Ce roman me laisse partagé. J'avais été attiré par le titre mais le contenu ne m'a pas fait la même impression.
C'est le récit des trois derniers jours du voyage à Paris du poète grec d'Alexandrie
Constantin Cavafy en 1897. le poète a la trentaine. Il est en proie au doute et se demande s'il a une chance de réussir comme écrivain, écrasé par les modèles de
Baudelaire et
Rimbaud. Les quelques événements, assez banals, sont racontés avec beaucoup de détails et de redites. Ce qui est plus intéressant c'est le déchirement entre Orient et Occident, Constantinople et Alexandrie d'un côté, Liverpool et Paris de l'autre, et Marseille au milieu. Et aussi les tourments de l'homosexualité, qui ne trouve pas à s'épanouir.
Même si le livre se laisse lire sans peine, le style est vraiment trop explicatif et répétitif. On a l'impression que l'auteure a peu à dire et doit donc l'étirer.
Il reste quelques évocations réussies du Paris de la Belle époque et l'envie d'aller voir les écrits de Cavafy. C'est déjà quelque chose, mais ce n'est pas beaucoup.
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