Louise est enceinte de l'homme qu'elle aime. Problème : nous sommes en 1871, et dans la société bourgeoise dont elle est issue, c'est évidemment une tare.
Elle est donc envoyée chez les Pascalines, des soeurs dont le couvent protège ces filles-mères, les aide à accoucher, et trouve des familles en mal d'enfants pour les nouveaux-nés.
Seulement, ce même couvent doit faire face à des soucis financiers : malgré les versements des parents, il se ressent de la Guerre contre la Prusse, les récoltes sont mauvaises… Et le seul moyen, c'est de précipiter les accouchements, afin de vendre au plus vite les bébés, au mépris de toute précaution médicale… Et c'est ce que découvre Louise…
Enthousiasmée par ma lecture de «
vous êtes cordialement invités », d'
Alex Sol, j'ai donc très vite entamé celle du « couvent des Pascalines », avec le même bonheur. J'y ai retrouvé le même style addictif, sans temps morts, dans une atmosphère bien glauque, et sa touche de fantastique. J'ai donc été entraîné dans ma lecture. Je regrette seulement que le livre n'ait compté que 200 pages, et de fait, j'ai trouvé une intrigue un peu trop rapide. A sa décharge, l'auteure précise qu'il s'agissait au départ d'une nouvelle.
Je voulais ajouter, qu'ayant eu à dialoguer avec
Alex Sol, j'ai trouvé une jeune femme d'une grande gentillesse, soucieuse de ses lecteurs… Donc une auteure qui gagne à être connue, et pas seulement pour ses romans…