Haxahaven : Le Cercle des sorcières

Il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce récit, mais aussi deux ou trois points moins originaux qui m'ont parfois fait décrocher. Il faut dire que le roman fait plus de 500 pages, c'est donc costaud !

Le début est tout de suite intrigant, captivant avec les scènes initiales qui se déroulent une fabrique de couturières pauvres et martyrisées par un patron vicieux, puis la découverte de Haxahaven, lieu qui semble à première vue absolument génial… avant que la déception pointe son nez, chez les lecteur.rice.s comme chez l'héroïne, d'ailleurs.
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Un roman de fantasy qui nous plonge à New York en 1911 et nous offre un récit féministe palpitant et magique.
La magie avec Frances qui va découvrir ses pouvoirs. On va la sentir excitée. Elle a soif d'apprendre rapidement car elle y voit une aide précieuse pour retrouver le meurtrier de son frère. On va la sentir frustrée par l'enseignement bien trop gentilé de Haxahaven. Une frustration qui l'amènera à franchir les limites et à se confronter au danger. Un danger bien plus proche qu'elle ne le pense.
Un côté romance avec son coeur qui balance entre celui qui l'aide à faire grandir sa magie, et l'ami de son frère dont elle est secrètement amoureuse depuis l'enfance. Deux garçons qui se disent vouloir l'aider, la soutenir. Ce sont aussi des amitiés très fortes que Frances va nouer avec ses camarades d'école. Elle qui n'a plus de famille va y trouver énormément de soutien.
Un aspect féministe très fort avec les jeunes femmes qui appellent au droit de vote. Aussi, avec les filles de Haxahaven qui apprennent à se servir de leur magie uniquement pour les tâches domestiques alors que toutes rêvent de plus. Des pouvoirs magiques attrayants et dangereux.
Une histoire palpitante et pleine de rebondissements. Une belle panoplie de protagonistes avec ceux qu'on adore ou qu'on déteste d'emblée, ceux qui vont se révéler de plus en plus inquiétants ou plein de surprises. le danger est bien présent et prend une belle intensité sur le final.

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Le début du roman était fort prometteur, un roman de sorcière féministe je m'attendais donc à un protagoniste mature et fort. Alors que je me suis retrouvé à suivre les aventures d'une gamine qui trahis toutes ses copines pour un garçons mysterieux qu'elle vient de rencontrer 😥.
Une fin trop précipitée et dont je n'ai pas compris certain passages. En espèrent que la suite soit mieux et que notre chère Frances gagne un peu en caractère.

Après la mort de son frère, Frances survit comme couturière jusqu'au jour où le propriétaire de l'atelier l'agresse et meurt. Mais au lieu d'être arrêtée, Frances est emmenée dans le sanatorium de Haxahaven, lieu qui s'avère être une couverture pour une école de sorcières où les femmes douées de magie sont protégées du monde extérieur et apprennent à maîtriser leur don.

New York/début du 20eme siècle/société secrète de magie… Haxahaven avait des vibes du Dernier magicien - roman que j'ai adoré - et j'ai abordé cette lecture avec l'envie de l'aimer.
Le rythme est assez lent mais ça ne m'a pas dérangée dans les 100 premières pages. C'est le temps pour l'autrice de poser les bases historiques et biographiques de ses personnages, nous faire comprendre combien ce deuil a changé la trajectoire de notre héroïne et combien la survenue de la magie dans ce contexte dramatique a de quoi dérouter.

Mais peu à peu ma curiosité est retombée en constatant le manque d'émotion ressenti. Il faut dire que Frances reste assez passive la majeure partie du roman. Elle est motivée à découvrir les circonstances du décès de son frère mais sans que ça ne la pousse à élaborer un plan. le tout donne un récit qui manque cruellement de tension et de rebondissements.

Les personnages sont peu développés ce qui leur donne un aspect assez stéréotypé et crée des incohérences dans leur façon d'agir, semblant surtout un moyen de faire avancer l'intrigue sans qu'il n'y ait de véritable structure au roman.

J'attendais beaucoup de l'utilisation du contexte historique. Il y a bien quelques éléments autour de la place des femmes et de leur lutte pour l'obtention de droits législatifs, ainsi que le traitement horrible des natifs américains pour faire disparaître leur identité, mais sans que l'autrice n'en fasse plus qu'exposer les faits.

Quant à la résolution, elle est bien trop rapide... Les derniers chapitres se dévorent mais nombre de choses étaient prévisibles et pour les autres éléments plus surprenants, ils semblent sortis un peu de nulle part…

C'est donc un rendez-vous manqué pour ma part...

Nous voilà plongés à New York, en 1911. Frances travaille en tant que couturière dans un petit atelier après la mort de son frère et l'admission de sa mère au sein d'un sanatorium. Elle mène une vie pauvre et difficile jusqu'à ce que, après un accident mortel, elle découvre qu'elle possède des pouvoirs magiques. Sa magie repérée, elle est emmenée à l'académie d'Haxahaven, où elle rencontre d'autres apprenties. D'abord enchantée par ce nouveau monde qui s'ouvre à elle et qui lui permet d'échapper à la misère, elle va aller de désillusion en désillusion lorsqu'elle réalisera que les sorts enseignés ne servent qu'à être docile et devenir une bonne maîtresse de maison. Car Frances voyait en ses nouveaux pouvoirs le moyen de venger la mort de son frère… Aidée par Finn, un mystérieux magicien, Frances est prête à user de la magie interdite pour faire revenir William d'entre les morts le temps de lever le voile sur le mystère entourant son décès. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que sa magie est très puissante et convoitée, et qu'elle peut mettre en péril la paix fragile entre les sorcières et les magiciens…

Un roman fantastique pour adolescents qui nous plonge dans une atmosphère lugubre et ensorcelante auprès d'une jeune fille tourmentée en quête de vengeance. Ce premier tome d'une duologie permet de nous immerger au sein de cette académie et d'y comprendre les enjeux : loin d'être une école de magie pour apprendre à se perfectionner, Haxahaven apprend aux jeunes sorcières à contrôler leurs pouvoirs et à se faire discrètes, tandis que les magiciens sont au sommet de l'échelle économique et politique. Une intrigue haletante par la quête de vengeance et de vérité et la recherche d'un coupable, avec d'attachants et complexes personnages qui possèdent tous une histoire personnelle profonde, et une fin intense en révélations et retournements de situations. Une histoire d'amitié, d'amour, de trahison, de sororité et de féminisme, qui montre l'émancipation des femmes à l'époque où commence le combat pour le droit de vote.

A lire à partir de 13 ans !

J'ai bien aimé ce roman dans son ensemble même si le début m'a paru un peu long à se mettre en place. J'ai beaucoup plus apprécié la fin avec pas mal de rebondissements qui m'ont tenu en haleine. Je pense que je ne lirai pas la suite car un peu trop jeunesse à mon gout.

Le roman fait près de 550 pages, il faut donc se réserver un peu de temps pour le lire. L'univers magique dans lequel on se retrouve m'a vraiment plu, même si j'aurais aimé plus de magie encore. L'autrice nous plonge vraiment dans l'époque, en jouant sur le rôle et la place des femmes dans la société, mais aussi la ségrégation des peuples autochtones d'Amériques et des personnes Noires. Même si ce n'est pas l'axe principal du roman, certains personnages en font des explications très claires et on ne peut que s'indigner de ce qu'il se passe.

Malheureusement pour moi, je n'ai pas du tout accroché au personnage de Frances. Elle est trop crédule et elle se lance dans des trucs stupides… Je la trouve beaucoup trop têtue pour être supportable. Elle est parfois dotée d'un fort caractère mais, la plupart du temps, elle suit les choses aveuglément et n'en fait qu'à sa tête quand elle se décide sur quelque chose. Son caractère est insipide et manque de profondeur et de réel fil conducteur car pour le coup, elle manque de logique. Sa relation avec Finn était d'ailleurs courue d'avance et j'ai haussé les yeux immédiatement à l'arrivée de ce personnage.

En revanche, j'aime énormément les personnages secondaires et l'évolution de l'intrigue. Les filles telles que Lena et Max sont pour le coup suivies et ce qui est laissé à la vue du lecteur à leur sujet est cohérent, intéressant et attachant.

C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi. L'action prend du temps avant d'arriver, c'est parfois un peu trop dans tous les sens, et le côté pénible de certains perso ressort beaucoup. Il faut du temps avant que les choses ne se débloquent, même si le roman commençait très fort. En fin de compte, avec du recul, j'ai l'impression que ce roman ne sort pas vraiment des sentiers battus qui parlent des femmes sorcières au XXème siècle. Je n'ai pas eu mon lot de surprises, ni de suspens. Cela reste toutefois une aventure vraiment sympa, en particulier pour l'automne et pour Halloween. C'est un roman qui se veut tout de même féministe, mais je ne suis pas certaine d'avoir retenu grand-chose de ma lecture. J'en ressors avec un flou autour de moi.

Ça reste un roman calme, ne vous attendez pas à énormément d'action car c'est surtout un roman plein de mystère, avec un peu d'enquête et beaucoup de magie qui va toujours vous donnez envie d'en savoir plus, un peu comme Frances avec sa soif d'apprendre.
L'intrigue commence avec des messages mystérieux au réveil, un grimoire de magie interdite au fin fond d'une foret, un pouvoir sombre qu'habite Frances, et un garçon intriguant pour lui apprendre à les maîtriser. Un bon mélange qui va clairement mal finir, forcément !
On a une fin intense en révélation et retournement de situation, quand vous croyez que tout s'est éclaircie attendez vous à ce que la vérité remonte à la surface et chamboule tout (encore) !

J'ai vraiment passez un bon moment, une lecture parfaite pour l'automne !

Dans #witch haven @sashapeytonsmith @simonandschuster , on plonge dans une école pour fille douées de pouvoirs magiques dans l'#Amérique début de siècle. Elles viennent de milieux sociaux diverses, dans des conditions variées : si certaines sont arrivées à la suite de bévues (quand elles perdent le contrôle) ou parce que leur famille pense que ça va pouvoir les aider.
Dans tous les cas elles sont forcées de rester sur place jusqu'à ce que la directrice les considère prêtes pour le monde extérieur. Elles doivent prouver qu'elles maitrisent leurs pouvoirs, mais aussi – surtout – d'être calmes, serviables et discrètes… Elles doivent donc surtout apprendre à cacher leur existence aux yeux du monde, et surtout des hommes.

Si elles sont toutes conscientes de ce sexisme, mais elles ont pris cette voix de survie : ne pas être repérées pour ne pas être condamnées ou suspectées. Alors, bien sûr, que les hommes avec des pouvoirs sont eux au sommet de l'échelle économique.
L'équipe des héroïnes parvient tout de même à apprendre de la magie, à en faire autre chose que des tâches ménagères comme on le leur apprend en classe. Elles trouvent des grimoires et parviennent à apprendre des sorts d'hommes… qui leur permettent de bouleverser l'équilibre politique locale.