L'irrésistible histoire du Café Myrtille

Un roman qui traîne en longueurs pour vraiment pas grand chose. Gros manque de palpitant, d'originalité.
Les personnages, tout comme l'issue du livre d'ailleurs, sont prévisibles. Ellen, agaçante et Hayden stéréotypé.

Un feel good de piètre qualité et intérêt.

Pour clôturer l'année, voici un roman "feel good" qui se laisse lire et qui, surtout, donne faim. Ne révolutionnera pas le genre. L'intrigue est simple et sans surprise, le tout saupoudré d'une pincée d'humour.
Ellen, jeune avocate new-yorkaise se rend à Beacon afin de respecter la promesse faîte à sa grand-mère mourante : remettre une lettre à Chet, son amour de jeunesse.
Un voyage qui changera le cours de sa vie.

Je n'ai pas trouvé l'histoire racontée dans ce livre irrésistible, loin de là. D'habitude, j'aime ce genre de récit feel good mais ici la magie n'a pas opéré. J'avais la sensation que l'auteur se contentait de cocher les cases du genre sans vraiment s'investir ce qui fait que je n'ai pas réellement cru à l'histoire contée ni aux personnages.
Le côté "arrivée d'une citadine au sein d'une petite ville paumée" est surjoué et fait appel aux clichés du genre : la fille de la ville est une snobinarde qui choisit ses plats en fonction de leurs calories et qui ne souhaite que des spas dans ses hôtels. Mais en fait, elle se rend compte que cette vie pépère c'est en fait la vraie vie et elle ne se voit pas retourner dans sa grande ville où tout le monde est snobinard. Et puis bien sûr, ceux qu'elle prenait pour des bouseux au départ sont des êtres d'une exceptionnelle gentillesse...
L'intrigue tournant autour de la quête du "secret" de la grand-mère est également mal menée. A la fin du récit, on se rend compte que c'est clairement un prétexte utilisé par l'auteur pour donner une raison légitime à l'héroïne pour se rendre dans un coin "paumé". Comme si l'auteur s'était dit "qu'est-ce que je vais bien pouvoir trouver comme raison pour installer mon intrigue dans cette petite ville ? Tiens, on va inventer une quête non résolue par la grand-mère !" Bref, tout ça pour découvrir que la grand-mère a quitté son amour de jeunesse parce qu'elle est tombée amoureuse d'un autre homme, la belle affaire ! . Et puis au cas où on n'y croirait pas, on sous-entend bien lourdement que la grand-mère souhaitait en fait avant tout que sa petite-fille découvre la vraie vie en se rendant dans sa ville d'enfance...
Et le café Myrtille alors ? Et bien notre héroïne se rend compte lors d'une rêverie qu'elle veut ouvrir un boulangerie alors qu'on ne l'a jamais vu cuisiner de tout le récit et qu'il n'est mentionné nulle part qu'elle adore cette activité (les scènes de pâtisserie de son enfance avec sa grand-mère ne m'ont pas suffi comme explication légitime). Comme si l'auteur avait pour but ultime de montrer son héroïne ouvrir un commerce de bouche, peu importe la crédibilité de la chose, pour bien rester dans les clous du genre. Là encore, la conclusion me semble artificielle.
Et puis bien sûr, il faut une histoire d'amour compliquée alors pour ça on va inventer le personnage du fiancé snobinard qui méprise la nouvelle petite ville préférée de sa copine pour rendre ce monsieur antipathique aux lecteurs afin de légitimer le nouveau "coup de coeur" de l'héroïne. Mais en même temps, cela permet de rajouter des pages entières de "non, je ne peux pas, je suis fiancée". Bref, rien de bien original de ce côté là non plus...

En conclusion, un roman feel good qui tire trop sur les ficelles du genre en cherchant, même de façon artificielle, à proposer tous les types de scènes, de personnages, de lieux et de sentiments propres à ce style de récit. J'ai donc eu l'impression de lire une commande de l'éditeur auquel l'auteur a répondu sans faire trop d'efforts pour construire un récit "naturel", les artifices étant trop visibles et clichés pour rendre le tout vraisemblable.

Vrai roman à l eau de rose. Ce livre se lit très vite, tant mieux. Je regrette surtout la citation de James Patterson qui m a induite en erreur “si vous avez aimé le cercle littéraire des amateurs d épluchures de patates, vous allez adorer l Irrésistible histoire du café myrtille “
Très mièvre

Au décès de sa grand-mère, à laquelle elle était très attachée, Ellen Branford se retrouve dépositaire d'une lettre qu'elle doit remettre absolument à son destinataire. Et notre ravissante avocate New-Yorkaise abandonne son fiancé pour quelques jours et part à Beacon, petite ville côtière du Maine, pour retrouver le premier et grand amour de sa grand-mère. Elle aurait dû très vite retrouver sa vie à Manhattan mais une chute dans l'eau depuis un ponton mal en point, une partie de fléchette mémorable et une séance de karaoké vont changer le cours de sa vie.

Cette histoire tient du « feel-good » roman et de la romance entre deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer avec bien entendu l'inévitable secret de famille que l'héroïne va petit à petit découvrir. Dès la dixième page, j'aurais pu vous raconter l'intrigue, son déroulement et son happy end mais c'est un livre plaisant à lire essentiellement grâce aux personnages, principaux et secondaires, que j'ai trouvé attachants.

Ce livre ne demarre pas...