Lecteur convaincu de
Georges Simenon, un peu moins des
Maigret, je ne boude pas le plaisir de ce tome 17,
Liberty Bar, un tome où j'ai trouvé le fameux et placide commissaire un peu moins à son aise sous la chaleur du sud de la France.
L'enquête est linéaire et le fameux flair du commissaire touche juste. Mais ce n'est pas l'intrigue policière qui compte tant l'histoire d'Homme est prégnante.
Simenon déploie une nouvelle fois son talent pour raconter des vies entières avec rien, une présence au comptoir, un regard, quelques mots et nous voila transporter.
Liberty Bar a presque 90 ans et pourtant, la prose de
Simenon sonne toujours aussi fraiche et naturelle tout en étant au service d'une histoire, témoignage de son époque, marqueur d'une évolution de moeurs, photo temporelle d'une très grande précision, de quoi laisser la persistance rétinienne de la lumière tamisée d'un bar d'un autre temps.
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