La littérature est un commerce.....L'un écrit un livre; un autre le vend; un autre l'achéte, le lit et se distrait. Le livre se ferme, se laisse sur l'étagère et la vie quotidienne revient. Point. Il n'y a rien d'autre. Un livre n'est pas un être humain.
Pensez, par exemple, à un livre.Le rabat nous parle de l'auteur et du genre d'oeuvre qu'il a créée. Parfois, nous trouvons même un bref résumé du théme. Nous savons ainsi si nous aloons lire un roman, un essai, un texte scientifique ou une autobiographie, et nous nous préparons à apprécier les différentes lectures. Si le rabat dit "roman", nous espèrons qu'il nous distraie, mais nous ne nous attendons pas à connaître la vie de l'auteur, ce serait autre chose s'il disait "autobiographie", vous comprenez ?
J’optai pour mentir en lui disant la vérité (p. 67)
Je ne savais pas encore qu'il y en avait un, bien sûr. Un mystère que j'allais devoir affronter. L'écrivain accepte avec effort les énigmes de la réalité : nous sommes si habitués à en inventer les arcanes que nous finissons par la confondre avec l'imagination. Mais pour toi c'est tout le contraire, lecteur. Reconnais-le : tu souffres de l'anxiété bachique de l'insolite. Le simple fait que les pages futures sont un secret te pousse à avancer. Parce que tu percevais déjà depuis le début de cette chose, qui n'est pas un roman, ni une chronique royale, ni rien qui y ressemble – je trouverai bien un nom pour le définir -, ce que je ne compris que longtemps après : tout au long coule, opalin, profond, le canal du mystère.