Dan Simmons, valeur sûre de mes références, me fait toujours l'effet d'aller en territoire nouveau. C'est le cas avec
L'homme nu. Rien à voir avec
Ilium/
Olympos, ou Hypérion/Endymion, pas plus avec
Drood ou L'échiquier du mal. L'univers fantastique de
L'homme nu, au début m'a fait penser à un des premiers
Stephen King que j'ai lu,
Dead Zone, puis l'histoire de
Dan Simmons a pris toute la place.
L'homme nu est avant tout une histoire d'amour et quelle histoire d'amour ! Les sens des protagonistes décuplés par des capacités extra naturelles permet une osmose parfaite. Beau et tragique,
Dan Simmons nous raconte l'avant, tissé de mathématique à peu près incompréhensible et l'
après, l'errance d'un homme seul.
J'ai été embarqué par cet amour hors norme. Même les exagérations, et il y en a, sont passées, au service de
L'homme nu. La télépathie mise à l'honneur dans cet amour grandiose est tout aussi vertigineux que l'errance qui suis son absence. En filigranes,
Dan Simmons dénonce les faux semblants, mais ça, avec une thème comme celui-ci, ne peut pas surprendre.
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