La phobie des toilettes publiques

Livre qui devrait être impérativement consulté par la majorité des professionnels de la santé, médecin, urologue, psychiatre, psychologue, etc. Trop méconnaissent cette pathologie et balayent d'un revers de la main quand un patient trouve enfin le courage de consulter et de parler de ce fléau : le svt, syndrome de la vessie timide ou paruresie.
Imaginez vous avoir envie d'uriner mais impossibilité pour vous de vous soulager n'importe où et quand vous en avez envie, quoi que vous fassiez cela bloque tant que vous ne vous sentez en sécurité, et ne pensez qu'il suffit de forcer; cela ne fonctionne pas, bien au contraire !..

Cette ouvrage y donne une bonne vue globale, avec des témoignages, des pistes multi factorielles des possibles causes et les divers approches de traitements possibles, en passant par le fonctionnement du système urinaire et ses mécanismes adjacents neuro chimique.

La méthode principale proposer pour la personne souffrant du SVT se base sur la thérapie d'exposition progressive avec une personne de confiance. La base des thérapies cognitivo- comportementale (TCC). Rien de nouveau sous le soleil quoi, cela me semble compliqué à mettre en place seul, surtout si l' on part de loin et sans accompagnement. Donc camarades ne vous attendez pas à trouver le remède, la méthode dans ce livre qui vous libérera de suite. le chemin sera long.

En bref, un ouvrage utile pour faire connaître et comprendre au grand public et aux professionnels ce qu'est ce fléau de la parurésie. Utiles aux personnes atteintes pour qu'ils comprennent qu'ils ne sont pas seuls, isolés dans cette situation et qu'il n'y a pas de honte à avoir et que des 'solutions' peuvent être mise en place.
Mais comme il est mentionné "on sait qu'on ne sait pas grand chose sur le sujet" finalement (cause et traitement). Il y a un manque de données et d'études scientifiques conséquent malgré qu'il y aurait 7% de la population américaine qui en souffrent a diverse degrés, ce qui représente 2 millions de personnes.
Il reste encore du chemin à faire, d'où la nécessité de faire prendre connaissance et de partager ce trouble afin de pouvoir avoir à faire un personnel médical compétent et formé.