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Critique de latina


Faut-il écrire un roman pour se décharger de toute la part effroyable que l'on porte en soi ?
Faut-il la partager avec des dizaines de milliers de lecteurs ?

Encore une fois, je me demande comment c'est possible qu'une jeune-femme-bien-sous-tous-les-rapports puisse se déchainer ainsi…
Déjà, je m'étais posé la question avec Adeline Dieudonné pour « La vraie vie », mais cette auteure avait présenté son histoire sous une forme originale, vive et poétique et je l'avais acceptée et même grandement appréciée grâce à cela.

En lisant ce roman ou plutôt cette débauche d'horreurs de sa compatriote Lize Spit, consignées d'une écriture « hyperréaliste » (oh ça oui !, mais pour moi, ce n'est pas de l'écriture, c'est juste l'effort d'écrire une phrase après l'autre sans effet de style, en utilisant le vocabulaire le plus cru, en décrivant des choses innommables de la façon la plus directe possible), j'ai repensé à Franck Bouysse et son « Né d'aucune femme » qui a été couronné du prix Babelio.

Alors, franchement, je sais que beaucoup d'entre vous vont me dire que je fais ma chochotte, mais je m'en moque complètement.
Pour moi, ce genre de littérature est une façon d'attirer le public toujours avide de sensations fortes et/ou une libération des fantasmes de l'écrivain.
Je n'aime pas cette littérature trop facile parce qu'elle suit exactement les penchants les plus malsains, inavouables et permis ici, puisqu'uniquement (d)écrits.

Un mot de l'histoire pour ceux qui, j'en suis sûre, s'y précipiteront tête baissée : une jeune flamande provenant d'un village de Campine en Belgique, d'une famille lamentable de parents poivrots et suicidaires, nous livre au compte-gouttes ce qu'elle s'apprête à faire en représailles d'un été caniculaire et désastreux quelques années après…
Un ennui profond durant deux-cents pages suivi d'une nausée de plus en plus vive les deux-cents suivantes vous saisiront peut-être.
Quelle débâcle !
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