Et surtout, je ne peux pas lui dire que l'image impossible à chasser, à chaque fois que je fais l'amour avec lui, c'est celle de G.
Quand j'annonce à ma mère que j'ai quitté G., elle reste d'abord sans voix, puis me lance d'un air attristé; "le pauvre, tu es sûre? Il t'adore!"
Seules ces deux motivation guident véritablement ses actes. Jouir et écrire.
tu te rends compte à quel point ce type profite de toi et te fait du mal? Ce n'est pas toi la coupable c'est lui! Et tu n'es ni folle ni prisonnière. Il suffit que tu reprennes confiance en toi et que tu le quittes.
Je n'en crois pas mes oreilles. C'est lui le philosophe, le sage, qui profère ces paroles. Lui, l'autorité suprême, qui demande à une fille d'à peine quinze ans de mettre sa vie entre parenthèses, au service d'un vieux pervers? De la boucler une fois pour toute?
Oui, le conte de fée touche à sa fin, le charme a été rompu et le prince charmant a montré son vrai visage.
Mais que vaut la vie d'une adolescente anonyme au regard de l'oeuvre littéraire d'un être supérieur?
Notre amour était un rêve si puissant, que rien, pas un seul des maigres avertissements de mon entourage, n'avait suffit à m'en réveiller. C'était le plus pervers des cauchemars. C'était une violence sans nom.
Non, cet homme n'était pas animé que des meilleurs sentiments. Cet homme n'était pas bon. Il est bien ce qu'on apprend à redouter dès l'enfance: un ogre.
Notre amour était un rêve si puissant, que rien, pas un seul des maigres avertissements de mon entourage, n'avait suffit à m'en réveiller. C'était le plus pervers des cauchemars. Cé'tait une violence sans nom.
Non, cet homme n'était pas animé que des meilleurs sentiments. Cet homme n'était pas bon. Il est bien ce qu'on apprend à redouter dès l'enfance: un ogre.