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Typhaine Ducellier (Traducteur)
EAN : 9782384361762
Faubourg Marigny (21/11/2023)
4.19/5   18 notes
Résumé :
Pour Mirielle West, une mondaine des années 1920 mariée à une star du cinéma muet, l’isolement du Louisiana Leper Home est une chute inimaginable après une vie enivrante : champagne, contrebande, soirées de l’âge d’or d’Hollywood…
Lorsqu’un médecin remarque une tâche pâle sur sa main, elle est immédiatement marquée comme lépreuse et transportée à des centaines de kilomètres de chez elle, à Carville, prenant un pseudonyme pour épargner à sa famille et à son cé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Gros coup de coeur pour ce superbe roman qui m'a transportée. J'ai beaucoup aimé suivre Mirielle dans ses (més)aventures et en apprendre davantage concernant le maladie de Hanson, plus connue sous le nom de lèpre.

Une nouvelle fois, j'ai été subjuguée par la plume de l'auteure qui nous offre un récit puissant et bouleversant. Nous y découvrons la vie dans la léproserie de Carville, l'entraide qui y règne, les difficultés et les déconvenues à chaque avancée de la maladie, mzis aussi malheureusement la stigmatisation dont sont victimes les lépreux. Même guéris, ils sont isolés par la société qui ne veut pas avoir d'interaction avec les anciens malades.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Mirielle qui a parcouru beaucoup de chemin. C'est un personnage qui n'est pas parfait, mais ô combien humain et donc comme madame tout le monde, et non simplement une héroïne de fiction.
Elle évolue énormément tout au long du roman et essaie tant bien que mal d'accepter la situation et surtout de trouver le chemin de la résilience.

J'ai adoré également voir éclore certaines relations, remarquer les petits signesde rapprochement et le beau message de l'auteure. Malgré la maladie, les gens peuvent se reconstruire une vie et avoir une seconde chance. Certes, enfermés mais ils peuvent néanmoins trouver des occuupations agréables et surtout se créer une nouvelle famille.
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Laury-Anne, il faut que tu arrêtes de me faire lire des romans où je dois à chaque fois sortir la boîte de kleenex... Plus sérieusement, le nouveau roman d'Amanda Skenandore en librairie depuis le 31 octobre est un roman absolument bluffant tant par le contenu que par la façon dont l'autrice développe son histoire. Ce que j'aime avec la plume d'Amanda Skenandore, c'est qu'elle est immersive. On imagine facilement les personnages, les lieux où encore les émotions et l'atmosphère qui nous prend tout au long de la lecture. Avec Mirielle, nous allons franchir les portes d'une colonie particulières : les lépreux. Mirielle, cette femme mondaine au mari connu, va devoir survivre et se montrer à la fois forte et docile. En se basant sur des faits réels, l'autrice instaure au fil de la lecture un climat particulier. J'ai aimé découvrir ce roman et la façon dont la maladie a été stigmatisée en 1920. Il y avait à l'époque pour les malades une fin d'existence, comme s'ils ne valaient plus la peine. L'exil de Mirielle qui devient Pauline pour préserver l'image familiale marque le changement de celle-ci. Car oui, au début, on ne va pas se mentir, elle n'est pas des plus appréciables, mais le changement opère et j'ai vraiment aimé suivre son évolution. Les autres personnages que l'on découvre délivrent également un beau message d'espoir, de résilience, mais aussi de soutien. Je n'ai pas énormément lu de livres sur le même sujet, mais celui-ci m'a conquise du début à la fin. Les chapitres sont courts et les 600 pages défilent très vite !
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Il y a eu Spinalonga, décrite avec tant d'émotions par Victoria Hislop dans L'Île des oubliés. Et il y a eu aussi Carville, en Louisiane. Leur point commun: une colonie de Lépreux.

C'est là-bas qu'est envoyée sans égards la femme du si beau et célèbre acteur de cinéma muet Charlie West, Mirielle.
Là bas, elle devient Pauline, dite Polly.
Là bas, elle comprend que si elle veut continuer sa vie mondaine d'oisive et retrouver ses filles, elle doit s'occuper. C'est ainsi qu'elle entre à l'infirmerie.
Au rythme du temps qui passe, de la maladie, des morts, du rythme inhérent à la colonie, aux gens rencontrés comme au stigma dont elle sera inévitablement confrontée, Mirielle change.
Il lui faut survivre pour vivre.

Avant même de lire la première page de cet épais roman, je savais que j'allais être conquise. Il y a bien quelques longueurs et poncifs, mais là n'est pas l'important.

L'écriture d'Amanda Skenandore est très visuelle et immersive et l'on est transporté à Carville, une ville "presque" comme une autre, avec ses maisons, sa géographie, sa poste, son épicerie, son école, son hôpital bien sûr... Et même sa prison. On assiste aux repas, aux événements, et il y en a même des festifs, organisés au sein de la communauté.
Avec Mirielle, nous passons de l'adulation à l'ostracisation et nous vivons avec elle sa transformation, ses espoirs, ses échecs, ses relations, jusque celle avec son mari... Qui nous offre un point de vue extérieur à la colonie, fait d'ignorance, de préjugés et idées reçues.

Pour son roman, l'autrice s'est inspirée de plusieurs histoires vraies et Carville, qui a fermé ses portes dans les années 1990, peut désormais être visité. Ceci apporte davantage de relief à son récit déjà fort en émotions
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Basé sur l'histoire vraie de la seule colonie de lépreux en Amérique, ce roman donne vie à l'institution de Louisiane connu sous le nom de Carville où des milliers de personnes ont été dépouillés de leurs droits civiques et mises en quarantaine de force tout au long du XXe siècle

Malgré le fait que cette maladie (maintenant connu sous le nom de la maladie de Hansen ) ne soit pas très contagieuse, elle a engendré une grande stigmatisation, une exclusion, des préjugés et les conséquences physiques de la lèpre ont fait des patients des parias de la société

Pour Mireille West, une mondaine des années 1920 mariée à une star du cinéma muet, les apparences sont d'une extrême importance… Mais lorsqu'un médecin remarque une tache pâle sur sa main, elle est immédiatement marquée comme lépreuse et envoyée à Carville où elle se nomme Pauline Marvin pour épargner sa famille de la honte qui accompagne la maladie

Au début, elle espère que son exil sera bref, mais ceux qui sont envoyés à Carville sont davantage des prisonniers que des patients. Mireille sait que pour résister et ne pas se laisser aller au désespoir, elle doit trouver un but et faire confiance aux autres…

J'ai eu une relation amour/haine avec notre personnage principal. D'un côté, Mireille est la mondaine type, hautaine, méprisante, ne se souciant que d'elle-même. D'un autre côté, son passé va vous émouvoir et la femme qu'elle va devenir vous rendra fière. Vous allez assister à une magnifique renaissance

Quant aux autres personnages, ils sont tous fabuleux. Ils forment une belle famille de coeur soudée et chaleureuse avec un optimiste et une rage de vie admirable. C'est une belle leçon de vie

Une histoire sur les secondes chances, la résilience, le courage, l'amitié, le bonheur, l'espoir et l'amour dans l'un des endroits les plus improbables

Une plume fluide, immersive pour une lecture merveilleuse et poignante
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Bonjour à tous !

Post #lectureterminée #151

J'ai lu “La deuxième vie de Mirielle West”, d'Amanda Skenandore, et je remercie Laury Anne et Romain de chez Faubourg Marigny, pour l'envois de de ce roman dans le cadre d'un #servicepresse
Je suis ravie d'avoir partagée cette lecture avec Gwendolyn #flambloyantes

Ce que j'ai pensé de cette lecture…

C'est un coup de coeur pour ce #roman dans lequel nous allons suivre Mirielle qui voit sa vie basculer lorsqu'un médecin constate qu'elle est lépreuse… elle va passer des strass hollywoodien à une léproserie en Louisiane, autant vous dire que la transition ne va pas être évidente pour elle.

J'ai été terriblement choqué par le traitement réservé aux personnes porteuses de cette maladie à cette époque. Ils étaient arrachés à leur vie, à leur famille et considérés comme étant abominables, c'est la maladie de la honte, je vous avoue que dans les premiers chapitres j'ai ressenti une terrible angoisse et beaucoup de compassion pour Mirielle même si elle m'a aussi beaucoup agacé par la naïveté dont elle a fait preuve!

Le personnage de Mirielle est très bien travaillé, son évolution au fil du roman est remarquable, nous assistons clairement à une renaissance, de jeune femme capricieuse égocentrée, elle devient une femme forte qui prends son destin à bout de bras. C'est un magnifique parcours de résilience que nous offre l'auteure au travers de ce personnage. J'avais beaucoup d'attente avec ce roman ayant adoré le précédent de l'auteure et clairement j'ai été comblé, ravie de retrouver sa plume et encore une fois elle aborde des thématiques fortes que je connaissais peu. Nous avons beaucoup de détails sur les traitements de cette maladie et le fonctionnement de cette colonie.

Une lecture addictive, avec des chapitres courts et aucune longueur malgré les 600 pages, je n'ai rien vu défiler ! J'ai adoré suivre notre héroïne et les autres patients de cette colonie, et je n'avais pas envie de les quitter, et je peux même vous dire que certains passages m'ont beaucoup ému.

Je ne peux que vous recommander cette lecture, qui nous dévoile un pan de l'histoire que je n'ai pas beaucoup vu passer en littérature.

Alors ce roman vous tente ?


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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Qu'elle le veuille ou non, la vie avait continué depuis son arrivée à Carville, et elle l'avait emportée avec elle. Quelque part en chemin, Charlie était resté sur le bord de la route.
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Il y a deux types de patients à Carville: ceux qui se considèrent comme déjà morts, et ceux qui ont le cran de réclamer leur place parmi les vivants.
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Un bon mensonge est toujours plus facile à avaler que la vérité.
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Quel genre d'existence consistait à vivre en cage derrière des grilles comme un paria, à l'écart du reste du monde?
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Nous sommes des lépreux. Nous pourrions tout aussi bien être morts
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Vidéo de Amanda Skenandore
30 janv. 2023 Zoya Dixon interviews Amanda Skenandore, author of The Second Life of Mirielle West (2021).
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