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Critique de Beffroi


« Un nommé Brown a été assassiné au cap d'Antibes. Les journaux en parlent beaucoup. Il vaudrait mieux qu'on ne fasse pas trop d'histoires ! »
Ce sont les consignes transmises à Maigret pour cette enquête, rédigée en 1932, un an seulement après la création du célèbre commissaire. Pourtant Maigret n'est pas décrit comme un débutant mais déjà comme un commissaire qui prend plaisir à « sentir » l'atmosphère et à s'immerger dans l'entourage de la victime. Il est à l'aise dans ce petit troquet, le « Liberty Bar », où Brown aimait se retrouver avec la vieille Jaja, boire un bon petit coup, savourer une vie paisible, sans ennuis, si loin de ses moutons australiens. D'ailleurs, il se plait à reconnaitre une ressemblance physique entre lui et la victime.
Une fois de plus, Simenon nous dépeint, avec empathie, des personnages « peu recommandables » d'après les normes sociales : la fameuse Jaja et sa protégée, Sylvie sur qui elle veille.
Finalement, Maigret parvient à élucider cette « pauvre histoire d'amour qui a tourné mal ». Il termine même sur 2 pages, pleines d'ironie quand il raconte les différentes péripéties à Mme Maigret qui lui sert de la morue à la crème !
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