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EAN : 9782494206175
228 pages
Alex Sol (30/09/2022)
4.02/5   192 notes
Résumé :
1871
Louise, 17 ans, est issue d’une famille aisée très bien vue de la haute bourgeoisie parisienne. Alors, lorsqu’elle tombe enceinte hors mariage, ses parents l’envoient au couvent des Pascalines où résident les Accoucheuses afin de préserver sa réputation.
En échange de leurs soins et de leurs protections, les Accoucheuses gardent les bébés et se chargent de les confier à couples désireux de devenir parents.
Alors que la France se relève just... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
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1871. Louise a dix- sept ans et un ennui conséquent lorsqu'on est comme elle, issue de la bourgeoisie parisienne : elle est enceinte hors mariage. Ses parents l'envoient au couvent des Pascalines, histoire de protéger leur réputation. Les soeurs qui y vivent accueillent les jeunes filles enceintes, qu'elles soient riches ou désoeuvrées, et s'occupent de l'adoption du nouveau- né. Alors que la France est en période de disette du fait de la guerre contre la Prusse et d'épidémies létales, l'arrivée de Louise au couvent des Pascalines est une providence pour les nonnes ; mais Louise, comment va-t-elle vivre le fait d'être cloîtrée au milieu de miséreuses ?

« Il m'est déjà arrivé de les observer alors que je pouvais encore me hisser sur la pointe des pieds pour regarder par la fenêtre - aujourd'hui, j'en suis bien incapable - et je me rappelle leurs silhouettes sombres avancer au ralenti dans les jardins derrière la pauvre malheureuse gémissante sur le point de donner naissance à l'enfant qu'elle ne sera pas autorisée à garder. Terrifiant. » Louise sait très bien pourquoi elle est cloîtrée dans le couvent, et elle est tout à fait en accord avec la décision de ses parents. Même si elle aime beaucoup son amant, Gustave, elle n'a qu'une envie ; se débarrasser du bébé et retrouver sa vie de jeune bourgeoise, s'amuser et danser dans les bals.

« Cette pauvre fille n'avait aucune idée de ce qui allait lui arriver. Les nonnes lui ont sans doute promis un lit confortable et des repas chauds. Elle aurait dû savoir que la bonté pure n'existe pas. » Voilà qu'Eugénie, une jeune fille de basse extraction, est placée dans la chambre de Louise. Cette dernière, plutôt que de la prendre en pitié, va la prendre de haut. Jusqu'à découvrir le terrible secret de la jeune fille…

« Quand des filles comme toi arrivent, les soeurs donnent des infusions spéciales à celles qui sont sur le point d'accoucher. Comme ça, au lieu d'avoir un seul bébé à présenter aux futurs parents, elles en ont plus. » Louise n'est pas étonnée du versant lucratif de la congrégation des Pascalines. Et pourtant, durant une nuit marquée par une vague de naissances, la jeune femme va basculer dans une réalité aux accents diaboliques.

Au final, j'ai trouvé ce récit captivant ! Les courts chapitres tiennent en haleine et multiplient les surprises ! J'ai beaucoup aimé l'évolution psychologique de Louise. Et quelle fin inattendue !
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Ce dernier roman d'Alex Sol est bien différent de ses précédents (en tout cas de ceux que j'ai déjà pu lire). Déjà dans le format, celui-ci est bien plus court. Il diffère aussi dans l'époque, puisque non contemporain, nous sommes transportés en 1871.
Immersion au couvent des Pascalines, où de jeunes femmes enceintes y sont envoyées pour accoucher. Les filles de bonnes familles peuvent ainsi faire adopter leurs nourrissons et reprendre leur place dans la société. Quant aux plus miséreuses elles sont elles aussi recueillies, leur prise en charge étant couverte par les familles adoptantes qui payent pour récupérer un enfant.
Mais le couvent est aux prises de difficultés financières et les soeurs sont prêtes à tout pour préserver leur congrégation.

J'avais beaucoup d'impatience et la certitude d'être conquise par ce roman, et pourtant…
Déjà, l'écriture est trop moderne et dénote avec l'époque. C'est un anachronisme stylistique !
Ensuite, il n'y a pas un grand suspense et beaucoup trop de répétitions. Il est noté par l'auteur que ce récit devait au départ être une nouvelle. Il semblerait qu'elle l'ait étoffé pour le rendre plus consistant mais au détriment du rendu final.
Enfin, trop d'hémoglobine !
Bref, déçue mais je vous conseille tout de même fortement de découvrir ses autres romans et je reste impatiente de la relire à nouveau.
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Aujourd'hui, je vous parle de «Les Accoucheuses: le couvent des Pascalines » de Alex Sol et c'est en autoédition
L'auteure vous propose une histoire tragique.
*****
Dans cette histoire, l'horreur est surtout présente dans les actes commis dans ce couvent, par ces accoucheuses sensées prendre soin de ces jeunes filles. du coup, les amateurs de thrillers sombres peuvent aisément lire ce livre.
Alex Sol aurait d'ailleurs pu vous le présenter avec l'accroche « basé sur des faits réels » concernant certains points.
L'intrigue, qui se déroule au 19ième siècle, repose sur une situation qui a existé et pointe du doigt des choix dont le seul but est de préserver un nom, une réputation, un rang social sans même prendre en compte les potentielles conséquences psychologiques afférentes.
Louise, le personnage principal va apprendre à ses dépens que l'argent ne fait pas tout, qu'il ne sert à rien de juger sans connaitre. Son séjour dans ce couvent va la faire grandir sur plus d'un point. Il est inutile d'arriver dans cette histoire avec vos idées préconçues car vous verrez qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
L'ambiance de ce récit est étouffante, la faute notamment à ce lieu clos et isolé qu'est le couvent, un endroit idéal pour cacher les secrets. Sa situation géographique fait que personne aux alentours ne peut entendre les cris, les pleurs. La dévotion des soeurs est entière, certes, mais reste à savoir pour qui et pourquoi !
Le coté horrifique se ressent surtout sur la dernière partie de l'histoire qui fait froid dans le dos.
Au final, c'est une lecture plaisante qui ne manquera pas de vous donner quelques sueurs froides.
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🫧 J'étais extrêmement hypé par le résumé et les vidéos qui étaient faites sur ce livre, c'est pile le genre d'ambiance dont je raffole, et en lisant je me suis senti un petit peu déçu. Mais en réflechissant; j'ai compris que le problème n'était pas tant le livre que le fait que je le jugeais comme un livre édité. Hors, il s'agit d'un premier roman auto-édité, et je serai bien hautaine de le critiquer sur certains points quand mon propre roman n'est même pas autant abouti et est pourtant proposé sur deux sites internet (wattpad et Inkitt)

🫧 Une fois ce nouveau point de vue adopté, j'ai pu nuancer mon avis : déjà, j'ai beaucoup aimé. Commençons par le plus évident. C'est une très très chouette histoire, j'ai adoré l'ambiance, l'idée est super originale, j'ai adoré beaucoup des personnages et la trame est vraiment bien

🫧 La réalisation elle peut recevoir quelques critiques : ce roman aurait gagné à être un peu plus long je pense, mais ça reste logique pour un premier ouvrage, et ça ne le rend pas mauvais. Simplement, même si le rythme rapide est bénéfique au texte dans certains passages, j'aurais apprécié quelques pages de plus pour le rendre plus consistant

🫧 Louise est un super personnage, très complexe, et cette complexité est quelque peu desservi justement par la rapidité du texte : son évolution est belle, compréhensible et logique, mais ça paraît être étrange quand on voit le laps de temps écoulé entre ses opinions

🫧 le seul gros points négatif que je trouve à ce roman c'est quelques passages que j'estime être un peu naïf, mais ça relève plus du goût personnel que de l'écriture en elle même
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Découverte de cette auteure avec Prime Reading et ce fut un grand plaisir. La couverture m'a bien sûr attirée en premier, le fait que cela se passe dans un couvent et en 1871. j'ai été embarquée dans cette histoire comme je l'avais été avec "Le bal des folles"…

1871, les jeunes femmes enceintes et qui ne désirent pas garder leurs enfants viennent au couvent passer un séjour avec les Accoucheuses. Louise, 17 ans, y est envoyée par ses parents! Malgré sa supériorité de par sa famille bourgeoise, elle va se prendre d'affection pour sa co-pensionnaire Eugénie qui vient d'un milieu ouvrier.

"En échange de leurs soins et de leur protection, les Accoucheuses gardent les bébés et se chargent de les confier à des couples désireux de devenir parents."

Au fil de la lecture on va comprendre que ce couvent n'est plus ou n'a jamais été ce qu'il aurait dû être… Mystère! du bien-être de Louise dans sa jolie chambre on va passer petit à petit à l'horreur sans nom. Mais je n'irais pas plus loin dans l'histoire, il faut la découvrir…

Une très belle découverte que je recommande, un roman noir, dramatique, historique. J'ai eu un peu de mal avec le style de l'écriture au départ, mais l'histoire l'a emportée. En tant que mère c'est un roman qui prend aux tripes et bouleverse. Je serais curieuse de lire d'autres titres de l'autrice, à suivre prochainement avec le tome 2 que je viens d'acquérir : "Vous êtes cordialement invités"!

Lien : https://passionlectureannick..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Cette pauvre fille n'avait aucune idée de ce qui allait lui arriver. L es nonnes lui ont sans doute promis un lit confortable et des repas chauds. Elle aurait dû savoir que la bonté pure n'existe pas.
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Celle que je pensais être la plus pauvre de nous deux était en réalité la plus riche. Eugénie possédait quelque-chose que je n'avais fait qu'effleurer. Quelqu'un qui l'aimait plus que tout.

Les soeurs, dans un acte de charité hypocrite, nous ont placées côte à côte. Ce que nous avons vécu cette nuit toutes les deux nous a liées à jamais. Il nous a abandonnées, Il nous a méprisées. Son ancien rival, Lucifer, lui, ne semble pas nous avoir oubliées.

Je réalise qu'elle n'en savait rien. L'enfant a été jeté dans cette bassine et personne n'a cherché à vérifier s'il était mort. Elle ne l'a pas baptisé... Si elle l'avait fait, elle aurait vu qu'il était encore en vie.
Elle pourrait devenir mon amie. Une vraie amie. La première.. Un cri inhumain s'élève à côté de moi. Trop tard... Non...
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Les couloirs du couvent se vident le soir, pour autant, les cris, eux, ne cessent pas.
Si nous n'avons pas le droit de circuler une fois la nuit tombée, nous entendons les hurlements des filles en train d'accoucher. Les pleurs des bébés, eux, traversent moins les murs de pierre, et puis ils ne restent pas longtemps, les sœurs trouvent très vite des familles à qui les confier. Les listes d'attente sont longues, surtout depuis l'épidémie de morts infantiles que le couvent a connue il y a moins d'un an.
Cela fait quatre mois que je suis arrivée, quatre mois que mes parents m'ont laissée aux bons soins de la congrégation des sœurs Pascalines afin de cacher ma grossesse et d'enfanter à l'abri des regards.
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Il m'est déjà arrivé de les observer alors que je pouvais encore me hisser sur la pointe des pieds pour regarder par la fenêtre - aujourd'hui, j'en suis bien incapable - et je me rappelle leurs silhouettes sombres avancer au ralenti dans les jardins derrière la pauvre malheureuse gémissante sur le point de donner naissance à l'enfant qu'elle ne sera pas autorisée à garder. Terrifiant.
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Quand des filles comme toi arrivent, les sœurs donnent des infusions spéciales à celles qui sont sur le point d'accoucher. Comme ça, au lieu d'avoir un seul bébé à présenter aux futurs parents, elles en ont plus.
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