Une chaleur étrange se répandit dans le ventre d’Emily. L’idée qu’une thérapie puisse changer en elle quelque chose de si fondamental l’avait effrayé – ça semblait aller à l’encontre de… des fondements de ce qui faisait un être humain. Elle était soulagée de découvrir que ça ne marchait pas. Maya avait raison : on ne pouvait pas modifier sa nature profonde.
Salut les filles... eh oui, me revoilà, fidèle au poste !
Vous savez ce qu'ond it, les apparences sont parfois trompeuses. Vos ennemis ne sont pas forcément ceux que vous croyez. Vous vous demandez certainement à qui faire confiance, alors. Question épineuse à laquelle je répondrais... personne ! Surtout après ce qui est arrivé à la pauvre Alison. D'ailleurs le coupable n'a toujours pas été retrouvé, me semble-t-il... Mais moi je vous connais mieux que personne, ça fait longtemps que je vous ai percées à jour et je sais que l'une de vous à des choses à se reprocher.
Méfiez-vous, les rumeurs vont vite, et je ne vais pas pouvoir tenir ma langue très longtemps. Tant de secret et de mensonges, c'en est trop pour moi ! Oh, bein entendu, inutile de prévenir la police, ça risque de me contrarier et dans ces cas-là je n'arrive plus à me contrôler ! Je n'aimerais pas qu'il arrive malheur à de si jolies petites menteuses....
Allez, sans rancune !
Ce n’est pas votre faute, dit le Dr Evans avec force, en se penchant vers sa jeune patiente. Il est impossible d’aimer ses amis de façon inconditionnelle et à chaque minute. Alison vous faisait du mal. Ce n’est pas votre envie qu’elle soit punie qui a entraîné sa mort.
Un vent froid soufflait par la fenêtre ouverte, faisant onduler les rideaux comme des fantômes.
Regarde et tu trouveras ( ce qu'on ne cherche pas, on ne le découvre pas. Sopocle
avec sa citation de Milton : la mort est la clé dorée qui ouvre le palais de l'éternité.
(On peut retrouver l'univers de ces filles petites menteuses "méchantes" entre elles)
- Jennifer Feldmann a de sacrées bûches, pas vrai ?
- Pauvre fille, grimaça Hannah , faussement compatisante.
"Bûches", c'était le nom que Mona donnait aux jambes en poteaux, celles qui ressemblaient à des troncs d'arbres avec leurs articulations épaisses.
- Et ses pieds ressemblent à des saucisses prêtes à éclater dans ces chaussures, ajouta Mona.
(Gentilles les filles surtout qu'avant elles étaient comme cela.)