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Citations sur Coeur à corps (Recueil) (10)

Je suis marié à Lise depuis onze ans. Je suis toujours amoureux d’elle comme au premier jour. Peut-être est-ce le fait de ne pas vivre constamment ensemble, peut-être est-ce également parce que je vis dangereusement et que cela exacerbe notre passion, je m’en fiche, j’adore son parfum, j’adore son corps, j’adore ses seins et cette façon qu’elle a de m’accueillir en elle… Je ne vais voir aucune prostituée et je n’ai aucune maîtresse, contrairement à mes nombreux frères d’armes pour lesquels nos longues périodes d’abstinence semblent impossibles à vivre. Moi, je me garde tout entier pour l’excitation de nos retrouvailles qui sont, malgré le temps qui passe, si intenses que je me sens parfois sur le point d’en pleurer.
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Les Arts sont pour les oisifs, les Sciences me chagrinent… L’humanité cherche. L’humanité progresse. Une grande nouveauté sillonne ces campagnes, que les paysans appellent fusil. Des balles de plomb frappent le gibier avec une précision mortelle. Je pourrais être blessé.
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Il y a toujours quelque chose de honteux chez l’homme qui fait appel à son argent pour se payer ce que la nature devrait lui octroyer tout naturellement.
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L’amour me faisait peur, on est toujours effrayé par ce qu’on ne connaît pas.
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Depuis que je suis né, j’ai toujours pensé qu’une malédiction me poursuivait. Enfant, j’étais malingre, pâlot, et bien que mon visage possédât d’immenses yeux transparents comme une rivière, l’adolescence fit de moi une figure spectrale, dégingandée, dont les filles se moquaient incessamment.
Est-ce à cause de cette nature ingrate que j’ai toujours cherché à plaire ?
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Les animaux peuvent avoir autant de vice que les humains.
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Amélie avait des difficultés à nouer des relations amicales avec ses semblables. Elle se trouvait trop ronde, trop petite, trop insipide. Elle compensait le vide chronique de sa vie en se réfugiant dans des livres qui lui permettaient d’imaginer des existences moins ordinaires que celle qui était justement la sienne. Son besoin d’affection se retrouvait dans sa passion pour les animaux, en particulier pour les chats, à qui elle vouait une admiration sans bornes. D’ailleurs, elle était tellement sensible à la détresse animale que jamais elle n’aurait pu passer à côté de l’un de ces félins en perdition sans songer à le secourir.
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Elle n’avait pas envie de voir cet homme s’incruster dans son salon alors qu’elle attendait l’arrivée imminente de la police. Elle tenta de lui barrer le passage mais le représentant avait l’habitude de ces femmes qui s’interposent sans conviction. Le sourire toujours aussi large, il la repoussa fermement vers l’intérieur de la maison. Lina envisagea de crier. Puis elle aperçut le facteur qui, de loin, lui faisait un petit signe de la main. Elle décida que ce n’était pas le moment d’attirer l’attention. Mieux valait continuer à demeurer cette femme à la timidité maladive, celle qui était incapable de s’imposer, de donner un avis pertinent sur quoi que ce soit, même à son mari qu’elle connaissait pourtant bien, peut-être justement à son mari, qui avait été le pire de tous.
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La ville était un leurre qui me ferrait. Je voulais voir de mes propres yeux, avec mon propre jugement, ce monde qui m’avait renié, ce monde qui m’avait marginalisé au point de m’enfermer hors de lui-même.
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Je me forçai à travailler pour me changer les idées mais, bien entendu, je n’y parvins guère. Difficile de se concentrer sur un sujet médiatique lorsqu’on a le bas-ventre tout émoustillé !
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    Littérature : Portrait de femme (2)

    - "Ma fille vous demande pardon ; elle n'était pas encore tout à fait prête. Votre Excellence sait comment sont les bonnes femmes dans ces occasions", ajouta-t-il en exprimant en des termes quasiment vernaculaires une pensée d'une légèreté parisienne. "Mais elle sera là dans un instant ; notre maison est à deux pas comme vous savez." L'instant dura cinq minutes ; puis la porte s'ouvrit [...] Devant l'impétuosité de sa beauté les hommes furent incapables d'en remarquer, en les analysant, les défauts qui n'étaient pas rares ; et nombreuses devaient être les personnes qui ne seraient jamais capables de cette élaboration critique. Elle était grande et bien faite, sur la base de critères généreux ; sa carnation devait posséder la saveur de la crème fraîche à laquelle elle ressemblait, sa bouche enfantine celle des fraises. Sous la masse des cheveux couleur de nuit enroulés en d'exquises ondulations, il y avait l'aube de ses yeux verts, immobiles comme ceux des statues et, comme eux, un peu cruels. Elle avançait lentement, en faisant tournoyer sa large jupe blanche et portait sur sa personne la sérénité, l'invincibilité de la femme sûre de sa beauté. Ce n'est que bien des mois plus tard que l'on sut qu'au moment de son entrée triomphale elle avait été sur le point de s'évanouir d'anxiété." (Vignette)

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