Comme si nous autres humains étions de la vermine qui grouille sur la peau de dame nature. Nous la chatouillons, nous l’irritons, nous la griffons, nous l’agaçons, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus d’autres choix que se purifier. Elle élève sa température intérieure, ce qui doit la brûler comme si elle s’immergeait dans un bain d’acide, mais elle y est contrainte. Elle n’a pas vraiment le choix
Ceux qui ont fait trempette dans la mer au cours d’un voyage dans le sud et se sont rhabillés sans passer par la douche savent ce que le mot visqueux veut dire.
S’en débarrasser, voilà le maître mot. Que ferions-nous, tout bien réfléchi, s’il n’y avait pas sans cesse quelqu’un pour s’occuper de nos ordures ? Comme nous sommes choqués lorsqu’on nous demande de les prendre en charge nous même.
Il aura été prouvé que les détritus de l’un deviennent le problème de l’autre.
On se retrouve en position de force quand on ne donne aucun motif de mécontentement à l’autre.
Il y a les crimes actifs et les crimes passifs. Un crime passif consiste à s’abstenir d’agir.
Je connaissais à la perfection la puissance des rapports liant la communication à la réputation.
Et à cet instant précis, avec la logique inhérente aux rêves, une partie de tout ce que je voulais quitter s’est matérialisée.
Si j’accomplissais cet exploit, personne ne me commanderait ni ne me donnerait plus d’ordres. Jamais plus.
En tous cas végéter aux côtés de quelqu’un uniquement par sens du devoir n’a jamais été ma conception d’une relation humaine saine.