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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mireille West femme d'acteur dans les années 1920 vit dans l'insouciance des fêtes, diners et cocktails.
Jusqu'au jour où on constate sur elle une tâche. C'est la lèpre. Mireille est envoyée sous un pseudonyme à Carville car rien ne doit ternir la réputation de son époux.
Carville n'est pas un repère de mondain mais de lépreux et Mireille qui arrive avec chapeaux, robes, escarpins va vite comprendre que son séjour sera plus long qu'elle ne le pensait.
Son mari lui a dit par courrier qu'elle ne pensait qu'à elle et ne pouvait rien faire.
Mireille va vouloir lui prouver le contraire. Elle découvre une autre vie et des personnes qui souffrent.
Un roman qui mérite l'attention, Mireille nous entraîne dans sa seconde vie avec des personnages attachants et sincères.
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Gros coup de coeur pour ce superbe roman qui m'a transportée. J'ai beaucoup aimé suivre Mirielle dans ses (més)aventures et en apprendre davantage concernant le maladie de Hanson, plus connue sous le nom de lèpre.

Une nouvelle fois, j'ai été subjuguée par la plume de l'auteure qui nous offre un récit puissant et bouleversant. Nous y découvrons la vie dans la léproserie de Carville, l'entraide qui y règne, les difficultés et les déconvenues à chaque avancée de la maladie, mzis aussi malheureusement la stigmatisation dont sont victimes les lépreux. Même guéris, ils sont isolés par la société qui ne veut pas avoir d'interaction avec les anciens malades.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Mirielle qui a parcouru beaucoup de chemin. C'est un personnage qui n'est pas parfait, mais ô combien humain et donc comme madame tout le monde, et non simplement une héroïne de fiction.
Elle évolue énormément tout au long du roman et essaie tant bien que mal d'accepter la situation et surtout de trouver le chemin de la résilience.

J'ai adoré également voir éclore certaines relations, remarquer les petits signesde rapprochement et le beau message de l'auteure. Malgré la maladie, les gens peuvent se reconstruire une vie et avoir une seconde chance. Certes, enfermés mais ils peuvent néanmoins trouver des occuupations agréables et surtout se créer une nouvelle famille.
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Chère Mirielle,
Des histoires comme la tienne, il n'y en a pas deux ! Si elle a un peu tardé à se mettre en place, elle m'a au fil des pages convaincue, étonnée, et j'avoue m'être peu à peu attachée à toi, au parcours atypique mais pas anodin que la vie t'a tracé, à tes compagnons de fortune qui seront bientôt de vrais piliers.
Au-delà de ce chamboulement qu'a causé la maladie dans ton équilibre familial comme un chien dans un jeu de quilles, j'aime à y voir un coup de pouce de la vie. L'occasion inespérée et inattendue de renaître, d'enfin devenir toi-même, celle que tu es vraiment, celle qui brille encore plus fort sans paillettes. Peut on encore aujourd'hui parlé de la maladie comme d'un combat, une lutte faite de blouses blanches et pilluliers ? Tu étais toi-même ta propre adversaire et sur le ring qu'est Carville, je crois que tu as gagné. Entre nous Mirielle, en comparant ce que tu as perdu, ce que tu as gagné, cette histoire ne serait-elle pas finalement, un mal pour un bien ?
L'amour, l'amitié, la persévérance et la bienveillance ont été les moteurs de ton histoire que j'ai découvert avec avidité, avec surprise. J'ai à tes côtés beaucoup appris sur les léproseries, sur la maladie et ses symptômes, sur les avancées médicales, sur la résilience des malades et les préjugés qui les rongent.
Pour tout ça et bien plus encore, merci. J'ai passé avec toi un très bon moment, ton histoire est un réel enseignement.

Avec toute ma tendresse,

@dart.et.dhistoire 🌷
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Mirielle à tout pour être heureuse. Un mari, des enfants, des amis, une bonne situation. Malheureusement, un jour, sa vie va basculer lorsque le médecin va la diagnostiquer lépreuse et qu'il va l'envoyer au fin fond de la Louisianne donc une léproserie. Stupéfaite, elle ne va pas y croire et va tout faire pour s'évader de cet endroit...

Ce roman fait réfléchir et fait peur en même temps! Imaginez avoir une maladie et être enfermée sans conditions dans un endroit où vous ne connaissez personne et qui comporte une prison 🤣. Je suis allée me renseigner sur cette maladie du coup 😂.
Ce roman est vraiment très addictif et poignant, on se met facilement à la place de Mirielle qui au début m'a un peu agacée je dois dire 🤭. Mais on apprend à la connaître et on espère avec elle la fin de ce traitement. J'ai vite compris qu'il y avait autre aussi de douloureux dans sa vie. En plus du côté médical, des secrets de famille vont voir le jour! L'écriture est fluide et immersive, ce roman est un vrai page Turner.
Il fait naître beaucoup d'émotions et d'interrogations. Les personnages sont très attachants et j'ai vraiment pris plaisir à les suivre et à assister defois à une renaissance et reconstructions.

Je te recommande fortement ce roman qui en plus de t'apprendre plein de choses va te faire passer un excellent moment de lecture !

Est ce que tu as déjà lu des romans avec cette thématique ?

Merci encore aux éditions Faubourg Marigny pour l'envoi de ce roman 🙏.

Lu en LC avec @my_littles_books_13!

Produit offert pour collaboration commerciale non rémunérée.
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Lecture n°38 de 2024

📖 La seconde vie de Mirielle West
✒️ @amandaskenandore
🏠 @faubourg.marigny
📆 21 Novembre 2023
📱Papier
Lu dans le cadre de la lecture commune organisée par @une.page.de.plus

Une tâche sur sa main. C'est le début de la seconde vie de Mirielle West. Cette mondaine, qui cherche à s'éloigner du monde à la suite d'un drame qui a marqué sa famille, va voir son quotidien bouleversé par un diagnostic : c'est la lèpre.

Elle va alors être emmenée de force dans un camp.

J'ai beaucoup aimé découvrir Mirielle, cette femme détestable au début, qui laisse l'éducation de ses enfants à une nourrice pour aller faire la fête et s'ennivrer. Et puis, ce personnage a tellement changé tout au long du roman. Elle va rencontrer ses compagnons d'infortune, qui vont devenir des amis et des vrais membres de sa famille, qui l'aideront plus que sa propre famille.

Avec la lecture de ce roman, j'ai également beaucoup appris : sur la lèvre, sur les soins particuliers à effectuer, mais également sur les faux traitements, sur les avancées médicales. Je trouve le roman particulièrement bien documenté.

J'ai été aussi choquée d'apprendre que les gens diagnostiqués avec la lèpre étaient rejetés, arrachés à leur famille, alors même que la maladie était très peu contagieuse, comme en témoignent la présence des Soeurs et des Docteurs à Carville, dont aucun ne sera diagnostiqué Lépreux.

J'ai aimé voir cette petite colonie où les patients tentent de s'organiser en société, en faisant fi de l'isolement créé contre leur gré. C'est poignant.

Les chapitres s'enchaînent et on est embarqués dans l'histoire. On a, nous aussi, l'impression d'être interné à Carville.

Merci beaucoup aux Editons @Faubourg.marigny de nous proposer un roman avec un thème peu traité dans la littérature.

Et toi, tu as lu des romans qui parlent de la lèpre ? Ou d'autres maladies ? Tu as aimé ta lecture ?
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Laury-Anne, il faut que tu arrêtes de me faire lire des romans où je dois à chaque fois sortir la boîte de kleenex... Plus sérieusement, le nouveau roman d'Amanda Skenandore en librairie depuis le 31 octobre est un roman absolument bluffant tant par le contenu que par la façon dont l'autrice développe son histoire. Ce que j'aime avec la plume d'Amanda Skenandore, c'est qu'elle est immersive. On imagine facilement les personnages, les lieux où encore les émotions et l'atmosphère qui nous prend tout au long de la lecture. Avec Mirielle, nous allons franchir les portes d'une colonie particulières : les lépreux. Mirielle, cette femme mondaine au mari connu, va devoir survivre et se montrer à la fois forte et docile. En se basant sur des faits réels, l'autrice instaure au fil de la lecture un climat particulier. J'ai aimé découvrir ce roman et la façon dont la maladie a été stigmatisée en 1920. Il y avait à l'époque pour les malades une fin d'existence, comme s'ils ne valaient plus la peine. L'exil de Mirielle qui devient Pauline pour préserver l'image familiale marque le changement de celle-ci. Car oui, au début, on ne va pas se mentir, elle n'est pas des plus appréciables, mais le changement opère et j'ai vraiment aimé suivre son évolution. Les autres personnages que l'on découvre délivrent également un beau message d'espoir, de résilience, mais aussi de soutien. Je n'ai pas énormément lu de livres sur le même sujet, mais celui-ci m'a conquise du début à la fin. Les chapitres sont courts et les 600 pages défilent très vite !
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Bonjour à tous !

Post #lectureterminée #151

J'ai lu “La deuxième vie de Mirielle West”, d'Amanda Skenandore, et je remercie Laury Anne et Romain de chez Faubourg Marigny, pour l'envois de de ce roman dans le cadre d'un #servicepresse
Je suis ravie d'avoir partagée cette lecture avec Gwendolyn #flambloyantes

Ce que j'ai pensé de cette lecture…

C'est un coup de coeur pour ce #roman dans lequel nous allons suivre Mirielle qui voit sa vie basculer lorsqu'un médecin constate qu'elle est lépreuse… elle va passer des strass hollywoodien à une léproserie en Louisiane, autant vous dire que la transition ne va pas être évidente pour elle.

J'ai été terriblement choqué par le traitement réservé aux personnes porteuses de cette maladie à cette époque. Ils étaient arrachés à leur vie, à leur famille et considérés comme étant abominables, c'est la maladie de la honte, je vous avoue que dans les premiers chapitres j'ai ressenti une terrible angoisse et beaucoup de compassion pour Mirielle même si elle m'a aussi beaucoup agacé par la naïveté dont elle a fait preuve!

Le personnage de Mirielle est très bien travaillé, son évolution au fil du roman est remarquable, nous assistons clairement à une renaissance, de jeune femme capricieuse égocentrée, elle devient une femme forte qui prends son destin à bout de bras. C'est un magnifique parcours de résilience que nous offre l'auteure au travers de ce personnage. J'avais beaucoup d'attente avec ce roman ayant adoré le précédent de l'auteure et clairement j'ai été comblé, ravie de retrouver sa plume et encore une fois elle aborde des thématiques fortes que je connaissais peu. Nous avons beaucoup de détails sur les traitements de cette maladie et le fonctionnement de cette colonie.

Une lecture addictive, avec des chapitres courts et aucune longueur malgré les 600 pages, je n'ai rien vu défiler ! J'ai adoré suivre notre héroïne et les autres patients de cette colonie, et je n'avais pas envie de les quitter, et je peux même vous dire que certains passages m'ont beaucoup ému.

Je ne peux que vous recommander cette lecture, qui nous dévoile un pan de l'histoire que je n'ai pas beaucoup vu passer en littérature.

Alors ce roman vous tente ?


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Dès le début, on entre dans le vif du sujet. Mirieille, l'épouse d'une célèbre star du cinéma américain, consulte un médecin suite à l'apparition de petites, toute petites lésions apparues sur son corps et voilà comment le cauchemar commence.

LA LÈPRE.

Nous sommes en au début des années 20 (1920) et visiblement il est préférable d'être étiquetée folle et enfermée dans un asile que lépreuse dans une léproserie. Mirieille est transférée manu militari de Hollywood où elle menait la grande vie, à Carville, une léproserie au milieu de la Louisiane.

Malgré tout, elle ne se considère pas comme malade, elle découvre un monde qu'elle n'imaginait pas, entre prison et hôpital, un mal dont on ne guérit pas, qui la sépare de sa famille, ses enfants, un endroit où l'on donne un faux nom pour que personne ne sache que l'on est malade, pour ne pas infliger la honte à ses proches. Un choc total pour cette jeune femme.

J'ai aimé cette lecture, assez dure lorsqu'on découvre les traitements que subissaient les patients, leurs conditions de vie, leur chance de survie.

Carville est un lieu ayant vraiment existé et dans lequel les lépreux étaient entassés en espérant pouvoir en sortir un jour, mais comment revenir au monde extérieur après avoir passé des années derrière ces murs?

Aujourd'hui la lèpre est appelée maladie de Hansen, traitée en hôpital de jour avec des antibiotiques, la médecine a encore ici fait d'énormes progrès, on évite d'enfermer les gens à vie dans des conditions misérables. Carville est devenu un musée sur l'histoire de cette maladie.

Même si Mirieille West n'a pas vraiment existé, l'autrice s'est basée sur des écrits de patients de l'époque ainsi que des articles de journaux pour construire son roman.

Une très belle découverte pour ma part, cette ME parvient toujours à me surprendre en traitant de sujet historique dont on parle assez peu.
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Wow. Wow. Wow. Fin de chronique.
La magie @faubourg.marigny y a encore opéré. C'est une briquette mais qu'elle est belle. J'ai été prise dans un tourbillon d'émotions intenses et je n'en suis pas ressortie indemne à la fin de ma lecture. Je ne m'attendais pas à vivre une telle expérience aux côtés de Mireille et il m'a fallu un peu de temps pour arriver à trouver les bons mots mais ça y est !

Dans les années 1920, nous rencontrons Mireille West mariée à une star du cinéma. Tout semble aller pour le mieux jusqu'au jour où son médecin détecte une tâche sur sa main. Tout bascule. Elle est envoyée dans une léproserie à Carville à des centaines de kilomètres de chez elle sous un pseudonyme afin de ne pas faire honte à sa famille. Elle a alors tout mis en oeuvre pour partir et retrouver sa vie…

Le personnage de Mireille m'a complètement séduite. Elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. La maladie ? Elle refuse d'y croire se battant pour retrouver sa liberté mais surtout son mari et ses enfants à qui elle n'a pas pu dire au revoir.

Mireille s'est retrouvée malgré elle dans une spirale où tout s'enchaîne vite : de la brutalité de l'annonce de la maladie à son enfermement de force à Carville, elle va dans un inconnu terrifiant, seule, désemparée, désespérée. Elle a entendu parler de la maladie qui défigure les gens et les rend infirmes mais jamais elle ne l'a côtoyé. C'est donc avec énormément d'appréhensions et de doutes que Mireille se retrouve dans cet endroit étrange. Elle va réaliser que la solidarité qui règne à Carville est un pilier essentiel pour les malades. Tous les personnages se soutiennent, sont présents et font preuve d'une grande preuve de résilience, cela m'a énormément ému

L'autre vie de Mireille West commence donc dans cet endroit terrifiant loin du luxe auquel elle était habituée. Par moment Mireille est dure avec les autres patients, de manière inconsciente mais le poids des mots qu'elle utilise est violent. Puis elle réalise. Nous sommes tous humains.
Nous sommes tous humains. La maladie, personne ne l'a voulu. Une fois qu'elle est présente, on peut difficilement s'en sortir et surtout cela ne se fait pas un claquement de doigt. Mireille va donc devoir faire un deuil de sa vie d'avant mais c'est plus facile à dire qu'à faire.
En tant que lectrice j'arrivais à ressentir tout ce panel d'émotions brutes, qui nous prend aux tripes.

Transportée par une plume incroyablement belle et juste, l'autrice a réussi à me captiver du début à la fin à travers des descriptions réalistes, à tel point que j'avais l'impression de visionner les images directement, et une thématique difficile : c'était saisissant.
La lèpre on a tous entendu parler mais jamais je me suis vraiment penchée sur le sujet. Dans ce roman, nous avons là un véritable témoignage des malades, de leur ressenti, du regard des gens. J'ai été littéralement amener dans une réalité dure où j'ai pu voir toute la force des lépreux de cet établissement qui refusent de se laisser aller.

Des personnages touchants et forts qui se soutiennent moralement et physiquement pour ne pas flancher, une héroïne qui sort des sentiers battus, un sujet que je vois peu en littérature, tu l'as compris j'ai adoré cette lecture.

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Il y a eu Spinalonga, décrite avec tant d'émotions par Victoria Hislop dans L'Île des oubliés. Et il y a eu aussi Carville, en Louisiane. Leur point commun: une colonie de Lépreux.

C'est là-bas qu'est envoyée sans égards la femme du si beau et célèbre acteur de cinéma muet Charlie West, Mirielle.
Là bas, elle devient Pauline, dite Polly.
Là bas, elle comprend que si elle veut continuer sa vie mondaine d'oisive et retrouver ses filles, elle doit s'occuper. C'est ainsi qu'elle entre à l'infirmerie.
Au rythme du temps qui passe, de la maladie, des morts, du rythme inhérent à la colonie, aux gens rencontrés comme au stigma dont elle sera inévitablement confrontée, Mirielle change.
Il lui faut survivre pour vivre.

Avant même de lire la première page de cet épais roman, je savais que j'allais être conquise. Il y a bien quelques longueurs et poncifs, mais là n'est pas l'important.

L'écriture d'Amanda Skenandore est très visuelle et immersive et l'on est transporté à Carville, une ville "presque" comme une autre, avec ses maisons, sa géographie, sa poste, son épicerie, son école, son hôpital bien sûr... Et même sa prison. On assiste aux repas, aux événements, et il y en a même des festifs, organisés au sein de la communauté.
Avec Mirielle, nous passons de l'adulation à l'ostracisation et nous vivons avec elle sa transformation, ses espoirs, ses échecs, ses relations, jusque celle avec son mari... Qui nous offre un point de vue extérieur à la colonie, fait d'ignorance, de préjugés et idées reçues.

Pour son roman, l'autrice s'est inspirée de plusieurs histoires vraies et Carville, qui a fermé ses portes dans les années 1990, peut désormais être visité. Ceci apporte davantage de relief à son récit déjà fort en émotions
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