Maggie Exton

Vous vous souvenez de la publicité Canada Dry (millenials s'abstenir) ? Ça ressemble à de l'alcool mais ce n'est pas de l'alcool. Maggie Exton de Zoé Shepard, c'est pareil. Ça ressemble à un roman américain mais le goût laissé en fin de lecture ne trompe pas : trop lisse, trop fouillis, manque de piquant et d'authenticité… Bref, une pâle imitation de ce que la littérature policière US peut faire de mieux.

Car cette histoire de disparition de la femme du chef de cabinet du président des États-Unis qui intervient à la suite de meurtres en série avec Grace Kelly en toile de fond, mêlant de la vengeance sur fond de cybercriminalité, de terrorisme et d'expérimentations mentales en n'oubliant pas d'y intégrer une dose de rivalité entre police locale de Baltimore, FBI et CIA, c'est trop ! Beaucoup trop pour moi en tout cas, avec tous ces angles qui finissent par se rejoindre artificiellement, parce qu'il faut bien qu'un livre se termine.

Bref, une lecture manquée mais c'est ma faute : j'aurais dû – comme d'habitude – me méfier du bandeau survendeur « l'auteur aux 500 000 lecteurs ». +1 donc sur celui-ci et -1 pour les prochains.

J'ai reçu ce titre dans le cadre des Masses Critiques de Babelio... Je pensais lire un thriller avec tueur en série et la surprise fut belle... du coup je préfère ne pas trop entrer dans le coeur du sujet pour vous laisser le suspense aussi à vous qui le lirez aussi!
L'histoire est bien ficelée et l'idée très bonne. Seulement, la lecture laisse un goût d'inachevé.
Hormis les enquêteurs qui sont bien décrits et "attachants", les autres protagonistes sont plutôt effacés et plats alors qu'ils sont au centre!
Les changements de style m'ont aussi dérangé... on passe d'un style conversationnel entre les enquêteurs à un style trop journalistique quand il s'agit d'expliquer certains détails techniques...
Donc si je résume: belle idée de mêler tueur en série, homme d'affaires, politique, CIA, enquête et expériences mais le résultat final n'est pas à la hauteur. le sens du suspense est manquant alors on s'ennuie un peu...

Ce n'est pas un mauvais bouquin. Mais on n'y comprend pas grand chose. Entre grands aplats wikipédiaques et punchlines faussement drôles, l'action se perd. Dommage, et très frustrant !
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Intéressant pour le côté CIA et affaires politiques des Etats unis.
Je connaissais l'auteur pour d'autre style littéraire que j'ai largement préféré.
J'ai trouvé celui ci assez mal écrit, brouillon....alors que les personnages sont assez touchants, drôles mais ça ne fait pas tout malheureusement.

J'avoue que je m'y suis pas retrouvé dans ce livre. Je me suis demandé si c'était moi qui n'était pas très dispo d'esprit, j'ai repris certains passages pour comprendre (essayer du moins) les suivants. Mais non rien à faire, je m'y perdais régulièrement et finalement je sors de là en me disant que j'ai pas compris grand chose. Pour vous dire j'ai même pas saisie si maggie exton était morte ou pas, là c'est grave quand même...
En refermant ce livre je me suis dit que j'avais l'impression d'être tomber sur un livre qui n'avait pas été "relu" "remanier", je sais pas trop quelle est l'expression consacrée, par son éditeur. Je suis étonné de tant de "désordre", je ne sais comment l'exprimer... Mais le pire dans l'histoire c'est que malgré tout je suis allée au bout de l'histoire, parce que tout d'abord je me disais que tout s'éclairerait surement pour moi à la fin, que je me suis attaché aux personnages, bien que je ne savais pas toujours de qui on parlait. Et l'intrigue était pas mal, au départ du moins.
J'avais beaucoup aimé la Zoé shépard de "complétement débordée", je ne sais pas si elle doit persévérer dans le policier. Dommage elle écrit bien.

Un tueur en série, surnommé le Cinéphile, rode dans les rues de Baltimore. Son modus operandi est toujours le même : kidnapper une femme au physique bien déterminée, l'assassiner et la déguiser en Grace Kelly, ou plutôt en un personnage incarné par l'actrice. Au même moment, Maggie Exton, l'épouse du chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, disparaît. Oeuvre ou non du Cinéphile, cette disparition devient un problème d'État. Pour mener l'enquête, un trio improbable va devoir s'allier, à savoir Thomas Lynch, un flic qui dévore des donuts pour contrer sa mauvaise humeur, Jack Miller, un ancien du FBI reconverti en détective privée et qui ne cesse de se rappeler l'échec de sa vie sentimentale et Peter, un geek agoraphobe.

Maggie Exton est un touche-à-tout. Moitié roman d'espionnage, moitié roman policier, l'autrice Zoé Shepard joue à merveille avec cette ambivalence. Bien que débutant par une intrigue des plus classiques, un tueur en série et la disparition d'une personne importante, celle-ci s'avère n'être finalement qu'un amuse-bouche face à ce qui prévoit d'arriver. La surveillance de masse en Amérique, la guerre contre le terrorisme et les avancées cybertochnologiques sont en fin de compte le moteur de ce roman.

Bien que l'idée de mélanger tous les sujets soit alléchante, elle n'en reste pas moins légèrement indigeste. le trop-plein d'informations nécessite une relecture certaine lorsque le récit devient trop informatif. Jusque-là, ce n'est pas vraiment un problème, sauf à partir du moment où il faut s'acharner sur le texte pour tenter de suivre l'enquête. Une fois le livre terminé, la fin n'est pas non plus à notre portée. La frustration est entière et l'impression que ce charabia politique gâche littéralement tout ce qu'il y a de bon dans ce roman persiste bien longtemps après.

Néanmoins, l'enquête est bien menée, les fausses pistes ne manquent pas à l'appel, les personnages sont réalistes et la critique politico-sociale, pointant du doigt les dirigeants américains, est si pertinente qu'elle en est terrifiante d'actualité. Mais cela ne suffit pas à faire passer la pilule. On en veut à Zoé Shepard de nous avoir perdus et d'avoir loupé l'occasion de nous écrire un très bon roman policier-espionnage.
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