AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Biblioroz


Simenon nous dépeint dès le premier chapitre une atmosphère lourde, triste, pluvieuse.

Dizy, petit village de la Marne, au bord d'un canal latéral. À l'écluse 14 qui fait la jonction entre la Marne et le canal, la maison de l'éclusier et le Café de la Marine. Dans l'écurie attenante au café, à quatre heures du matin lorsque les abords du canal se réveillent déjà, le corps d'une femme est découvert dans la paille. Une victime qui ne cadre pas avec le lieu.
Maigret doit se familiariser, comme nous, avec les termes liés à cette vie de péniches, de charretiers, d'écluses. Pataugeant dans la boue, il erre sur le chemin de hallage pour s'imprégner de ce lieu particulier.

Une intrigue triste, oppressante. Une atmosphère poisseuse que Simenon installe avec des mots justes, qui percutent le lecteur. Que ce soit pour tracer les personnages, les lieux, le temps, l'auteur savait, indubitablement, manier ses phrases pour en faire ressortir un pouvoir évocateur qui m'impressionne et qui me plait énormément.
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}