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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce tome est le premier d'une nouvelle série consacrée aux Fantastic Four, après la disparition de Sue & Reed Richars, ainsi que de la Fondation du Futur, lors de Secret Wars (2015/2016) de Jonathan Hickman & Esad Ribic. Il comprend les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2018, écrits par Dan Slott. Les épisodes 1 à 3 ont été dessinés par Sara Pichelli, avec un encrage réalisé par Pichelli pour les 3 épisodes, aidée par Elisabetta d'Amico pour les épisodes 1 à 3 et Nico Leon pour l'épisode 3. La mise en couleurs a été réalisée par Marte Gracia. L'épisode 1 comprend également 9 pages dessinées et encrées par Simone Bianchi qui assure également la mise en couleurs avec l'aide de Marco Russo, ainsi qu'un gag en 1 page réalisé par Skottie Young. L'épisode 4 a été dessiné et encré par Stefano Caselli et Nico Leon, avec une mise en couleurs d'Erick Arciniega. Les couvertures ont été réalisées par Esad Ribic.

Épisodes 1 à 3 - Alicia Masters & Ben Grimm reviennent de faire leurs courses et ils passent devant le stand d'une dame qui vend des chatons trop mignons. de son côté, Johnny Storm assiste à un match de baseball en compagnie de Wyatt Wingfoot. Ils passent sur l'écran des célébrités dans le stade. Une personne tire un pistolet d'alarme et les mots de Fantastic Four s'écrivent en lettres de feu dans le ciel. Storm s'enflamme tout de suite pour aller voir. Grimm rentre chez lui avec les courses. Alicia Masters a compris qu'il avait vu un signal dans le ciel et elle lui demande de s'assoir avec elle sur un banc. Grimm lui indique qu'il sait que Sue, Reed et les autres sont morts. Storm arrive sur le toit d'où la fusée est partie et il trouve 2 enfants de Yancy Street. le soir même, une journaliste revient sur la carrière des Fantastic Four, suivi par les déclarations de Lady Medusa, Crystal, Luke Cage et Jennifer Walters. le lendemain, Johnny Storm découvre que quelqu'un a payé un avocat aux 2 enfants, et que c'est Jennifer Walters qui s'en charge. Puis il apprend que c'est Ben Grimm lui-même qui paye les frais d'avocat. le soir, chez lui, Ben Grimm ouvre une boîte contenant le souvenir d'une aventure des Fantastic Four, avec Valeria et Franklin, où il fallait que le meilleur chanteur d'entre eux donne de la voix pour rentrer chez eux. Cela l'incite à aller voir Alicia Masters séance tenante.

Le soir même, le signal des Fantastic Four apparaît sous la forme d'un 4 géant dans l'espace. En Latvérie, Zura Vukovic a pris sur elle de s'introduire dans le château de Doom, malgré les dispositifs automatisés de protection du siège du pouvoir. Elle se retrouve devant une silhouette en haillon, encapuchonnée. Doom désactive les robots et révèle son vrai visage. Enfin, Impossible Man (de la planète Pop-up) se tient dans une page pour râler que l'équipe n'est pas réunie dans le premier épisode. Épisode 4 - l'équipe des Fantastic Four est de retour à New York. En route, Johnny Storm apprend à Reed et Sue, ainsi qu'à leurs enfants qu'ils ne sont plus propriétaires du Baxter Building. Arrivés sur place, ils découvrent qu'une autre équipe de 4 superhéros est en train de s'occuper du Wrecking Crew (Bulldozer, Wreck, Thunderball, Piledriver) qui vient de braquer une banque : 2-D (Jarell), Iceberg (Jack), Ms. Fantastix et Hope.

Lorsque plusieurs relances d'une même série n'arrivent pas à atteindre des chiffres de vente suffisants, l'éditeur Marvel décide de mettre les personnages correspondants de côté, pour que cela suscite une attente chez les lecteurs, et que les responsables éditoriaux arrivent à trouver une équipe artistique avec un projet satisfaisant. Ainsi à l'issue de Secret Wars, Johnny Storm et Ben Grimm ont été conservés sur la Terre principale de l'univers partagé Marvel, pendant que Sue & Reed Richards partaient explorer l'espace en compagnie de leurs enfants et de la fondation du futur. Afin de préparer leur retour, Chip Zadrsky avait écrit une douzaine d'épisodes du duo de Human Torch & Thing, à commencer par Marvel 2-In-One Vol. 1: Fate of the Four. En 2018, Dan Slott décide d'arrêter d'écrire la série Spider-Man après une dizaine d'années de bons et loyaux services. Il reprend alors 2 séries : Tony Stark: Iron Man avec Valerio Schiti, et celle-ci. L'attente du lecteur est élevée car il souhaite effectivement retrouver cette équipe en forme de famille, ainsi que découvrir une intrigue originale. Dan Slott met les petits plats dans les grands : le premier épisode sert de prologue en réinstallant cet esprit de famille, et l'intégralité de tous les superhéros ayant un jour fait partie des Fantastic Four apparaît dans les épisodes 2 & 3. Pour faire bonne mesure, il ajoute une nouvelle entité conceptuelle : Griever at the end of all things (l'Endeuillée de la fin de toutes choses). Enfin le dernier épisode permet d'assister au retour de l'équipe au complet sur Terre à New York.

Les couvertures d'Esad Ribic sont sympathiques, malgré leurs couleurs délavées en décalage avec les couleurs pétantes habituelles des superhéros. A priori, Sara Pichelli fait partie des artistes de premier rang de l'éditeur Marvel, et le lecteur se fait un plaisir de retrouver ses dessins détaillés prenant soin des personnages. Il est un peu surpris de ne pas être sûr d'avoir reconnu le visage de Reed Richards dans la photographie de famille qui ouvre l'épisode 1 dans un dessin en pleine page. Il remarque que l'artiste se focalise souvent sur les visages dans le premier épisode, avec des expressions sympathiques, mais pas toujours très nuancées ou très justes (la palme revenant à la tête de Ben agenouillé devant Alicia). Il remarque également qu'elle éprouve des difficultés à gérer l'apparence de chaque superhéros ayant fait parti des FF dans l'épisode 3 (la palme revenant à la tête de Ghost Rider). Dans les épisodes 1 & 2, elle prend le temps de donner corps aux différents décors, avec un degré de simplification fluctuant, donnant parfois l'impression que les personnages évoluent dans un décor de carton-pâte. La densité des décors en arrière-plan diminue dans l'épisode 2, pour être très faible dans l'épisode 3, le metteur en couleurs se chargeant de les nourrir avec des camaïeux et des effets spéciaux tout du long de l'affrontement entre les innombrables FF et l'Endeuillée. le lecteur ne peut pas s'empêcher de faire la comparaison avec les 9 pages réalisées par Simone Bianchi, autrement ambitieuses et consistantes.

Pour l'épisode 4, les responsables éditoriaux n'ont même pas réussi à trouver un dessinateur pouvant réaliser tout l'épisode, soit par manque de planification, soit du fait d'un scénario livré tardivement. Dans un cas comme dans l'autre, le lecteur se dit que ce redémarrage fait un peu bricolage. Dans la première partie (sur un monde lointain), les personnages ont gagné en consistance et en présence, avec une mise en scène gérant mieux le placement des personnages, et des expressions de visage plus raisonnées. Il voit redéfiler les différents membres de l'équipe qui ressemblent plus à leurs caractéristiques visuelles. La deuxième partie se déroule donc à New York, et les personnages redeviennent plus enfantins, comme lors des 3 épisodes dessinés par Sara Pichelli. le lecteur éprouve donc des difficultés à prendre le Wrecking Crew au sérieux, car ils ne semblent pas être dangereux. D'un autre côté, le lecteur est plus venu pour retrouver les personnages et la gentillesse narrative de Dan Slott. Ce dernier commence par montrer le lien affectif qui unit Ben et Johnny, pour rétablir la dynamique de la famille. Il fait ensuite de même sur la planète éloignée avec Sue, Reed, les enfants et la Fondation du Futur. le lecteur trouve ce qu'il est venu chercher. Ensuite, il évoque le Baxter Building, l'intelligence de Valeria Richards, ainsi que la situation de Victor von Doom. Il sait faire ressortir l'attention des parents Richards pour leurs enfants, entre protection et confiance en leurs capacités.

Bon gré, mal gré, le lecteur accepte que l'équipe des Fantastic Four ne se reforme pas dès le premier épisode. Il accepte également l'introduction d'un nouveau personnage concept, en se souvenant de réussite de la Reine des Jamais introduite par Dan Slott dans la série Silver Surfer qu'il a réalisée avec Mike Allred. Mais arrivé à la réunion de Ben et Johnny avec le reste de l'équipe, il ne comprend pas pourquoi Sue et Reed Richards n'ont pas cherché à les rassurer sur leur sort pendant tout ce temps passé. Il constate également que Slott s'est pris à son propre piège avec la quantité de personnages présents dans les épisodes 2 & 3, à la fois tous les membres des FF et ceux de la Fondation du Futur. du coup, très peu d'entre eux ont droit à une réplique ou plus. Il note les clins d'oeil à la situation de Hulk et de Wolverine, qui restent des références très pointues et assez gratuites. La défaite de l'Endeuillée se fait de manière très rapide et peu spectaculaire. L'affrontement entre l'équipe des Fantastix et la Wrecking Crew repose sur une astuce enfantine, difficile à avaler pour un adulte. le lecteur reste donc sur sa faim avec des intrigues intéressantes, mais menées trop rapidement, ou trop benoîtement.

Après 2 ans d'absence, le lecteur se réjouit à l'idée de retrouver les Fantastic Four, vraisemblablement bien écrit par un auteur à la sensibilité adaptée pour écrire une famille. Dans un premier temps, il apprécie la manière dont Dan Slott sait mettre en scène les relations de cette famille, ainsi que l'élégance avec laquelle il pioche dans la riche histoire de cette équipe. Il est un peu déçu par des dessins fonctionnels, mais manquant de panache et parfois d'épaisseur, surtout en comparaison des 9 pages réalisées par Simone Bianchi. L'intrigue s'avère originale et bien adaptée aux FF, mais Dan Slott donne l'impression de ne pas avoir le temps d'en tirer toute la sève. Il ressort de ce tome avec une impression mitigée, à la fois content de retrouver les personnages, et de la générosité de Dan Slott, à la fois déçu par une exécution maladroite.
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D'après la préface, la chose et la torche sont orphelins de leurs deux autres partenaires. Ils formaient avec Susan Storm et Reed Richards les 4 Fantastiques.

Complètement novice, j'ai pris ce comics (attractif par son prix de 10€) comme une porte d'entrée pour découvrir les aventures de la plus veille famille de la maison des idées, et je peux dire que je ne suis pas déçu.

Pendant que la chose essaye de faire le deuil de ses acolytes, la torche refuse de croire à leur mort. Dans l'attente d'un signe de leur part, il patiente.

Partis dans d'autres mondes parallèles avec la fondation du futur, par le biais de leur fils Franck, Susan et Reed créent des univers différents pendant qu'une force ennemie tente des les détruire. La rencontre est inévitable !

Pour vaincre cette tyran, Reed et Susan réussiront-ils à regrouper les QF ? Sont-ils vraiment de retour ?

Ma note : 3 / 5
C'est pas fou, mais à la fois pleins de promesses ! Je ne suis pas un puriste des QF mais je vais continuer pour parfaire mon opinion !
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« Fourever » est ma première lecture entièrement consacrée aux FF. Manque de bol, l'histoire en profite pour rameuter la moitié des super-héros de Marvel.

Mais contextualisons un peu cette publication. Ce tome se compose seulement des quatre premiers numéros de la série « Fantastic Four » de 2018.

Cela va faire un an que Reed et Sue Richards ont disparus avec leurs enfants. Johnny et Ben poursuivent leur existence pétris des souvenirs de leur famille. L'un garde l'espoir que leurs proches sont toujours en vie, l'autre se résigne à accepter la triste vérité de leur disparition définitive.

Dès la couverture, c'est un tome de réunion qui s'annonce. Dan Slott se charge du scenario dont la dernière partie opposant les Fantastic Four aux Fantastix désamorce les évènements précédents. A ses côtés, une armée de dessinateur pour un résultat assez cohérent, bien que l'évolution dans les styles se remarquent et pêche par un manque d'uniformité. Chose assez courante dans les comics.

J'avais en tête quatre héros, une famille unie par des pouvoirs cosmiques et des liens indéfectibles. de l'eau à couler sous les ponts et de l'encre sur les pages. C'est désormais une famille aussi extensible que le corps de Reed Richards, avec un compteur d'aventures frôlant l'infini. Beaucoup à découvrir donc !
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