Zoé à Bercy

Dans ce troisème tome, Zoé Shepard se retrouve en poste à Bercy, avec de surcroît 2 enfants à élever. Pas simple au quotidien, mais ça se complique carrément quand le Don est nommé Secrétaire d'Etat au Budget et débarque avec sa fine équipe.

J'ai beaucoup ri (parfois jaune d'ailleurs) en lisant ce livre, car j'y ai retrouvé beaucoup de situations que j'ai vécues, tant sur le plan professionnel que personnel.
Et oui, comme Zoé, je ramène un peu honteuse à chaque kermesse de l'école un gâteau au chocolat Alsa alors que des pâtissières émérites rivalisent de créativité, mais moi, je compense en tenant la caisse et en faisant la comptabilité de la coopérative (il faudrait que je lui conseille cette tactique!).
Enfin bref, je ne vais pas vous raconter ma vie, mais je me suis beaucoup retrouvée dans ce livre (beaucoup plus que dans les 2 précédents d'ailleurs) que j'ai dévoré.
Pourquoi 3 étoiles seulement alors? Parce que j'ai trouvé que le livre s'essoufflait un peu à la fin et que les anecdotes devenaient un peu répétitives.

Chronique de Platinegirl :

C'est marrant comme j'attends impatiemment ET avec frayeur, tout à la fois, les nouveaux romans de Zoé Shepard. Parce qu'ils me font bien rire... et parce que la réalité des faits me fait froid dans le dos... Pour rappel, Zoé Shepard, c'est l'auteure qui dénoncait les dérives de fonctionnement du service public dans "Absolument dé-bor-dée". Depuis, elle nous a parlé de sa mise au placard dans "Ta carrière est finie" et elle revient pour nous conter les travers de Bercy, aka le Ministère des Finances...

J'avais quelques craintes avant d'ouvrir ce roman, l'ayant prêté auparavant à ma maman qui n'a pas pu le finir : elle se perdait avec tous les euphémismes, comparaisons, métaphores, analogies, passages du coq à l'âne de l'auteure. Heureusement, pour moi, c'est passé comme une lettre à la Poste (mieux encore - vous connaissez les risques liés au service public postier... ! ), j'ai suivi sans soucis l'histoire (malgré une avalanche de personnages dont on ne connait que les signes particuliers physiques, la description de poste et/ou le pseudonyme), allant même jusqu'à éclater de rire devant la prose hautement colorée de Zoé Shepard.

En bonus, j'ai appris beaucoup de choses sur le fonctionnement du Ministère des Finances, et notamment le fait qu'il n'est pas vraiment géré par son Ministre... mais par les conseillers spécialisés dans leur fonction, qui poussent peu à peu le Ministre vers la "bonne" voie, quel que soit son bord. J'avoue, je ne sais pas trop si c'est du lard ou du cochon (peut-être un peu des deux ? en tout cas, c'est un roman de fiction avec une forte dose de réalisme...), mais en tout cas je ne me suis pas ennuyée une minute avec ce roman !

Au final, je suis ravie que le soufflé ne retombe pas, de pouvoir encore une fois rire et pleurer devant les travers de l'administration française. Si vous avez aimé Absolument dé-bor-dée, vous devriez vous aussi craquer pour ce troisième tome. Sera-t-il le dernier ? Je n'espère pas, je serais ravie de voir Zoé travailler auprès des diplomates à l'étranger... ou pourquoi pas à l'Elysée !

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Eh oui elle revient. Mise au placard, Zoé est transférée à Bercy. Quelques temps plus tard, on la retrouve au centre névralgrique des Finances à l'aube d'un remaniement ministériel. Quelle n'est pas sa déception en voyant arriver Coconne qui est sa nouvelle assistante. On aurait pu penser que dans les hautes sphères de l'Etat, ses fonctionnaires releveraient le niveau, eh bien que nenni.

Ne noiricissons pas le tableau (déjà bien gris), il y en a qui tienne la barre du navire tandis que d'autres s'échinent à le faire couler (c'est le syndrome du Titanic sans doute).

Zoé doit de nouveau faire face à l'incompétence crasse du secrétaire d'Etat mais aussi élever ses enfants (Emma et Arthur) tout en évitant de satelliser les super mamans bobo-bio et parfaites qui lui prodiguent moultes conseils (ou lui font la morale) sans compter sa mère, son père et sa soeur.

Alors oui, on peut dire qu'elle est plus que débordée. Une fois de plus, l'auteur nous dépeint avec humour les coulisses de nos gouvernants. Je reste persuadée que même si certaines situations sont grossies pour l'histoire, le reste est très proche du réel.

Je sais bien que les incompétents sont partouts et pas seulement dans la fonction publique mais quand ils sont à des postes où cela se voit, c'est gênant et cela donne beaucoup plus de travail pour les gens de l'ombre.

J'ai beaucoup ri et trouvé une Zoé plus mature. J'ai une pensée émue pour Paul, son directeur qui durant le livre a vu son rythme cardiaque particulièrement malmené. Je donne également une mention spéciale au séminaire de cohésion d'équipe qui m'a fait mourir de rire.

Vivement les nouvelles aventures de Zoé dont je ne me lasse toujours pas.

J'avais lu les deux premiers opus, et je n'ai pas été déçue de ce dernier roman qui a toujours autant d'humour pince sans rire.
L'héroïne, telle Bridget Jones a mûri, s'est mariée, a divorcé, et galère à élever ses gosses tout en restant une superwoman au travail.
Gérer une famille envahissante (un père syndicaliste, une soeur mère bio parfaite et une mère qui se redécouvre une vie après les enfants), en plus de son taf auprès d'imbéciles finis, ce n'est pas de tout repos.
Toujours autant d'humour, même si on sent que l'héroïne est presque blasée par son travail. La combativité n'est plus là.
On note au passage une critique du fonctionnement d'un ministère, avec le combat hommes politiques élus qui n'en font qu'à leur tête VS fonctionnaires en place depuis des années qui essaient de mener la barque tant bien que mal.
J'ai ri, j'ai été aussi consternée, même s'il s'agit d'une oeuvre de fiction.
Petit bémol : on en apprend beaucoup sur le jargon politique et économique et ça, ça m'a un peu refroidie.
Bref, un bon moment de lecture, je l'ai dévoré en deux jours !

Bienvenue à Bercy, dans les couloirs du ministère de Finances, où l'avenir de la France et surtout de son budget se décide.
Zoé y est une fonctionnaire dévouée à son travail, mais qui essaie d'élever, tant bien que mal, ces deux jeunes enfants. Un quotidien pas simple à gérer, entre école, courses, linge et comptes rendus professionnels à rédiger.
Une nouvelle assistante lui est affectée pour la décharger, mais hélas, la voilà affublée de l'incompétente Coralie, dit Coconne, son ancienne collègue à la Mairie, où elle était anciennement employée.
Et cerise sur le gâteau, un remaniement ministériel catapulte ledit maire, Don, Secrétaire d'Etat au Budget. Entre incompétences, boulettes médiatiques, guéguerres de pouvoirs et cultes de l'égo, on assiste à un enchainement de situations comiques, ubuesques, qui font rire, sourire mais aussi froid dans le dos, quand on constate que le niveau de certains personnages.
Bref, c'est enlevé, caustique, caricatural surtout quand les travers sont poussés à l'extrême, avec de jolies pointes d'humour. Et mention spéciale pour Coralie, pour m'avoir bien fait rire avec ces réparties sidérantes.
Un roman drôle et léger, qui vide bien la tête.