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Citations sur Derniers fragments d'un long voyage (68)

"Ce qui est bouleversant, c'est que quant tout est détruit, il n y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout.
Je vous le jure. Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour. Il n'y a plus que l'Amour. Tous les barrages craquent. C'est la noyade, l'immersion. L'amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création...
Je croyais jusqu'alors que l'amour était reliance, qu'il nous reliait les uns aus autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n'avons pas même à être reliés : nous sommes à l'intérieur les uns des autres. C'est cela le plus grand vertige... de l'autre côté du pire t'attend l'Amour. Il n'y a en vérité rien à craindre. Oui, c'est la bonne nouvelle que je vous apporte."
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Il n’y a qu’un crime, c’est de désespérer du monde. Nous sommes appelés à pleins poumons à faire neuf ce qui était vieux, à croire à la montée de la sève dans le vieux tronc de l’arbre de vie. Nous sommes appelés à renaître, à congédier en nous le vieillard amer !!!
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Aimer, c’est faire en secret ce serment :
« Je m’engage de toutes mes forces à défendre ta liberté, à ménager autour de toi l’espace qui te sera nécessaire pour croître et fleurir ! »
Et même si je dois être surpris par l’évolution de l’autre, même s’il ne devient pas celui que j’attendais qu’il soit un jour, je m’engage à respecter son devenir ! C’est le défi que je relève. Que ta volonté soit faite et non la mienne ! Osons nous laisser surprendre ! N’emprisonnons pas nos proches -ni nos enfants !- dans la représentation que nous avons d’eux. Cassons les moules dans lesquels nous nous enfermons les uns les autres.
Offrons-nous la confiance même de nous laisser errer, commettre des erreurs…
Que savons-nous du secret de nos destinées ? En devenant garant de la liberté de celui que j’aime, je lui épargne même de devoir fuir ! Rester ensemble n’est pas, comme au cimetière, une « concession perpétuelle » – c’est une offrande à renouveler chaque jour. »
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p.125 et 126 "Il est bon et juste d'accompagner jusqu'au bout tout ce qu'on ressent, d'aller au plus aigu de la pointe. Pour être délivré de quelque chose, surtout le rejoindre de si près, de si près qu'on sente le souffle du dragon dans la nuque ! Oui seulement si je suis capable d'accompagner ma misère, de l'admettre, de la reconnaître, elle prendra fin ; mais si je tente de surmonter, de succomber à l'héroïsme ou à la seule indignation "c'est horrible", alors tout se durcit, se prolonge. En prenant dans notre responsabilité ce que nous vivons, ce que nous faisons, ce que nous disons, nous avançons sur une chemin de paix."
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Une maladie est en moi. C'est un fait. Mon travail va être de ne pas être, moi, dans la maladie.
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p.83 "Sachez que la manière dont je vis cette aventure est difficile à faire percevoir. Je suis habitée d'une liberté infinie.
Quelle joie j'aurais de vivre et de continuer à bercer le monde avec vous !
Mais je ne vois pas l'ombre d'un échec si une autre issue s'ouvre à moi.
Tout est vie que je vive ou que je meure.
Tout est Vie...
Je vous demande avec une tendresse immense d'ôter de mon coeur toute pression par un souhait trop fort de me voir parmi vous.
Dans l'espace où j'évolue, les catégories n'existent plus.
Que cette paix et cette grâce qui m'entourent vous parviennent.
De là où je suis où je serai, je suis et je serai avec vous."
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Beaucoup vivent la maladie comme une pause douloureuse et malsaine. Mais on peut aussi monter en maladie comme vers un chemin d’initiation, à l’affût des fractures qu’elle opère dans tous les murs qui nous entourent, des brèches qu’elle ouvre vers l’infini. Elle devient alors l’une des plus belles aventures de vie.
Si tant est que quelqu’un veuille me la disputer, je ne céderais pas ma place pour un empire. D’ici je vois plus loin dans la vie et dans la mort que je n’ai jamais été en mesure de le faire. La vue est imprenable et donne le vertige.
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Une autre chose dangereuse et superflue en état de maladie est de penser à la maladie. Mais le plus redoutable serait de laisser à la médecine sa possession exclusive.
Il faut être clair. Lorsqu'on analyse tout scientifiquement, on a des résultats scientifiques. La science engendre la science - tautologie parfaite. Système clos que rien ne menace. On a des résultats mais pas de fruits pour autant. Pour le fruit, il faut que le un ait éclaté - il faut le deux. A l'horizon du savoir doit se joindre la verticale d'un inconnu. C'est seulement lorsque l'horizon scientifique de lucidité et de recherche rejoint la verticale du secret que le fruit peut naître.
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Ne jamais oublier d'aimer exagérément : c'est la seule bonne mesure.
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Je vous le jure. Quand il n'y a plus rien, il n'y a que l'Amour . Il n'y a que l'Amour. Tous les barrages craquent . C'est la noyade, l'immersion. L'Amour n'est pas un sentiment. C'est la substance même de la création.
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