Hôzuki

Livre acheté sur un coup de tête, la couverture me plaisait. Et puis j'apprends que ce roman fait partie d'une pentalogie, tant pis je me lance dans la lecture sans connaître le premier volume.
Dès le départ j'ai été emmenée dans ce lent mouvement où la contemplation de la nature côtoie la pudeur des sentiments humains, j'ai l'impression que la neige est plus pure là-bas...
Une sorte de bulle, voilà où je me trouve lorsque je lis ce roman japonais, l'auteure est expatriée mais son roman vit et respire au rythme du Japon.
Une belle histoire d'amour maternelle, tout en délicatesse et pudeur. Ici le handicap n'est pas un frein à la communication et à l'amitié.

J'essaierai de lire les autres volumes.

C'est l'histoire d'une libraire qui élève seule son enfant métis et sourd. Un jour une cliente et sa fille entrent dans le magasin et tout est bouleversé. Un roman à la fois dérangeant et beau, comme c'est souvent le cas dans la littérature japonaise.

La couverture m'a intrigué et ce fut la photo de ces physalis ou "amour en cage" qui fut le déclic du pourquoi j' ouvris ce livre.
Dans mon jardin,en effet,les physalis pullulent et parfois même je dois en arracher tant ils sont envahissants,mais contente de récupérer leurs jolis lampions pour mon association lors de la réalisation des couronnes de noël.
Alors : Hözuki,suivant les idéogrammes japonais signifie :Physalis ou prière.
Une histoire tendre ,tout en douceur.
Mitsuko,jeune femme dynamique ,tient une librairie d'occasion,aidée de sa mère et au côté de son jeune fils : Tarõ,sourd et muet ,très sensible et intelligent.
Les journées s' écoulent dans le bonheur, une vie sereine et pleine d'amour.
Puis,un jour,Mitsuko voit entrer dans la librairie ,une belle femme élégante, distinguée accompagnée de sa petite fille du même âge que Tarô.
Aussitôt les enfants sont attirés l'un vers l'autre et plusieurs visites s'ensuivent ,nouant des liens d'amitiés entre les enfants.Mais si,Mitsuko,accepte,après invitation ,de se rendre à deux reprises chez cette femme,c'est uniquement pour faire plaisir à Tarô.
Elle sent que cette femme élégante et cultivée cache un lourd secret ,et à besoin de se confier,pourquoi à t-elle choisi Mitsuko pour confidente ?
À vous de le découvrir.Une belle lecture ,je serai tenter de dire un beau conte.À recommander.

Dans ce 2e opus de la pentalogie "l'ombre du chardon", on en apprend un peu plus sur le chemin de vie de Mitsuko. Jusqu'au dénouement final, où une coïncidence troublante provoque la convergence des histoires...

Je commence à me répéter, mais Aki Shimazaki a le don pour nous plonger au coeur de l'intimité de ses personnages avec une douce et poétique naïveté. Une naïveté qui tranche parfois avec la dureté des révélations...

Depuis plus d'une vingtaine d'années, l'autrice d'origine japonaise construit une oeuvre très cohérente, composée de courts romans regroupés en tétralogie et écrits en français, une langue que Shimazaki n'a apprise qu'à près de 40 ans, à son arrivée au Québec. Chaque titre est un mot japonais désignant une plante, un oiseau ou un insecte qui a valeur de symbole dans le récit.

Hôzuki est le 2e tome du cycle L'ombre du chardon, mais il peut se lire indépendamment. Dans cet opus, Mitsuko s'occupe de son petit garçon sourd-muet et elle tient une librairie d'occasion. Une vie paisible en apparence, jusqu'à la rencontre d'une nouvelle cliente de la boutique qui fera remonter à la surface de lourds secrets. Une lecture délicate comme l'enveloppe d'un physalis et surette comme son fruit, la cerise de terre.

Aki Shimazaki, autrice japonaise, vivant au Canada, écrivant en Français, est un pont entre la culture japonais et la culture "occidentale". Avec subtilité, chacun de ses romans nous fait délicatement pénétrer l'âme nippone. "Hôzuki" ne déroge pas à la règle. Hôzuki, l'amour en cage. Une cage comme cette boîte en carton trouvé dans une consigne dans une gare et contenant... Il ne faut pas en dire davantage et laisser à Aki Shimazaki le soin de vous charmer. Encore une fois, j'apprécie sa capacité à tisser un réseau de coïncidences "crédibles" autour d'un récit simple, donnant à sentir le poids de la destinée. Je termine ce second livre du cycle de "L'Ombre du charbon" avec un désir intense de plonger dans le 3e volet, m'interrogeant déjà sur le personnage qui sera mis en avant et ses liens passé ou présent avec la délicieuse Mitsuko et son attachant enfant sourd, Taro. La suite ! La suite ! La suite !!!

Deuxième tome d'une pentalogie, centré sur Mitsuko
Quelques années plus tard, des zones d'ombre s'éclaircissent, les personnages gagnent en profondeur. J'ai beaucoup aimé cette histoire, toute en finesse et délicatesse mais dont, délibérément, je ne dirai rien.
Je lirai le troisième tome avec plaisir.

Séduite une fois de plus par l'écriture de Aki Shimazaki. C'est l'histoire de Mitsuko qui tient une librairie d'occasion, de sa maman et son petit garçon Tarô. On s'attache très vite à ce petit bonhomme sourd qui communique en langage des signes ou en lisant sur les lèvres.
Un jour, une cliente vient acheter des livres pour son mari avec sa petite fille Hanako. Les deux enfants malgré le handicap de Tarô vont tout suite arriver à communiquer et vont se lier d'amitié.
Un très joli roman.

La chaîne, qui relie les êtres humains, entre eux mais aussi avec les plantes et les animaux, tel est le thème traité dans ce second volume de la série "L'ombre du chardon". Un roman plein de tendresse et de sensibilité, loin de l'atmosphère pesante du premier tome. La belle et mystérieuse Mitsuko, érudite et amatrice de livres rares, que l'on avait découverte dans "Azami" en serveuse de bar et entraîneuse à ses heures, tient ici la première place, en compagnie de son fils et de sa mère. Des liens se tissent, des secrets se dévoilent, sous l'égide de cette plante étrange aux fruits rouges encagés qui donne son titre au roman. Un délice (le roman)…

Dans le deuxième roman de la pentalogie, l'Ombre du Chardon, nous retrouvons la belle et très indépendante Mitsuko qui sera confrontée à des choix difficiles afin de préserver le style de vie peu ordinaire qu'elle a choisi et l'équilibre de la famille, tel qu'elle l'a bâti... Toujours aussi sobre et délicieux...