The Lying Game, tome 3 : Action ou vérité

Au début, Thayer resta tout raide, mais brusquement, il se laissa aller contre Emma, enfouissant la tête dans le cou de jeune fille et faisant courir ses mains le long de ses bras. C'était un geste spontané et plein de passion, qui exprimait bien à quel point il était amoureux de Sutton.

«- Je n'ai rien fait de mal, dit-elle très vite en repoussant une mèche châtain qui lui tombait sur l'épaule.
M. Mercer leva les mains.
- Sutton, s'il te plait. Coopère avec la police. Je veux que ce garçon sort de notre vie pour de bon.
- Je t'ai déjà dit que je ne sais rien, répliqua Emma.
Quinlan se tourna vers le père de Sutton.
- Trois voitures sont en train de quadriller les environs. Tôt ou tard, nous trouverons M. Vega ; vous pouvez en être certain.
Quelque chose dans cette menace fit frissonner Emma. Je frissonnai avec elle, parce que je pensais à la même chose : et si Thayer la trouvait le premier ?»

Emma aurait dû le savoir : même si les étoiles semblent proches, là-haut, des millions d'années-lumière les séparent.

En cet instant, elle n'était plus qu'Emma Paxton, une fille en train de tomber amoureuse.

Et je n'étais plus que sa sœur, ravie qu'elle ait trouvé quelqu'un à aimer.

Emma s'appuya contre la table et foudroya Quinlan du regard. Il en avait après elle - ou plus exactement, après Sutton - depuis le jour de leur première rencontre.

- Je n'ai rien fait de mal, dit-elle très vite en repoussant une mèche châtain qui lui tombait sur l'épaule.

M. Mercer leva les mains.

- Sutton, s'il te plait. Coopère avec la police. Je veux que ce garçon sort de notre vie pour de bon.

- Je t'ai déjà dit que je ne sais rien, répliqua Emma.

Quinlan se tourna vers le père de Sutton.

- Trois voitures sont en train de quadriller les environs. Tôt ou tard, nous trouverons M. Vega ; vous pouvez en être certain.

Quelque chose dans cette menace fit frissonner Emma. Je frissonnai avec elle, parce que je pensais à la même chose : et si Thayer la trouvait le premier ?

Je reportai mon attention sur Emma, qui avait posé son menton dans sa main et souriait, le regard perdu dans le vague. Même si je savais que ce n'était pas sa faute, je ne pus me défendre contre un ressentiment amer. Elle avait peut-être du mal à se souvenir qui elle était, mais au moins, elle avait un corps, une identité. En fait elle en avait deux : la sienne et la mienne. Et elle devait désormais vivre pour nous deux.