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3,46

sur 281 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« le livre de M »... Non, ce n'est pas le roman de Matthieu Chedid. Mais vous comprendrez d'où provient ce M en lisant ces 732 pages en format poche.

732 pages. Que c'était long pour une intrigue aussi "diluée" et fade, selon moi... Je suis clairement déçue car ça aurait pu être super sympa. J'ai beaucoup aimé le fait qu'on soit dans un monde post-apocalyptique où les ombres partent, laissant les humains sans ombres oubliant petit à petit, perdant leurs souvenirs... Certains passages du livre me faisaient penser, un peu, à la même ambiance du jeu vidéo « The last of us ». Sauf qu'ici ce n'était pas des infectés vous l'aurez compris. Vraiment, c'était très chouette comme idée (même si j'ai été spoilée d'un élément principal dans plusieurs chroniques sur Babelio ! Franchement, c'est pas cool). Mais voilà, comme je le disais, c'était beaucoup trop long, trop dense pour si peu de saveur. Comme si on mettait trop d'eau dans un verre de sirop à la grenadine. C'est bon la grenadine, mais si on mets beaucoup trop d'eau, ça n'a plus de goût ? « le livre de M », selon moi, c'est pareil ! (Génial la comparaison, haha). On aurait pu enlever 200 pages facilement, et encore je suis gentille... Quel dommage car ce manque d'intérêt que j'ai subi à cause de cette longueur a bien failli me perdre. Pourtant j'avais encore mon ombre... D'ailleurs, j'ai fini par lire en diagonale, jusqu'à la fin qui m'a quand même tenu en haleine. Je finis ce livre avec 36000 questions mais j'ai adoré l'ultime rebondissement (en fait des rebondissements, il n'y en a pas eue beaucoup dans ce bouquin). J'ai été charmée par ce que l'auteure nous a proposé dans ces dernières pages mais ce n'est clairement pas suffisant. À la rigueur, cela a permis que je donne 2 étoiles au lieu d'1,5... Je semble désagréable et j'en suis sincèrement navrée, j'avais tellement d'espoir, tellement envie d'aimer ce livre. :-(

Aussi, les personnages je ne m'y suis pas attachée. Peut-être la jeune Max, c'est tout. Et, je me répète, pour 732 pages de récit c'est vraiment peu.

Je pense donc qu'il est inutile de conclure. Tout est dit. J'ai aimé la promesse de départ, mais de la saveur j'en aurais voulu plus. J'ai adoré la fin, mais des pages j'en aurais voulu moins. Ah, je suis déçue d'être passé à côté... Il y a cependant nombreux avis positifs, il va de soit que « le livre de M » suscitera l'intérêt d'autres lecteur-ices que moi.
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En quelques semaines la majeure partie de l'humanité a perdu son ombre et petit à petit ses souvenirs. Une poignée d'humain encore en pleine possession de leur mémoire et de leur ombre tente de survivre mais aussi de trouver un remède. C'est dans ce monde post-apocalyptique que nous suivons le fil conducteur de cette histoire qu'est le couple Ory et Max. Après avoir survécu plusieurs mois dans un hôtel perdu dans les bois, Max perd son ombre. Alors que son mari Ory part pour leur trouver des vivre, Max décide de partir pour ne pas lui infliger sa lente agonie. A son retour Ory part à la recherche de sa femme qui ne peut l'avoir oublié.

La quatrième de couverture est alléchante, l'intrigue donne envie mais dès les premiers chapitres cela n'a pas pris. J'ai quand même était jusqu'à la fin de ce pavé de presque 600 pages pour savoir si les hommes trouveraient un remède mais même là je n'ai pas été convaincu. J'ai lu une majeure partie en diagonale car il a beaucoup trop de blabla pour pas grand chose au final. Décevant !
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Ça faisait un moment que ce titre était dans ma PAL et j'ai réussi à l'en sortir car c'était le choix du bookclub pour Août.
J'étais super contente de pouvoir enfin lire ce roman qui semblait mettre tout le monde d'accord.

On part dans de la SF post-apocalypse. Les gens du monde entier se mettent à perdre leur ombre, avant de perdre peu à peu leurs souvenirs, car il a
été découvert que notre mémoire est associée à notre jumelle...

On va suivre ici le point de vue de plusieurs personnages : Ory, un homme qui survit tant bien que mal dans ce monde où les sans-ombre sont dangereux pour eux et pour les autres; Max, sa femme qui, au début du roman a perdu son ombre depuis une semaine et s'attend à tout instant à oublier progressivement sa vie, ainsi que d'autres personnages dont le mystérieux ARI.

Si j'ai adoré l'idée même de la perte d'ombre et de souvenirs, menant parfois à des morts horribles (on peut oublier qu'on doit manger pour survivre, ou comment respirer...), j'ai trouvé l'exécution hyper brouillonne 😶
Au plus j'avançais dans l'histoire, au moins cette idée n'avait de logique et de sens. Selon les personnages et le bon vouloir de l'autrice, pour mener à bien son histoire, les sans ombres peuvent changer la physique du monde, en oubliant que la physique existe. Ou ils peuvent ne jamais mourir, ou du moins vivre de longues années sans leur ombre, alors qu'on nous explique dans le même temps que personne ne survit à la perte de son ombre et que les choses peuvent aller très vite.

On passe aussi une bonne partie du roman à la recherche d'un livre 📖 (qui n'est PAS le livre de M) et qui au final ne sert strictement à rien.

Bref, c'était complètement WTF 🤯 mais pas dans le sens positif ! Je ne peux malheureusement pas dire en quoi sans spoiler tout le livre 😅

Le seul point positif pour moi aura été le dénouement de Max, et les questions qui en ressortent. J'ai beaucoup aimé ce twist même si je l'ai vu venir avant qu'il soit dévoilé. Mais j'ai été carrément déçue par tout le reste.
Le reste du bookclub 📚 ne l'a même pas fini, j'ai été la seule courageuse 🤫
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Le Livre de M nous retrace la fin d'un monde, une désagrégation singulière et inattendue de notre société où les hommes perdent leurs ombres et... leurs souvenirs et leur conscience.Une apocalypse qui découle de cette espèce de pandémie d'Alzheimer qui transforme les populations en morts-vivants mémoriels. Impuissante à expliquer les causes de ce fléau et surtout à les combattre, la civilisation s'enfonce peu à peu dans le chaos et la démence. À travers le parcours et la vision de quelques survivants confrontés à ce qu'il reste de l'humanité. Peng Shepherd se penche sur cette extinction aussi brutale que déconcertante et explore avec pertinence le déclin de l'évolution face à l'inexplicable et comment la peur peut annihiler la raison et pousser les hommes à commettre les pires turpitudes.
On croise au fil du récit des sans-ombres poignants, des sauvages sans âme sous la férule d'un roi barbare, des illuminés vénérant les facultés surnaturelles des sans-ombres ou encore de simples citoyens en quête de survie, perdus sur la route de la Nouvelle-Orléans où, selon la rumeur, Celui qui Rassemble a trouvé une méthode pour vaincre l'Oubli. L'approche mystique hindouiste est étonnante, les idées intéressantes et le sujet sur la réminiscence des êtres passionnant mais l'ensemble est dépourvu de sens, frôle parfois l'absurde et, au final, l'histoire est sans objet et ne mène à rien. On est confronté à d'interminables longueurs où à part les réflexions et les états d'âme des personnages, décliné à l'excès, le récit stagne et s'enlise dans une banalité psycho-sociale sans réelles incidences. L'auteure initie des intrigues qui partent un peu dans tous les sens : les billets qui deviennent blancs, la statue de la liberté en folie, les animaux stupéfiants, l'ombre qui prend vie...mais dont on n'aura jamais ni le moindre début d'hypothèse explicative ni la signification.Si l'Oubli génère l'apparition de la magie et de ses multiples pouvoirs, l'intérêt d'y céder est loin d'être pertinent et totalement nébuleux quant à sa finalité.
En mélangeant les influences, on pense "le Fléau","Peter Pan" ou encore "Bird Box avec une touche de "Walking dead,et, en changeant régulièrement de stratégie conjoncturelle dans son approche du sujet, Peng Shepherd construit un roman imaginatif qui se démarque du genre mais qui reste regrettablement creux et inabouti dans son développement.
Un projet atypique mais, sans rigueur, sans cohérence véritable ni explications substantielles,même dans le domaine fantastique,ne suffit pas à élaborer une histoire remarquable, cela reste juste une bonne idée de perspectives à approfondir.Le roman reste encore à concevoir.
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Avis mitigé pour ma part, je languissais le terminer, pour passer à autre chose...
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L'idée était intéressante et originale, mais qu'est-ce que c'était long... Au bout d'un moment, je lisais en diagonale.
Un jour, un être humain a perdu son ombre. Au début, tout le monde s'est emparé du phénomène, sans croire qu'il allait avoir de lourdes conséquences... Après plusieurs jours, la mémoire de l'homme a défailli, avant qu'il ne voit s'évaporer tous ses souvenirs, mais aussi toute idée du monde, de ce qui l'entoure, du fonctionnement des objets, des choses.
C'est dans ce monde apocalyptique que vit nos protagonistes. On suit Ory, un homme qui vit caché dans un hôtel abandonné avec sa femme... jusqu'à ce que cette dernière perd son ombre. En parallèle, les voix de "Celui qui rassemble", des survivant.e.s de ce monde en perdition. Car que nous reste t-il si on oublie ? Sommes-nous véritablement humains ? A t-on une identité ? Peng Sheperd nous livre une oeuvre complexe où la mémoire est au centre, d'une importance capitale car elle détermine nos êtres. Je suis néanmoins passée à côté du récit, car la trame est bien trop longue, certains passages sont dispensables et le livre aurait été peut-être plus coup de point en étant plus court.
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Depuis Metro 2033 et le Passage, difficile de trouver du post apocalyptique de qualité.
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Un virus frappe soudainement le monde qui a pour effet d'enlever l'ombre des gens et leurs souvenirs. (Écho à ce que nous vivons actuellement ? certainement). En quelques semaines, l'ensemble du monde est touché et rares sont ceux à conserver leur ombre. Dans le monde d'après, il n'y a plus rien.
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J'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre. Même si ce fut globalement une bonne lecture, quelques déceptions sont présentes.
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Le récit est excellent dans sa 1ère moitié: les personnages, les émotions sont fortes, le contexte post apo, le mystère qui tourne autour de l'oubli (origine du virus, pourquoi il attaque certaines personnes et pas d'autres, compréhension du virus, mystérieux personnage de l nouvelle Orléans qui se fait appeler par différents noms). La 2ieme partie du récit traîne en longueur et l'autrice introduit un aspect un peu ésotérique par rapport au virus sans pour autant répondre à tout ce mystère de où, pourquoi, comment ça marche. En même temps, on peut regretter que l'autrice n'ait pas suffisamment exploités les pouvoirs magiques dont semblent dotés certains sans-ombres. de sorte qu'on perd la force du récit, l'émotion ressentie en première partie disparaît ce qui est très dommage car cela aurait pu être une réelle pépite.
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