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EAN : 9782253155959
152 pages
Le Livre de Poche (10/12/2003)
3.84/5   114 notes
Résumé :
Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?

" Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d'entendre la petite phrase qui, à elle seule, peut faire basculer une vie : "Où cours-tu ?"
Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier.
Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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C'est, contrairement à ce qu'on pourrait croire, un livre difficile à lire.
Il est court, mais d'une densité terrible.
Et puis il balance, hein, c'est pandanlaieule, comme dirait Agrippine (Brétecher, plutôt, lol).

Mais ça fait du bien, parce que ça secoue et ça réveille. Enfin ceux qui sont prêts à se laisser secouer. ça tombe bien, ça fait depuis Avril 2020 que je suis bien secouée (Orangina c'est mon 3ème prénom) dans tous les sens, alors un peu plus ou un peu moins...

Bref, à lire quand on est prêt. Je suis pas sûre que je l'aurais été avant, mais là, je suis bien mûre, ce qui tombe bien car je ne connaissais pas du tout cette dame et j'ai entendu son nom prononcé par Annick de Souzenelle, et me voilà.
Des grandes dames. Elle, elle a l'avantage d'être moins intellectuelle et de passer plus directement par des phrases percutantes qui remuent... Bref, ça sera plus accessible, peut-être, dans un premier temps, que les bouquins d'Annick de Souzenelle, et moins "traditionnel", aussi, ce qui peut sans doute aider.

Parce que tous les chemins mènent à la spiritualité.
Là de suite je suis en train d'écouter un webinaire en direct de Jean-Yves Leloup. J'ai un Bouddha sur ma table de nuit, à côté du "Livre rouge" de Jung que je suis en train de lire aussi, je pratique le yoga et le qi gong, et tout est utile. C'est juste mon chemin qui est un mélange personnel de tout ce que je sens bon pour moi.

A chacun de se faire le sien, de chemin.
Et paix à tous.
Car comme dit Jean-Yves à l'instant, ça n'a pas de sens de se battre au nom de "Dieu".
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Christiane Singer continue de m'émerveiller par ses remarques sur le monde qui sont d'une extrême lucidité. Elle n'hésite pas à dénoncer sans détours les effets dévastateurs de notre mode de vie fondé sur le capitalisme et sur les écrans. Notre rapport au monde en est bouleversé. Tout est réifié. Nous nous déshumanisons sans en prendre garde parfois. Mais tout cela est dit avec une grande poésie et chaque mot est choisi et à sa place. On ne s'en lasse pas. Même si son constat est alarmant, tout n'est pas perdu. L'auteur insiste sur notre capacité à changer les choses par la spiritualité qui est toujours latente en nous. Une grande leçon de vie.
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Un livre à lire en période difficile. Inutile de vouloir émettre une critique parce que c'est un livre qui parle au creux de l'oreille de chacun et que le murmure est, non seulement différent d'une personne à l'autre, mais d'une vie à l'autre.
Christiane Singer était une grande et belle dame qui a trouvé sa voie et a eu le souci d'en faire profiter tout le monde.
Je ne peux que la remercier d'avoir été là, à travers ses livres, dans mes nombreux moments de doute.
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Je lisais ce livre avec un plaisir modéré. Pensant que j'avais déjà lu de la part de Mme Singer des livres plus forts et qui me touchaient plus. Puis, à force de retaper les citations-extraits, je me suis rendu compte à quel point ces phrases légères sont fortes et me touchent beaucoup. du coup, je souris. Et je me dis que c'était une sacrée putain de bonne femme. Et en disant tous ces termes qui sont chacun insultant à sa façon, je sais qu'elle doit me sourire d'où elle est.
C'est un puis de sagesse, c'est simple. Si simple.
Il n'y a rien à dire de plus, si ce n'est la forme : une addition de plusieurs textes dont certains sont des interventions à des conférences spécifiques, parlant de l'être humain, de la mort, de la vie, de la souffrance, de l'ouverture, de la mort, ça je l'ai déjà dit, et de la vie, je l'ai déjà dit mais je ne dois pas encore oublier de re-dire que ce livre parle de la vie.
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C'est un livre passionnant qui ouvre des horizons en témoignant de ce qui nous ouvre à la vie plus grande que nous.
Une belle lecture qui n'a rien de sectaire mais qui est juste profondément humaine.
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Citations et extraits (141) Voir plus Ajouter une citation
Ce que j'appelle amour est entier dans cette phrase d'un rabbin rescapé d'un camp de la mort : “La souffrance a tout calciné, tout consumé en moi, sauf l'amour.” Si cette phrase nous atteint de plein fouet, c'est que nous sentons bien combien nous sommes loin des représentations, du décorum de l'âme. L’amour est ce qui reste quand il ne reste plus rien. Nous avons tous cette mémoire au fond de nous quand, au-delà de nos échecs, de nos séparations, des mots auxquels nous survivons, monte du fond de la nuit comme un chant à peine audible, l'assurance qu'au-delà des désastres de nos biographies, qu'au-delà même de la joie, de la peine, de la naissance et de la mort, il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé et qui n’encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l’amour qui a fondé notre être.
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La vie n'a pas de sens, ni sens interdit, ni sens obligatoire. Et si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle va dans tous les sens et déborde de sens, inonde tout. Elle fait mal aussi longtemps qu'on veut lui imposer un sens, la tordre dans une direction ou dans une autre. Si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle est le sens.
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Comme celui des bêtes, ces regards (ndr : d'enfants) nous parlent de la Présence. Il n'y a rien en eux qui fasse obstacle entre l'amour et nous, il n'y a personne qui jette son ombre, il n'y a pas le filtrage de l'ego. Aussi ne sommes-nous plus en mesure de supporter ces regards. Et c'est pourquoi le territoire de l'enfance est en butte à un pilonnage sans merci ; la cible de notre ordre social et industriel ne vise rien d'autre que son extinction. Il constitue une faille géologique dans l'espace dit civilisé qu'il faut à tout prix combler. Il ouvre sur l'inconnu, sur le sacré, sur l'insupportable et s'il est prouvé que cette dimension existe, tout l'univers fabriqué devient caduc.
L'avalanche de gadgets et de machines diaboliques que nous déversons sur eux avant qu'ils n'aient atteint l'âge de l'abstraction est une entreprise de destruction ; leurs yeux s'éteignent, deviennent carrés comme les écrans et plein d'images mortes et mortifères. Nous sommes alors délivrés de leur regard ! Il en va de même de toutes les souillures, brutalités, violences de tous ordres que subissent les enfants. Tout ne vise, à des degrés différents d'infamie, qu'à éteindre ces regards insupportables sur nous : "Qu'as-tu fait de ta vie ?".
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Les priorités de notre société industrielle "avancée" - au sens que prend
hélas ce terme dans l'expression putréfaction avancée, sont
pathogènes.
La comptabilisation de toute valeur, l'âpreté au gain,
une compétitivité qui prend la forme d'une guerre larvée
entre les hommes, sont la norme quotidienne.
Les vieux réseaux de solidarité qui éclairent l'histoire de l'humanité,
le couple, la famille, le clan, volent en éclats. p 116
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la seule chose à la longue qui en vaille la chandelle
c'est d'avoir aimé
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Video de Christiane Singer (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christiane Singer
L`écrivain Christiane Singer est décédée le 4 avril dernier. Elle apprend le 1er septembre 2006 qu`il lui reste six mois à vivre et décide d`écrire le journal de son agonie. "Derniers fragments d`un long voyage" a paru le jour même de sa disparition. Jérôme Garcin a choisi de nous lire le moment de l`annonce par le jeune médecin viennois du verdict.
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