité, mais je me suis récriée: "Obtuse, moi? Non mais! Et puis, qu'est ce que ça veut dire obtuse? Franchement? Non, je ne suis pas obtuse moi, madame, je sais ce que j'aime et ce que je n'aime pas, c'est tout."
Pour lui prouver qu'elle se trompait, je lui ai emprunté son "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" en faisant semblant de ne pas voir son air triomphant et en faisant la sourde oreille à son "Tu vas voir, toi qui aime écrire des lettres, ça va te plaire", et je lui en ai promis une critique objective et dénuée de mauvaise foi, en marmonnant que si j'aimais écrire des lettres, je ne voyais pas qui ça pouvait bien regarder.
Pour me fendre de l'avis promis, je dois commencer par faire mon mea-culpa et par reconnaître que j'ai eu tort de juger les amateurs d'épluchures de patates avec qui j'ai passé un moment délicieux à leur couverture. Je bats ma coulpe donc, et je peux même confier que j'aurai bien aimé être invité à l'une des soirées du cercle, goûté une part de tourte et aidé Isola dans la confection de ses toniques.
L'histoire? Juliet est une auteur en panne d'inspiration, qui traîne sa morosité et son vague à l'âme dans une Londres qui peine à se relever de ses blessures de guerre, qui pleure encore ses morts et son insouciance perdue. Par l'entremise du poète Charles Lamb (entremise d'autant plus surprenante qu'il est mort dans les années 1830) elle est amenée à correspondre avec Dawsey, un habitant de l'île de Guernesey qui lui permet à son tour d'écrire et de se lier à d'autres habitants. Les paysages à couper le souffle de ce qui fut le célèbre exil de notre Victor Hugo national ne sont pas le seul point commun de tous ces épistoliers: ils sont tous membres du confidentiel mais néanmoins honorable "Cercle des littéraires des amateurs d'épluchures de pommes de terre". Au fil de leurs nombreuses lettres, Juliet s'attache à ses correspondants hauts en couleurs qui lui délivrent par bribes des pans d'existence, des rêves et surtout des souvenirs de la guerre. L'écrivain finit par trouver le sujet de son prochain ouvrage: ce sera Guernesey sous l'occupation allemande et ses habitants, sauvés par un improbable cercle littérature et leur amour de la lecture. Elle décide même de se rendre sur les lieux.
Bien entendu, ce n'est pas un roman parfait et on pourrait faire certains reproches à M.A. Shaffer et A. Barrows: oui, le dénouement est perceptible dès les premières pages et cousu de fils blancs; non, on n'échappe pas à un certain manichéisme en ce qui concerne les personnages certains étant brossés à gros traits jusqu'à la caricature; oui, il y a un peu trop de bons sentiments (mais pas assez pour qu'on en soit écoeuré); non la langue n'est pas particulièrement travaillée... C'est d'ailleurs ce dernier point qui me tracasse le plus. le style reste le même pour chaque lettre... alors que nous sommes en présence d'une dizaine de personnages très différents. J'aurai apprécié que leurs individualités transparaissent aussi dans leur façon d'écrire et de (se) raconter. le roman aurait gagné en cohérence et en richesse... Néanmoins, le livre ne manque pas d'arguments pour se défendre et faire oublier les quelques défauts cités plus haut (c'est le propre du charme, n'est ce pas?): en premier lieu, j'ai aimé son format épistolaire, que je trouve rarement convaincant chez les auteurs contemporains et qui m'a rendue sa lecture fluide et addictive. Ensuite, s'il parait léger au premier abord, force est de constater qu'il traite aussi de sujets graves -Occupation, guerre, deuils, séparation, camp de concentration- avec une pudeur et une délicatesse qui le rendent véritablement poignant. A ma grande honte, je me suis rendue compte que j'ignorais tout de ce qu'avaient vécu les îles anglo-normandes pendant la 2nde Guerre Mondiale et sans être non plus bouleversée au dernier degré par ce que je lisais, j'en ai été remué. Cette tristesse qui pourrait plomber la lecture est joliment atténuée par le cadre hautement bucolique de Guernesey -certes, on se rapproche du cliché de carte postale, mais laissez-moi rêver que diable!- et l'atmosphère terriblement "cosy" qui enveloppe tout le roman (cet indéfinissable petit charme à l'anglaise!). Enfin, j'en arrive à ce qui est pour moi le point fort du roman: ses personnages. Oui, je sais, j'ai écris plus haut que certains étaient manichéens mais ils ne le sont pas tous, et de plus, on peut aimer parfois ce qui nous agace si tant est qu'on accepte de se laisser porter (et j'ai accepté!). Juliet, Sidney et surtout les guernesiais -Isola, Dawsey, Amelia, Will, Eben ... - sont particulièrement bien campés et attachants. Ils ont réussi à me toucher infiniment et le tour de force de me faire sentir proche d'eux. Leurs souffrances ont été les miennes et leur capacité à vivre tout de même et malgré tout m'a émue. Je me suis sentie avec eux comme autour d'un bon feu quand il fait froid au-dehors, et l'espace d'une lecture, ça vaut bien un peu de manichéisme, de facilité narrative et d'abus de bons sentiments. J'ai aimé aussi la place qu'ils accordent (et les auteurs avec eux) aux livres, leurs manières de les appréhender et de les aimer loin de tout snobisme mais avec tellement de coeur. Ils m'ont touchée avec leur première impression que ce n'était pas pour eux et le naturel avec lequel ils se les approprient finalement. C'est beau, et c'est vrai. "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", c'est une déclaration d'amour à la littérature, aux livres et aux lecteurs.
En plus de cela, c'est aussi une très jolie histoire pleine de grâce qui fait du bien et qui rend heureux; une histoire dans laquelle on peut se pelotonner comme dans une couette moelleuse contre la rudesse des coups de l'existence; une histoire qui nous rappelle que même si le monde est laid et ne tourne pas rond, la vie peut être sacrément belle. Ce n'est pas rien.
Alors, j'ai ajouté "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates"à la liste des romans-(dou)doux, j'ai stoïquement dit à mon amie que ce n'était pas une lecture inintéressante (mauvaise foi!) et surtout je continue d'écrire des lettres aussi.
On ne sait jamais...
Commenter  J’apprécie          111
Mary Ann Shaffer a entamé l'écriture d'un roman traitant de Guernesey, après avoir abandonné l'écriture d'une biographie de la sculptrice britannique Kathleen Scott. Lorsque le manuscrit est accepté par une maison d'édition (2006), l'éditeur requiert quelques changements qui demandent une réécriture conséquente que la santé de Mary Ann Shaffer ne lui permet pas (elle mourut le 16 février 2008). C'est pourquoi elle demande à sa nièce, Annie Barrows, qui était alors une auteure de littérature jeunesse bien établie, de finir la correction et la réécriture de son livre.

1946, Londres. Juliet Ashton, 32 ans, auteure prospère, est en manque d'inspiration. En tant que femme aussi, tous les hommes lui sont insupportables. Jusqu'à ce qu'un certain Dawsey Adams lui écrive de l'île de Guernesey, lui demandant le nom et l'adresse d'une librairie à Londres, pour y commander des ouvrages de Charles Lamb. Au travers de cette correspondance, elle découvre l'existence du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, né sous l'Occupation allemande. Lorsque le Times lui demande d'écrire un article sur les vertus philosophiques de la lecture, Juliet se propose d'y associer le cercle littéraire, donnant naissance à une intense correspondance avec les habitants de Guernesey. Juliet va y apprendre des pans d'histoires individuelles et collectives, et bien plus encore...

Mis à part le fait que la fin est attendue dès les premières lignes, cette correspondance fait le lit de nombreuses anecdotes douces et amères sur la Seconde Guerre Mondiale et l'Occupation des îles anglo-normandes. Elle fait aussi une grande place à l'île de Guernesey, où l'on s'imagine parfaitement s'exiler un temps... Victor Hugo y a profité pour écrire Les Misérables et les Travailleurs de la mer. J'essaie de convaincre Théodore d'y aller faire un tour ! Peut-être pourrons-nous poster un jour une chronique des Travailleurs de la mer, sur fond de Guernesey.

Gaultier
Commenter  J’apprécie          71
Londres, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
Juliet ,jeune journaliste et auteure reçoit une lettre d'une habitante de l'île de Guernesey et membre du "Cercle littéraire des amateurs épluchures de patates".
S'en suit une correspondance avec tout les membres du Cercle. Juliet éprise d'amitié pour ses derniers décide de se rendre sur leur île.

J'ai été dérouté par le format épistolaire pour raconté l'histoire de Juliet et les membres de ce fameux Cercle.
J'avais l'impression de manqué beaucoup d'evénements.
J'ai vite été perdue avec tout les personnages et je n'arrivais pas à me les représenter. Malgré cela les personnages sont vraiment attachants.
J'ai plus apprécié la seconde partie du livre qui est beaucoup plus fluide.
Cette romance sur fond de fin d'occupation Allemande était une agréable lecture.
Commenter  J’apprécie          60



Autres livres de Mary Ann Shaffer (1) Voir plus

Lecteurs (25467) Voir plus



Quiz Voir plus

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

Comment s'appelle le personnage principal ?

Dawsey
Juliet
Sidney
Sophie

10 questions
151 lecteurs ont répondu
Thème : Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates de Annie BarrowsCréer un quiz sur ce livre

{* *}