Je ressors quelque peu mitigé de ma lecture, alors que j'avais vraiment apprécié
La fièvre, ma première lecture de l'auteur.
Ce qui m'a gêné dans ce livre, c'est la forme plus que le fond. Au rayon des points positifs en effet, l'histoire, intéressante, et qui, bien que romancée, m'a permis d'en apprendre davantage sur Marx et Engels, que je ne connaissais finalement que de nom. Un autre élément que j'ai apprécié, et c'était également le cas pour
La fièvre, c'est l'attention que porte
Sébastien Spitzer à ses personnages et l'absence de tout manichéisme dans leurs descriptions ; chaque personnage est montré dans ce qu'il a d'humain, dans toutes ses contradictions.
En revanche, j'ai trouvé certaines longueurs au livre, certaines parties plus brouillonnes, et je pense qu'il aurait gagné à être épuré de certains passages. le style enfin, m'a semblé quelque peu maladroit à certains endroits, ce qui est peut-être lié aux longueurs en question.
En bref, une lecture agréable, mais j'en attendais davantage de l'auteur, que j'avais adoré dans
La fièvre.
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