Le jeu de l'ombre

Malko Swann est un musicien brillant mais assez tourmenté... surtout depuis son accident où il n'entend plus du tout la moindre note de musique ! Un matin, Malko se réveille au côté de sa maitresse Alicia Belleville, femme d'un politicien véreux, morte suvagemment de plusieurs coups de couteaux durant la nuit... L'assassin est introuvable et Malko doit se charger de se débarasser du corps pour ne pas être accusé... Malko devient petit à petit le pantin du tueur et ce dernier s'amuse beaucoup avec l'esprit du musicien puisque, comme pour une récompense, Malko retrouve pendant quelques instants ce qui lui manquait atrocement ...

J'ai l'impression d'en avoir déjà beaucoup dit dans ce petit résumé et pourtant vous êtes loin du compte ! Ce polar se lit vite et bien, surtout la deuxième moitié du livre pour ma part... Mais (oui parce qu'il y a un forcément un "mais") je n'ai pas du tout compris la fin ! Ce qui me rassure c'est que je ne suis pas la seule, j'en ai discuté avec un de mes lecteurs et nous en sommes arrivés au même point ! Je pense qu'il faut avoir l'esprit bien ouvert pour lire ce livre. Je m'attendais à une fin rationnelle et c'est ce qui m'a le plus déplu dans cette lecture... D'ailleurs si vous l'avez lu et que vous voulez en discuter avec moi en MP, pas de souci ;)

C'était mon premier livre de cet auteur et j'en avais entendu beaucoup de bien... Je ressors de cette lecture plus que mitigée... Aurais-je dû commencer par un autre ?

Bref, je le conseille aux amateurs de polar et de fantastique/surnaturel ... mais ce n'est pas forcément mon cas ^^


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e termine le Jeu de l'Ombre hyper déçue. Point de déclic. Ce roman est bien un thriller, qui ne m'a ni plus ni moins fait vibrer qu'un autre. Bouh ! Que la vie est un injuste, je voulais tellement tellement aimer les livres de cet auteur !

Alors j'ai hésité un long moment, sur la note à attribuer.

2/5, qui mettait en avant ma déception et mon ressenti vraiment perso sur cette lecture, ou 3/5 pour accentuer le fait que, même si je n'ai pas aimé, c'est probablement un très bon thriller (difficile pour moi de noter ce genre, j'en ai lu tellement peu).

Finalement, je chronique sur ce blog pour vous exprimer mes sentiments sur une lecture. Je ne suis pas critique littéraire, ni journaliste, je n'ai pas la science infuse et tout le monde le sait. Je suis juste là, petite lectrice, avec MES goûts, et MES couleurs. Alors voilà. 2/5.

Et franchement, question sentiments, sensations, et vibration, j'aurais même bien pu aller plus bas. Mais là, ça n'aurait carrément pas été juste pour Sire Cédric, il n'y peut rien le pauvre, s'il écrit dans un genre qui me laisse complètement froide. Aller plus bas, ça aurait vraiment été dire : "ce livre est une daube sans nom". Or, ce n'est pas le cas. D'ailleurs, je n'ai pas mis plus longtemps qu'un livre que j'aurais adoré pour lire ses 475 pages. C'est honnêtement très bien écrit, et la plume de Sire Cédric est plutôt addictive. Aussi, même si je n'ai pas été franchement prise dans l'histoire, je n'ai finalement pas eu de mal à le lire et à le terminer. Simplement, je le referme sans avoir rien ressenti. Ni émotion, ni sympathie, ni frissons. Ce livre, comme tous ses camarades de cette catégorie (et pas que, ça me fait ça aussi avec les séries tv policières, qui, pour moi, ressemblent toutes à Columbo ou à Derrick niveau intensité ressentie, c'est dire, et pareil avec les films. Les thrillers et les polars n'ont jamais eu la côte chez moi, c'est comme ça. S'il n'y a pas un minimum d'imaginaire et de mystère surnaturel, ça ne fonctionne pas sur moi.)

Le Jeu de l'Ombre reçoit donc la note qu'aurait probablement reçue n'importe quel thriller à sa place. Je ne suis pas en train de vous dire que c'est un mauvais livre, bien loin de là, mais je suis déçue de ma lecture, dans le sens où, même si j'ai toujours su que je n'aimais pas les thrillers, j'espérais tellement que cet homme superbe et hyper accessible saurait me prouver que j'étais dans l'erreur en faisant des généralités.

Pour chroniquer CE livre en particulier, je dirais qu'aucun des personnages ne m'a particulièrement emballée, et que mes soupçons se portaient dès le départ sur la bonne personne (même si on apprend par la suite que c'est un peu particulier.) le côté surnaturel a beaucoup trop tardé pour m'aider à entrer dans l'histoire pour de bon.

De plus, je n'ai pas toujours compris l'utilisation des temps. Avec Vauvert, le flic, on est au passé simple, avec Malko Swan, le perso principal, on est au présent. Ca ne m'a pas paru très cohérent à la lecture... Je pense savoir ce qu'a essayé de faire l'auteur, mais ça n'a pas fonctionné avec moi. Au contraire, ça m'a mis le doigt sur un indice capital à la résolution de l'enigme, beaucoup, beaucoup trop tôt. Cette rupture du continuum temps est pour moi une trop grosse ficelle donnée au lecteur, qui gâche un petit peu l'effet de surprise qu'on pourrait ressentir à la fin, quand on comprend ce qu'il en est vraiment du responsable de tout cela, et je dirais que c'est dommage.

Le jeu de l'ombre est un thriller plutôt psychologique, qui nous pousse à beaucoup étudier Malko Swan, de l'intérieur. Il faut comprendre ce qui se passe dans sa tête, comment il était avant le drame, comment il est aujourd'hui, ce qu'il a vraiment subi. L'équipe policière menée par Vauvert, dépeinte avec un fonctionnement qui m'a semblé mi-français mi-américain (pour ce que j'en sais en tout cas) m'a parue un poil caricaturale, mais bon, ce n'était pas encore trop prononcé au point d'y penser tout au long de ma lecture.

Aucun des personnages n'est particulièrement attachant, et aucun ne m'a fait vibrer. Je n'ai pu m'identifier à personne, ce qui, vous le savez maintenant, est un élément très important pour moi, pour apprécier une lecture, et j'ai donc passé 475 pages totalement en dehors, de l'univers, de l'histoire, de l'enquête... Bref, ça a fait un flop. Ca n'a pas marché. Mais pour les fans de thrillers, ça marchera peut-être super bien. Je le répète, c'est un genre littéraire, qui, de toute façon, avait 95% de chance de ne pas me convaincre. Et je n'en rejette absolument pas la responsabilité sur le livre, ni sur l'auteur, bien sur la catégorie.

La plume de Sire Cédric, est, en revanche, très intéressante. Je l'ai trouvée très fluide, très pro, très aguerrie. A aucun moment ça ne coince, ce livre aurait tout aussi bien pu être écrit par une super star du thriller américain, auteur de 46 best sellers tous primés. J'ai vraiment aimé son style. Particulièrement dans les moments très sordides, très glauques ou vraiment dégueu, quand il y a beaucoup de sang et des tripes à l'air, là, j'ai vraiment eu l'impression qu'il s'éclatait et faisait sortir le meilleur de lui-même.

J'ai un autre Sire Cédric dans ma PAL. On m'a dit que je n'avais peut-être pas commencé par le meilleur, que les autres seraient plus "fantastiques", plus "horrifiques" et donc auraient peut-être davantage de chances de me plaire. Aussi, je lirai, un de ces 4, L'enfant des cimetières puisque je l'ai, et j'y mettrai à nouveau tous mes espoirs. Et si ça ne fonctionne pas non plus, je me contenterai, si je recroise ce très bel homme dans un autre salon, de l'admirer de loin et de me rincer l'oeil ;)



Cali
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Malko Swann est un musicien célèbre qui porte sa notoriété comme un étendard. Profitant de son statut, il collectionne les filles, groupies faciles, pour mieux les jeter le lendemain. Seul Jack, son meilleur ami, est le pilier qui reste à ses côtés.

Pourtant, un jour, la chance semble avoir tourné. Malko, gorgé de vitesse et de cocaïne, se fracasse en voiture sur le Pont du Diable et tombe dans le ravin. Il en ressort miraculeusement sans grosses blessures mais découvre peu après qu'il est désormais incapable d'entendre la musique. Un traumatisme que les médecins ont du mal à expliquer, le jeune homme n'étant pourtant pas sourd. Perturbé depuis son accident, Malko ressent d'étranges sensations. Parfois paralysé, il entend une voix qui lui chuchote à l'oreille. Parfois, il a comme des hallucinations, découvrant un chien ou un homme à ses côtés. Il lui arrive même de réentendre quelques notes. Mais tout s'emballe, quand ce dernier découvre un matin que la fille avec qui il a passé la nuit a été sauvagement assassinée. La peur devient son quotidien. Malko devient-il fou ou quelqu'un veut-il jouer avec lui ?

A force d'avoir lu quelques critiques positives sur cet auteur, j'ai fini par céder à une offre de partenariat pour découvrir l'auteur. Malheureusement, je dois dire que je ne suis pas du tout convaincue...
Le récit se construit autour de 2 intrigues : celle de Malko, précédement citée et celle d'une enquête policière autour d'une jeune femme dont le corps sauvagement brutalisée vient d'être repêché par la police. On y suit l'enquête du commandant Vauvert et de ses lieutenants. L'un d'eux semble d'ailleurs cacher quelques secrets qui le lie à un certain Charles Belleville, politicien fort en vue. La police remonte la piste d'un suspect et découvre que la morte aurait assistée à un concert de Malko avant de disparaitre.
Les 2 histoires alternent et suivent leur cours avant de se rejoindre bien plus tard.
Alors que l'enquête policière avance de manière classique avec preuves et un peu d'action, la narration liée à Malko, elle, avance difficilement. On suit Malko depuis son accident, on assiste aux faits quelques peu incompréhensibles auquel il est soumis mais finalement tout ça fait pas mal de sur-place. On aimerait avoir quelques clés de compréhension qui tardent à venir et finalement on assiste de manière détachée à la nouvelle vie du musicien.
Car Malko est plutôt un homme détestable, un connard égocentrique bourré de fric qui consomme les filles comme de la viande. Aucune compassion pour cet homme que l'auteur ne réussit pas à nous faire aimer. En effet, la psychologie du personnage est survolée. Si on assiste à ses questionnements sur les bizarreries qui lui arrivent, l'auteur n'approfondit pas son héros. On ne saura rien de son passé ou si peu alors que ses relations amoureuses chaotiques semblent venir de difficultés à s'attacher aux autres. La répercution de son amusie (son impossibilité à entendre de la musique) sur son avenir, sa personne semble complètement oubliée. Ses réactions concernant certains faits me semblent peu naturelles. Bref, pas grand chose qui sauve le personnage pour moi.
Quant à l'histoire en elle-même, j'y ai trouvé beaucoup de défauts...
Certains faits ne collent pas entre eux (par exemple, Malko pénètre chez lui et son mouvement active la lumière par détection et plus loin, on le retrouve dans son domicile plongé dans le noir car il n'a pas allumé la lumière...), les rapprochements sont parfois un peu tirés par les cheveux, et l'ensemble manque de réalisme (les flics font un rapprochement entre la mort de la fille et Malko et aucun d'entre eux ne pensent à aller rencontrer le musicien avant des plombes...).
Certes, une part de fantastique ou plutôt de paranormal rentre en jeu dans ce roman mais ceci n'enlève rien au fait qu' un semblant de crédibilité me semble essentiel. Un côté fantastique que j'ai apprécié malgré tout et qui surprendra le lecteur. le Diable et les morts qui peuvent revenir de l'au-delà y auront leur place et agrémentent de quelques ressorts originaux ce roman.
Ce qui sauve le roman : la fin. L'intrigue s'accélère (enfin !) et prend un peu d'épaisseur avec quelques rebondissements. La révélation que pour ma part, je ne soupçonnais pas du tout, m'a vraiment surprise et enfin entrainé à tourner les pages avec envie pour mieux connaître le fin mot de l'histoire.

Mais que de peine pour en arriver là !
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Bof bof...

Je ne suis pas terriblement emballée par cette lecture. Si au début j'ai été captivité par le mystère qui se dégageait de l'intrigue, cela à vite tourné au vinaigre et chaque chapitre devenait une pénitence.

La fin m'a achevé.... Dans le mauvais sens du terme. C'est donc la deuxième fois que lis cet auteur et aussi ma deuxième déception. Je vais donc m'arrêter là...

Belles lectures à tous.

Qui est donc Malko Swann auquel il arrive tous les malheurs du monde et même, n'ayons pas peur de l'affirmer, de tous les mondes ?
Voilà un homme particulièrement doué, jeune, beau, admiré, aimé, sollicité, grand musicien qui plus est, et qui, du jour au lendemain, perd le pouvoir d'entendre la musique. Il n'est pas sourd mais il ne peut plus exercer son art et c'est pour lui une véritable tragédie.
Que faisait-il la nuit précédente dans sa voiture transformée en bolide, sur une route aussi solitaire, juste avant d'être précipité trente mètres plus bas, sous le Pont du Diable ?
Pourquoi, le chien rencontré peu auparavant, dans la carrière désaffectée, a-t-il eu cette réaction terrifiée en le voyant ?
Pourquoi un peu plus tard, la menotte que le mercenaire lui avait passée au poignet s'est-elle ouverte d'elle-même ?
Surtout, surtout, pourquoi toutes les jeunes femmes qu'il a fréquentées – et elles sont nombreuses - sont-elles sauvagement assassinées de sorte que toute la police est à ses trousses ?
Ce sont là les questions qui accompagnent la lecture de ce récit jusqu'au dénouement où le fantastique prend une importance soudain plus évidente.
Dire que j'ai aimé cette lecture d'un auteur que je ne connaissais pas encore serait exagéré et j'ai allègrement sauté quelques pages tant le déroulement de l'intrigue me semblait trop long et trop évident par moments. (...)
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