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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La vie est parfois bien injuste.
Le deuxième roman d'Amanda Skenandore en est la preuve. «La seconde vie de Mirielle West, paru aux éditions faubourg Marigny à l'automne 2023, nous le prouve.
En quoi la jeune femme a-t-elle un destin aussi important pour mériter la publication d'un livre ?
Tout simplement parce qu'à peine âgée de 30 ans, Mirielle fut séparée de son mari et de ses filles. La cadette n'avait alors que quelques mois.
Pour quelle raison ?
Tu pourrais croire que Mirielle est une criminelle ou une femme perturbée.
Non !
Mirielle, dans un mal-être constant, a vu qu'elle avait une petite tâche sur la peau. Elle n'y prête guère attention. Alors qu'elle est victime d'un accident domestique, le médecin remarque cette petite lésion. Sans préavis, il expédie manu militari la mère de famille à l'isolement.
Le verdict tombe : Mirielle a la lèpre.
Incroyable me diras-tu !
Oui, totalement.
Nous sommes dans les années 1920 à Hollywood.
À l'époque, le cinéma était muet et la lèpre sévissait aux États-Unis.
Cette toute petite tâche va complètement bouleverser Mirielle. du jour au lendemain, elle voit sa vie basculer. Elle qui vivait dans le luxe, mariée à un acteur phare du cinéma, se retrouve prisonnière dans un camp médicalisé en Louisiane.
Au fil des pages. J'ai découvert avec intérêt l'histoire de Mirielle et de ses camarades d'infortune. J'avoue qu'avant la lecture de ce livre, je n'avais jamais envisagé que la lèpre ait pu exister un aux États-Unis.
Une fois de plus, grâce aux éditions Faubourg-Marigny, j'ai appris quelque chose.
C'est le 2e roman d'Amanda Skenandor que je lis. J'avais apprécié « Au nom de tous les miens ». J'ai passé un agréable moment de lecture cette fois encore.
Le personnage principal est au départ assez horripilant. Petite fille gâtée, épouse malheureuse, mère délaissant ses enfants. Sa personnalité ne la rend pas appréciable au lecteur. Peu à peu, cependant, je me suis attachée à elle.
La vie n'a pas été clémente pour Mirielle. Pourtant, malgré l'adversité, elle découvre le bonheur des choses simples et les sentiments sincères.
En lisant ce roman, je me suis retrouvée imergée dans ce centre pour lépreux en Louisiane. La description et la construction narrative donnent à l'ensemble du roman une certaine lourdeur. L'atmosphère peut parfois être oppressante.
Ce roman souffre de quelques longueurs. Ce sera mon seul petit bémol. Il faut dire que le sujet est vaste et très peu traité en littérature à travers le monde.
En découvrant ce livre, je t'invite à partir en Amérique dans les années 20. Tu partageras le destin peu envieux de Mirielle. Tu liras un texte documenté et précis. Tu comprendras que derrière le paraître et les apparences se cachent de précieux joyaux. Tu ne l'oublieras pas.
Peut-être que, comme moi, Mirielle et ses compagnons d'infortunes te toucheront en plein coeur. La jeune mère a l'étoffe de ses héroïnes littéraires qui t'accompagnent dans les bons comme les mauvais moments. Histoire de te rappeler que malgré l'adversité, tout est encore possible.
Alors partante ?

Lien : https://lire1x.com
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Le dernier roman d'Alexandra SKenandore fait sortir d'un quasi oubli la maladie de Hansen, plus communément appelée lèpre.
Qui de nos jours connaît quelqu'un atteint de cette maladie ? Ce n'est pas le cas au XX eme siècle ou il existe encore quelques cas déclarés aux États Unis.
Mireille West, épouse d'un célèbre acteur hollywoodien, voit sa vie basculer avec la révélation de cette maladie et son internement dans un centre spécialisé à Carville en Louisiane,
L'originalité de ce roman est de faire revivre cette communauté d'accueil qui rassemble des individus de tous bords et de toutes origines qui apprennent à vivre ensemble, victimes d'un ostracisme familial et sociétal, tentant différents traitements et expériences pour aboutir à l'élaboration d'un traitement qui leur permettra de reprendre le cours d'une vie normale.
L'auteur fait magnifiquement revivre cette organisme d'accueil, la maladie est bien documentée, et l'espoir des résidents palpables.
J'ai passé un bon moment de lecture, frémi avec ses personnages mais il m'a manqué un je ne sais quoi pour être emportée et qualifier ma lecture de passionnante.
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Mirielle a une vie comblée auprès de son mari et de ses enfants, vivant dans le luxe et le monde fastueux du cinéma des années 20. Tout pourrait aller pour mieux jusqu'à ce que sur sa peau diaphane, une tache l'interpelle. Et là, tout s'emballe ! Mirielle est mise en quarantaine et est emmenée dans une léproserie en Louisiane, loin de chez elle.

Ce confinement qu'elle imaginait bref, durera bien plus longtemps qu'elle n'osait l'imaginer. Mirielle ne comprend pas, elle éprouve du dégout et du mépris pour les malades autour d'elle. Elle souhaite juste rentrer chez elle et revoir ses enfants. C'est cet enfermement et la façon dont Mirielle vit ce drame qui est au centre du roman. On assiste à l'évolution de notre héroïne, qui doit malgré elle vivre différemment et accepter une autre vie, cette fameuse seconde vie. Mais saura-t-elle y trouver quelques satisfactions ?

A l'inverse de Laure, je n'ai jamais lu de roman sur le thème de cette maladie, c'est donc une totale découverte, et j'en ai appris davantage sur ce mal qui touchait toutes les tranches de la société, pauvres ou riches : les traitements, les soins… Même si j'admets que Mirielle se montre assez agaçante par moments, j'ai trouvé cette histoire de résilience et de réinvention de sa vie très touchante. A l'issue de notre lecture, on ne peut qu'apprécier le travail de documentation qu'a fait l'auteure pour nous livrer ce déchirant roman.
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Émouvant. Si je n'ai pas pleuré, je n'étais pas loin.
J'ai été très touchée par cette lecture et je ne m'y attendais pas en lisant les premiers chapitres. J'appréciais ma lecture, mais j'étais loin d'imaginer qu'elle serait aussi prenante. Je me suis d'ailleurs dit : « ça risque d'être long ». Mais ça ne m'a absolument pas dérangée, au contraire.

En 1926, Mirielle West est transportée à l'hôpital de Carville. Elle refuse d'abord d'y croire, ils ont sûrement fait erreur. C'est pourtant entre ces murs que vivent les lépreux. Désormais, elle en fait partie. Loin de son mari, loin de ses enfants, des mondanités et d'une vie aisée, elle est confrontée à des conditions de vie plus que difficiles. Plus qu'une patiente qu'on cherche à soigner, elle se sent prisonnière.

J'ai aimé découvrir Mirielle, son évolution à Carville, ses angoisses et ses espoirs. J'ai aimé découvrir ces amitiés qui se lient peu à peu, timidement. J'ai aimé la voir s'ouvrir aux autres malgré tout, malgré sa colère et son déni.

C'est un roman qui nous transporte dans une réalité désarmante entre le quotidien des lépreux à Carville, les regards extérieurs, les traitements souvent barbares, l'impact psychologique d'un destin presque scellé qu'ils sont forcés d'accepter…

J'ai adoré cette lecture. Et finalement, je n'ai pas ressenti les 600 pages dont j'avais peur au début.
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C'était une très bonne lecture. Je n'avais jamais lu sur le sujet de la lèpre auparavant et je dois dire que j'ai trouvé ce roman passionnant. 

Nous allons suivre l'évolution de Mirielle à travers ces pages. Si au début elle est complétement en retrait et n'a pas envie de se mélanger aux autres malades, c'est à cause de la peur mais aussi du dégoût des autres qu'elle va ressentir en arrivant à Carville.

Mais le contact avec les patients va la forcer à faire un travail sur elle-même et c'est ainsi que Mirielle va "grandir" et surtout beaucoup évoluer sous nos yeux de lecteurs. 

C'est une femme à qui j'ai eu du mal à m'attacher au début de l'histoire mais qui se révèle au fur et à mesure avec son vécu, ses angoisses et ses espoirs. 

Beaucoup d'émotions m'ont traversées au cours de cette lecture : l'espoir, la déception, la frustration, la colère mais aussi l'amour, la sympathie et le pardon.

Chaque personnage était attachant et apportait véritablement quelque chose à cette histoire. 

Le travail de l'autrice est juste incroyable tant sur son écriture complètement immersive que pour ses recherches effectuées sur la maladie de Hansen, que pour ma part, je ne connaissais que très peu.

Une fin surprenante et inattendue qui a été pour moi une belle surprise. 
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Une lecture intéressante et enrichissante avec laquelle j'ai passé un bon moment.

Mirielle, femme d'un acteur célèbre de film muet, consulte son médecin pour une simple brûlure. Mais lorsqu'il aperçoit une tâche sur sa main, il la déclare lépreuse et demande son transfert dans un établissement spécialisé en Louisiane : Carville, séparée de son mari et ses filles.

Je m'attendais à une lecture beaucoup plus révoltante, même si la façon dont sont traités les lépreux est choquante. Finalement, ce qui pourrait nous indigner le plus est le comportement des proches envers les personnes atteintes de cette maladie. Les patients font preuve de solidarité entre eux et forment une deuxième famille.

Mirielle paraît être une femme avec une vie parfaite bien que naïve et parfois agaçante. Finalement au fur et à mesure, nous découvrons toutes ses failles, et cela la rend beaucoup plus humaine. J'ai d'ailleurs apprécié voir son évolution, la résilience dont elle fait preuve pour se remettre en question et s'adapter à cette nouvelle vie en attendant d'être autorisée à sortir de Carville. J'ai trouvé Mirielle et les autres personnages bien travaillés.

J'ai aimé en apprendre plus sur la lèpre, sur le fonctionnement de cet hôpital et les différents traitements testés dans les années 1920 contre cette maladie. La note de l'auteure en fin de roman permet de savoir sur quels points elle s'est permis de prendre quelques libertés.

Il m'en a manqué pour avoir un coup de coeur pour ce roman. Mais ce fut une belle lecture que je vous conseille. J'ai préféré le premier roman de l'auteure Pour l'honneur de tous les miens, que vous devez absolument lire !
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Mon avis 🤓 : ⭐️⭐️⭐️⭐️ / 5

Voilà un livre qui parle d'un sujet que je ne connaissais absolument pas. Tout le monde connait la maladie de la lèpre bien sûr, mais qui savait qu'elle n'était que très faiblement contagieuse, qui savait que dans les années 20 on enfermaient et cloisonnaient contre leur gré les personnes atteintes de la lèpre ?

Non la lèpre ne touche pas que les gens pauvres et sales. Dans ce récit, elle va toucher Mirielle West, femme d'un acteur célèbre d'Holywoord, qui vit dans le luxe où la saleté n'a pas sa place mais où le malheur oui …

J'ai adoré la plume de l'autrice que j'ai trouvé fluide et agréable à lire. Les 600 pages de ce roman ont défilés sous mes yeux m'embarquant dans cette histoire, m'attachant aux personnages, sans jamais trouver le temps long.

Un livre que je ne peux que vous conseiller sur un sujet que l'on ne voit pas assez.
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Le récit que nous offre Amanda Skenandore est celui d'une femme dont le destin est bouleversé après une nouvelle dévastatrice, une cassure brutale entre la vie qui lui a été volée et celle qui s'ouvre désormais à elle, effrayante et incertaine.

J'ai eu un véritable coup de coeur pour Mirielle : agaçante, prétentieuse et égoïste mais qui, au-delà de son coté détestable, révèle au fil des pages une personnalité terriblement attachante.
C'est à mes yeux l'une des facettes brillantes de ce roman : le retour à la lumière de Mirielle, sa touchante évolution façonnée par l'adversité qui la pousse à se redécouvrir elle-même et à éveiller sa force.

Second élément essentiel : la communauté soudée et persévérante où les patients se soutiennent les uns les autres apporte au roman une dimension chaleureuse qui ne manque pas de nous émouvoir.

Néanmoins, j'admets que plus d'actions et de péripéties auraient intensifié la charge émotionnelle du récit et j'ai été surprise par la facilité avec laquelle se déroulent les événements. Tout m'a semblé assez lisse, peut-être trop pour être totalement crédible mais la lecture n'en demeure pas moins captivante.

Une belle histoire de tolérance, de solidarité et de résilience portée par une héroïne décalée et audacieuse qui a su puiser en elle des ressources insoupçonnées pour renaître et affronter son destin.
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Enfin une thématique que je découvre pour la première fois grâce à Mirielle West! Cela n'est toutefois pas de bonne augure pour notre héroïne diagnostiquée positive à la "bacille Mycobacterium leprae".

Malgré sa réputation, son mari célèbre et sa richesse, Mirielle se voit contrainte à tout quitter pour être exilée à mille lieux de son foyer. Au sein de cette léproserie, le rang social, le fast et les pailettes n'ont plus leur place et Mirielle se retrouve rattrapée par une réalité et un destin qu'elle n'accepte pas.

Ce roman est une prise de conscience de la facilité avec laquelle l'être humain peut se montrer peu empathique vis-à-vis des ses semblables et, pire parfois, ses propres proches. Les personnages qui habitent cette histoire et la communauté de Carville vivent enfermés dans un monde hors du temps, isolé et oublié de tous. Malgré les possibilités de guérison, le lèpre marque à jamais celui qui en porte l'étiquette.

La plume de l'auteure tranche par l'authenticité avec laquelle elle parvient à nous rapporter les faits. On ressent aisément tantôt l'espoir, la tristesse ainsi que tout le flot d'émotions ressenti par ceux dont on découvre le vécu.

J'ai apprécié cette immersion et les connaissances qu'elle m'a apporté. J'ai, malgré tout, ressenti quelques petites longueurs. Mais,je ne doute pas de la nécessité de fournir un contexte détaillé et d'alimenter le lecteur pour qu'il parvienne à saisir les divers enjeux du message envoyé.

Une lecture riche en émotions et percutante qui vous vous fera découvrir de nouveaux horizons.
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Roman abordant un thème que je ne connaissais pas : la lèpre dans les années 20 aux usa.
Les porteurs de cette maladie peu connue a l'époque sont des parias, tout comme leur famille.
Ils sont donc envoyés dans un centre fermé espérant les 12 tests négatifs permettant de ressortir.
On y rencontre Mirielle, épouse d'un acteur célèbre du cinéma muet, habituée aux cocktails et autres mondanités. L'isolement est difficile pour elle, mais quitte à être là bas autant s'occuper.
J'ai apprécié cette lecture et aimé les personnages
Bref je recommande
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